Les vidéos speedpainting ont pour moi 2 objectifs distincts : vous faire découvrir les personnages originaux de mon univers, mais aussi mettre à l’honneur certains personnages de fictions dont je n’ai pas assez de matière pour réaliser tout un fanmade. Cette nouvelle vidéo entre dans la deuxième catégorie puisqu’elle met à l’honneur un personnage apparu dans l’émission Salut Les Geeks : le Directeur de l’Asile.
L’envie d’écrire une chanson sur ce protagoniste a germé lorsque j’ai commencé à réfléchir à mon projet de vidéos d’analyses sur SLG. En effet, comme je souhaite en premier lieu traiter de l’épisode 99 (qui clôture la 5e saison de l’émission), j’ai été amené à visionner plusieurs fois ce dernier où le Directeur de l’Asile est au centre du récit.
J’ai ainsi réalisé que malgré sa brève apparition, il y avait suffisamment d’éléments pour écrire un texte à son sujet. Automatiquement, la chanson Circus Monster du compositeur CircusP (titre TRÈS connu dans le milieu VOCALOID) m’a parue très adaptée avec son ambiance lugubre (parce oui, il s’agit d’un personnage très sombre). De plus au fil de mes recherches, je suis tombé sur une version remixée avec une instrumentation beaucoup plus glauque et morbide, qui collait parfaitement au personnage.
Le texte est venu assez naturellement, bien que ce ne fut pas un exercice facile. Écrire une chanson morbide est quelque chose d’assez nouveau pour moi et même si le fanmade sur Unknown Movies m’avait permis de m’y essayer, on est ici dans quelque chose de plus viscéral et intime. Je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet car je compte le faire en détails dans ma vidéo d’analyse (qui sortira normalement le mois prochain) mais en tout cas, le personnage permet d’aborder moultes sujets dont j’ai hâte de vous parler.
En l’état, le texte se focalise exclusivement sur le point de vue du Directeur qui s’adressera de manière alternée à Mathieu et à ses spectateurs. Comme d’habitude, il y a une part d’interprétation et pas mal d’allégories dans la chanson, mais je vous laisse les chercher comme des grands.
Au niveau du dessin, j’ai testé de nouvelles choses et de nouvelles techniques. Comme je voulais donner un côté légèrement horrifique à l’illustration, il m’a fallu travaillé plus en détails le jeu des ombres et des lumières. Sur ce point, je tiens particulièrement à remercier Dunklayth qui a été de bons conseils. Il m’a fallu à peu près 4 heures pour terminer ce dessin et j’ai essayé de garder un maximum d’étapes de création dans la vidéo (je vous ai épargné les retouches longues et sans grand intérêt).
Sur ce, je vous laisse prendre connaissance de la vidéo. Quelques dernières infos tout de même : ça spoile la fin de la Saison 5 de SLG et comme dit, les paroles sont légèrement morbides. Bon visionnage !
En tant que grand amateur de jeu de rythme et inconditionnel de la licence Hatsune Miku sur console, je ne pouvais pas faire l’impasse sur le dernier opus débarqué chez nous le mois dernier sur Nintendo 3DS : Hatsune Miku : Project Mirai DX. Troisième épisode de la série mais premier à nous faire l’honneur d’une sortie sur notre territoire, je me suis empressé d’en faire l’acquisition, histoire de patienter jusqu’au prochain épisode PS4 qui ne sortira que l’année prochaine. Après donc plusieurs semaines et quelques parties dans les pattes, je pense être en mesure d’émettre un avis sur cette production SEGA. Et au risque de surprendre, j’ai du mal à me prononcer définitivement concernant ce titre.
Car depuis maintenant 3 ans, j’essaie tant bien que mal d’expliquer aux plus réfractaires que Vocaloid ne se limite pas à Hatsune Miku et à des chansons Jpop un peu niaises; que c’est un univers riche et intéressant, qui renferme bon nombre de bonnes surprises. Seulement, avec Project Mirai DX, SEGA me met un peu en porte-à-faux. Car ce jeu incarne à lui tout seul les clichés et convenances contre lesquels je me bats.
Loin de l’esthétique manga/anime des épisodes PlayStation, cet opus adopte un look enfantin et coloré, où les différents interprètes du titre sont présentés sous la forme de Nendoroid (sorte de mode Chibi très populaire au Japon, surtout dans l’univers de la figurine). Cela donne de prime abord un aspect extrêmement mignon au jeu, voir limite trop mignon. Moi qui ne rechigne pas à quelques touches de douceurs par-ci par-là (j’ai toujours un petit sourire niais quand je joue Electric Love ou Doremifa Rondo), je dois bien admettre que SEGA va loin dans le délire et ma tolérance à cette accumulation de kawaii fut souvent mise à l’épreuve.
Attention toutefois, je ne dis pas que le jeu est vilain, bien au contraire. Comme du côté des consoles Sony, Project Mirai DX a une charte graphique maîtrisée et cohérente avec lui-même. Mais pour moi, SEGA donne clairement matière aux détracteurs de Vocaloid qui pourront s’en donner à coeur joie pour critiquer le titre. Et je ne pourrais malheureusement pas leur donner tort sur ce coup…
Et ce qui est pour moi un peu gênant, c’est que cet aspect enfantin a un impact direct sur la playlist et le gameplay. Les chansons, bien que majoritairement inédites (seulement 9 titres sur les 48 présents dans la cartouche viennent de versions antérieures), sont très orientées Pop pour coller à l’ambiance globale du jeu. Et bien qu’il y ait quelques surprises avec 2 titres de Mothy (qui écrit des chansons plutôt morbides) et 3 titres d’OSTER Project (qui propose des morceaux plus jazzy), la majorité des pistes risque de faire grincer les dents des non-amoureux de mélodies sucrées.
Alors certes, moi le premier, je n’ai rien contre un peu de Pop de temps en temps. Mais la Pop, c’est comme le chocolat : si tu en manges trop, c’est vite écoeurant. De ce fait, je garde une grosse préférence pour les playlists des Project Diva F, qui ont le mérite d’offrir des morceaux plus variés et plus hétéroclites.
Et niveau gameplay, c’est un peu le même constat. Deux modes de jeux sont proposés : soit via l’écran tactile de la console, soit via les boutons. Si cela permet de varier les plaisirs, aucune des deux utilisations ne propose vraiment de challenge et même des titres nerveux comme Gaikotsu Gakudan to Lilia (qui est pour moi LA bonne surprise du jeu) ne présentent pas de difficulté particulière. Toutefois, obtenir un Perfect se révèle laborieux, la faute au fait qu’à la différence des autres jeux de la licence, les chansons ne sont pas raccourcies et durent parfois plus de 4 minutes (et je vous laisse imaginer la frustration de louper une note à 10 secondes de la fin…).
En bref, le jeu a le cul entre deux chaises : d’un côté il ne propose aucun challenge et vous ne verrez sans doute jamais l’écran Game Over, de l’autre les amoureux du Perfect comme moi seront souvent frustrés de rater la note parfaite pour un coup de stylet mal identifié.
Mais malgré tout, Project Mirai DX n’est pas un mauvais jeu de rythme en soit (loin de là!), et possède même des qualités que j’aimerais voir dans les autres titres de la licence. Comme par exemple la possibilité changer d’interprète sur certaines chansons (histoire de réduire un peu la suprématie Miku…), certains clips/PV sont plus réussis que chez le concurrent (Kokoro pour ne citer que lui) et on a même droit à quelques morceaux avec GUMI (Matryoshka putain!!).
Ainsi, quoi qu’on en dise, le titre se révèle très bien fait et très fun à jouer. Car malgré l’absence de difficulté, le système de jeu est suffisamment bien pensé pour que l’on ne crache pas sur quelques parties de temps à autre, histoire d’améliorer son score et décrocher un maximum de couronnes, ultimes symboles de votre maîtrise des différents morceaux.
Verdict : je considère Project Mirai DX comme un très bon titre, surtout sur une console comme la Nintendo 3DS qui manque cruellement de jeux de rythme. Toutefois, j’ai eu beaucoup de mal avec sa charte graphique trop rose bonbon et son aspect mignon poussé à l’extrême. De ce fait, j’aurais du mal à le conseiller à des néophytes que j’encouragerais plutôt à tenter l’expérience sur les consoles Sony, afin de découvrir des playlists moins sclérosées et plus représentatives de la richesse de l’univers Vocaloid, le tout avec un challenge plus relevé.
PS : Oui, je reproche au jeu d’être trop mignon et j’illustre le tout avec un dessin dans la même veine. Je suis un paradoxe à moi tout seul °^°
Lorsque je regarde l’étagère sur laquelle j’expose fièrement ma collection de jeux vidéos, je suis toujours surpris par l’homogénéité de mes goûts dans ce milieu. Alors que ce Noël Skyrim s’est fait une place entre Red Dead Redemption et Sonic Generations (oui, je range mes jeux par ordre alphabétique, ne me regardez pas comme ça °^°), un autre jeu, arrivé quelques mois auparavant, est venu nonchalamment squatté à côté de Final Fantasy XIII (qu’il faudrait que je lance un jour…) : Hatsune Miku : Project Diva F 2nd. J’avais déjà parlé de mon addiction vis-à-vis de cette série ici, bien dissipée depuis le temps. Mais je ne m’attendais pas à replonger aussi vite et facilement avec ce deuxième opus sur PS3, quitte à sacrifier bon nombre de mes heures de vacances. Voici donc le rapport de ma rechute inévitable.
Bref rappel des faits : Project Diva est une série de jeu de rythme basée sur de la musique Vocaloid. A la fois accessible et technique, c’est un jeu réellement prenant du moment que vous aimez le genre. Je ne reviendrai pas sur tous les points déjà énumérés dans ma critique du premier opus, je vais donc me concentrer sur la nouvelle playlist et les quelques nouveautés et changements.
La série Project Diva en est à son 5e épisode sur console (si on fait abstraction des Dreamy Theater et de la version arcade) et n’a plus rien à prouver en terme de gameplay. C’est toujours aussi bien pensé, à la fois exigeant et efficace. Du coup, à chaque nouvelle sortie, c’est clairement sur la playlist que l’attention se porte. Dans le cas de ce F 2nd, je la trouve de très bonne qualité, voir relativement meilleure que celle du premier F qui contenait quelques beaux étrons musicaux. Alors certes, le jeu prend le parti-pris de proposer une playlist composée à moitié de nouveaux titres, et à moitié de titres déjà présents dans les versions PSP. Mais ces épisodes n’ayant jamais quitté le Japon, l’ensemble sera complètement inédit pour une bonne partie des joueurs.
J’ai personnellement joué aux versions portables, donc je connaissais déjà une bonne partie de la playlist. Et c’est d’ailleurs sur ce point que je ferai ma seule critique sur la sélection musicale du jeu. Autant j’adhère complètement aux nouvelles chansons (à l’exception de Love-Hate), autant j’ai de grosses réserves sur la sélection des anciennes pistes. Parce ce que se coltiner encore une fois Packaged, Clover Club ou The Singing Passion (bon sang cette chanson…), SEGA aurait pu s’abstenir. Dommage aussi que les chansons annoncées en DLC soient également du même acabit, à l’image de Look This Way Baby qu’on se tape depuis 3 épisodes maintenant…
Mais à part ça, c’est vraiment du bonheur. La playlist est très variée en terme de styles, en proposant à la fois des chansons agréables à entendre et à jouer. Il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Je salue personnellement le retour des balades (Meteor, Sakura Rain) qui permettent de souffler entre deux pistes plus rock (Envy Catwalk, Two-Breaths Walking), ainsi qu’une sélection de chansons aux rythmes particuliers (Miracle Paint, Clockwork Clown) qui demandent un peu de pratique pour en comprendre les partitions.
D’ailleurs, point important concernant le jeu : c’est clairement l’épisode le plus difficile de la série. En effet, j’ai été surpris par la relative complexité de certaines partitions, même en mode Normal. Moi qui obtient d’ordinaire des Perfect très facilement, on peut dire que j’ai bien galéré pour le coup et certaines pistes me résistent encore. Alors certes, la courbe de difficulté est toujours aussi bien gérée et on sent que l’on progresse au fur et à mesure des parties. Mais cela risque peut être de frustrer les néophytes.
Pour le reste, pas de gros changements majeurs pour la série, mais il faut dire qu’elle est désormais bien rodée. Niveau gameplay, on note quelques ajouts de variétés sur les notes Etoiles, mais c’est surtout du côté des challenges items que l’on trouvera de belles nouveautés, ainsi que des items à débloquer selon certaines conditions (atteindre un score précis, jouer avec tel ou tel accessoire, etc.).
Le jeu est toujours aussi beau. Que ce soit les modules (costumes des personnages) ou les PV (vidéo des clips), on sent une vraie volonté de fournir une réalisation de qualité et pas mal de variété dans le montage et le déroulement des PV. Dommage par contre que, comme dans le premier F, certains clips soient trop chargés, ce qui gênent beaucoup à la lisibilité (2D Dream Fever, I’ll Make You Miku Miku). Quant aux Diva Room, toujours présentes, je vais faire comme si ça n’existait pas tellement c’est sans intérêt (en plus de te faire limite passer pour un lolicon).
Bref si le seul reproche que l’on peut faire à SEGA est de ne finalement pas prendre beaucoup de risques, Project Diva F 2nd reste dans la lignée de ses prédécesseurs, avec pour atout une playlist de très bonne qualité, un jeu globalement bien réalisé et une difficulté revue à la hausse qui pousse à la progression. Et même après 60 heures, je suis encore loin d’avoir vu le bout. Un excellent épisode qui continue de propulser la série dans les hautes sphères du jeu de rythme et il est plaisant de voir que nous pouvons en profiter sans passer par la case Import, le jeu ayant eu droit à une sortie européenne en boite! Merci SEGA!
S’il y a bien un sujet qui a pris une place importante dans ma culture geek et dans ma bibliothèque iTunes depuis quelques années, c’est bien le Vocaloid. Souvent moqué et incompris, le phénomène est pourtant parvenu à m’interpeler. Cela n’a pas été le coup de foudre immédiat, pourtant aujourd’hui, je considère que cela fait pleinement partie de mon univers et un sujet que j’aimerais aborder à de plus grandes occasions. C’est pourquoi j’avais à cœur depuis un petit moment de faire un article vous expliquant pourquoi j’aime le Vocaloid et, qui sait, peut être donné à ceux qui y sont hermétiques un autre regard (car vu le nombre de fanmades que je vais réaliser avec ce type de morceau, croyez-moi, vous allez en bouffer!).
Ma première rencontre avec le Vocaloid s’est fait par le biais du vidéo de l’Ermite Moderne qui expliquait le principe du logiciel et les origines du phénomène, suite à une comparaison foireuse entre Hatsune Miku (le personnage de Vocaloid le plus connu) et Renée La Taupe durant l’émission Le Grand Journal sur Canal+.
Je dois bien vous admettre que sans cette vidéo, je ne me serais sans doute jamais penché sur le sujet. J’avais bien croisé quelques goodies à l’effigie d’Hatsune Miku durant certaines conventions, mais personne n’avait été en mesure de m’expliquer clairement de quoi il s’agissait.
Rappelons ce qu’est le Vocaloid : c’est tout simplement un logiciel de synthèse vocale. En gros, vous faites « chanter » votre ordinateur. J’avoue que c’est sans doute ce premier aspect qui m’a poussé à m’y intéresser plus en profondeur. Très friand de tout ce qui touche au multimédia, que ce soit le montage son, vidéo, graphisme, etc. (ça, je pense que vous aviez remarqué!), les possibilités d’un tel logiciel attisaient en moi une profonde curiosité. Alors, telle Alice, je plonge dans le terrier du lapin.
J’y suis allé pas à pas, comme j’ai tendance à le faire lorsque je découvre une nouveauté. Cela ne s’est pas fait sans quelques déboires. En effet, les premières écoutes ne se sont pas révélées des plus agréables. Les voix faisaient très métalliques, très synthétiques. De plus, la majorité des chansons étaient de la Jpop (le logiciel étant japonais), genre particulier avec lequel je n’avais plus beaucoup d’affinités depuis que j’avais passé la barre des 20 ans…
Mais je suis du genre persévérant, et à force de fouiner sur le net (principalement sur YouTube et NicoNico, son équivalent japonais), j’ai suis tombé sur des morceaux intéressants, bien foutus. Et à partir de là, j’ai compris que ce que je pouvais trouver dans le Vocaloid était plus que de la simple Jpop avec des voix de synthèse.
D’abord charmé par des compositions efficaces comme les productions de Kz ou Supercell (qui produisent de très bons morceaux Jpop/Jrock), je suis rapidement tombé amoureux de travaux plus « expérimentaux », comme ceux de CosMo ou de Wowaka. Ces derniers utilisent en effet le logiciel de manière originale, le poussant souvent dans ces derniers retranchements, avec des musiques au rythme très soutenu et des textes riches et fournis. Et ayant un faible pour les mélodies rapides et rythmiques, autant vous dire que j’ai largement trouvé mon bonheur à ce niveau. Puis, petit à petit, je me suis attaché à l’univers de certains d’entre eux, comme GigaP dont j’adore les mélodies très chiptunes, ou encore Neru et ses chansons rock et sombres.
Vous noterez que je parle plus des créateurs que du logiciel. Nombreux sont ceux à dire préférer tel Vocaloid à tel Vocaloid. Mais personnellement, je préfère m’attacher à l’univers d’un créateur plutôt qu’à la version du logiciel qu’il utilise. Bien entendu, j’ai moi aussi mes préférences en terme de Vocaloid (ma préférée est clairement Megurine Luka, suivie de près par Lily et GUMI) mais j’ai envie de dire que peu importe l’instrument, l’essentiel est celui qui le manie. Ainsi, je suis de ceux qui qualifie toutes ses personnes d' »artistes » à part entière, qui manipulent les logiciels comme certains manipulent de vrais instruments. Pour moi, tous ces univers cohabitent et donnent une vraie richesse à ma culture musicale.
Toutefois, je dois bien reconnaitre que l’univers du Vocaloid possède également de gros défauts. Le premier, selon moi, est qu’à l’image de la Pop Culture japonaise, on navigue dans un environnement relativement niais. La plupart des titres mis en avant sont souvent de la Jpop sucré qui colle bien aux dents, et dans la grande majorité chantés par Hatsune Miku ou les jumeaux Kagamine (qui possèdent des voix relativement aiguës et pouvant être très désagréables si mal utilisées). En gros, il faut être persévérant et fouiner à la recherche des pépites au sein de tout cet amas de niaiserie (et les chansons populaires ne sont pas toujours les meilleures…).
De plus (mais là c’est TRES personnel), je trouve que tout ça manque cruellement de… « virilité ». Il y a peu de Vocaloid mâles et je trouve dommage qu’ils ne soient pas plus et mieux utilisés. Moi qui adore par exemple la voix de Kaito (autant la Version1 que la Version3 plus réaliste), je rêve de tomber un jour sur des titres bien Rock utilisant sa bande vocale, plutôt que les éternelles balades romantiques fleurant bon le Yaoi…
Je pourrais encore vous parler de Vocaloid pendant des heures, mais il faut savoir mettre un terme à certaines conversations. Pour résumer, je suis parfaitement conscient des qualités et des défauts de cet étrange univers, mais au jour d’aujourd’hui, j’y trouve une source intarissable de morceaux originaux, amusants, inspirants… Il faut clairement faire le tri et séparer le bon grain de l’ivraie, mais pour moi certaines découvertes sont de véritables trésors que j’aimerais pouvoir partager à de plus grandes occasions avec mon entourage.
Et pour conclure cet article relativement long, voici mon avatar cosplayé en Kaito Version3. J’ai essayé de rester au plus proche du modèle, tout en prenant quelques libertés (je n’ai pas exemple pas fait les hologrammes dans l’écharpe) et en faisant l’impasse sur certains aspects vestimentaires (moi vivant, jamais je ne porterai des bottes qui montent jusqu’aux genoux, même pour un dessin XD).
Après 3 semaines de soirées et de week-end complets passés devant mon écran, je suis très fier et heureux de vous présenter mon deuxième fanmade sur l’émission SLG. Un fanmade plutôt particulier puisqu’il concerne un ancien personnage que Mathieu SOMMET n’utilise plus : Le Prof. Et de ce fait, à la différence de La Complainte du Geek, le ton n’est absolument pas le même.
Mais avant de vous parler du fanmade en lui-même, je suis obligé de vous parler un peu de la musique que j’ai choisi pour cette vidéo. Une musique particulière et singulière, qui pourtant s’est présentée comme une évidence lorsque le choix de faire une chanson sur Le Prof s’est fait dans mon esprit.
Sortie en 2008, la chanson s’appelle The Disappearance of Hatsune Miku et a été produite par CosMo. C’est une chanson extrêmement connue dans le milieu du Vocaloid et va bientôt atteindre les 6 millions de vues sur NicoNico (ce qui est beaucoup, le site n’étant pas aussi international que peut l’être YouTube).
Pourtant, ma première rencontre avec cette chanson a été assez brutale. Car elle a une singularité, marque de fabrique du producteur CosMo, c’est qu’à certains moments le Vocaloid (ici Hatsune Miku) chante au rythme maximale qu’il est possible d’atteindre avec le logiciel, à savoir 240 bpm! Du coup, quand on attaque la chanson, on est accueilli par un brouhaha incompréhensible (car non seulement ça va vite, mais couplé avec une voix Vocaloid japonaise… whoa…) qui m’a tout de suite bloqué et je n’ai jamais réussi à aller au bout de la chanson. J’ai donc laissé cette production de côté à ce moment-là.
Puis j’ai été confronté une deuxième fois à cette chanson. Lors de mon voyage au Japon, j’ai fait l’acquisition du jeu vidéo Project Diva Extend sur PSP (un jeu de rythme sur les Vocaloid dont j’ai déjà parlé ici). Et bien figurez-vous que la chanson faisait partie de la playlist du jeu! « Zut! » me dis-je « Je vais devoir me farcir cette chanson inaudible! ». Et pourtant… A force de la faire, encore et encore, pour avoir la meilleure mention possible, je suis complètement tombé amoureux de ce morceau.
Oui, je sais que ça peut paraître fou, mais plus je l’écoutais, plus je l’appréciais. Déjà, on se rend compte que le producteur n’a pas fait n’importe quoi et qu’une fois que l’on a assimilé la structure de la chanson, on découvre une production bien construite et bien écrite. Surtout que, mis à part les passages à « 240 bpm », la mélodie est vraiment très belle et retranscrit bien la mélancolie du morceau (le sujet est la désinstallation du logiciel Vocaloid d’un ordinateur).
Il est donc clair que c’est une chanson très particulière, et je suis conscient que les personnes déjà hermétiques au Vocaloid vont s’enfuir en courant en l’écoutant. Mais pourquoi l’avoir choisie pour le fanmade sur Le Prof? Et bien le choix s’est fait très naturellement. Lorsque j’ai décidé de faire un second fanmade après celui sur Le Geek, je n’ai pas décidé tout de suite qui serait le prochain personnage mais ai commencé à trouver une chanson pour chacun (les anciens comme les actuels).
Quand est venu le moment de choisir un morceau pour Le Prof, The Disappearance s’est présentée d’elle-même. Je trouvais en effet que l’on pouvait voir pas mal de similarités entre le personnage et la chanson. Une personnalité de SLG qui a disparu, qui était parfois présentée comme une machine… Et puis je trouvais sympa de se demander ce que devenaient les personnages que Mathieu ne faisait plus apparaître.
Ainsi est née La Disparition du Prof, une chanson qui décrit, selon mon point de vue, l’absence du personnage depuis la 4e saison de SLG. Bien qu’ayant pris des libertés pour faire quelque chose de cohérent (j’ai par exemple complètement éclipsé le personnage de La Fille), j’ai essayé d’écouter au maximum les propos de Mathieu concernant Le Prof (principalement dans les FAQ) pour tenter de me rapprocher de la réalité.
La chanson, ainsi que le clip, contiennent pas mal de passages que chacun est libre d’interpréter comme il le souhaite. Je trouvais en effet sympa de laisser planer une part de mystère sur le personnage ainsi que sur son funeste destin. Alors certes, ce n’est pas une chanson très joyeuse et on est à l’opposé de La Complainte du Geek. Mais avant d’attaquer les autres personnages qui ont des morceaux plus légers, j’avais envie de vous proposer quelque chose de différent, une autre approche sur mon travail et sur les différentes émotions qu’il est possible d’aborder au travers d’un fanmade.
Je ne sais pas du tout quel accueil sera fait à cette vidéo, car je suis conscient que le ton, ainsi que le choix de la chanson, ne la rendront pas aussi accessible que celle sur Le Geek, mais c’était quelque chose que j’avais envie de faire et je suis content d’être arrivé au bout. J’ai pris en tout cas beaucoup de plaisir à réaliser ce projet (bien que je me trouve encore beaucoup de lacune au niveau du chant et du montage son…) et je suis sûr que tout ce que j’ai appris en le faisant me sera utile pour les prochains fanmades. Mais assez parlé, je vous laisse découvrir mon dernier bébé! Bon visionnage! ^^
Dans le cadre de mon travail, j’ai été amené au cours des deux dernières semaines à réaliser une série de petites illustrations pour des affiches d’un gala d’une école de musique. Et comme je trouve dommage de ne pas vous en parler un peu, voici le fruit de mon travail.
La première série, qui s’inspirait du Livre de la Jungle, a beaucoup plu. Mais les organisations avaient peur que Disney leur tombe dessus et du coup, on préférait revoir l’ensemble. Je vous les montre tout de même, car mine de rien j’y avais passé du temps!
Du coup, il a fallu trouver une autre solution. Comme les instruments avaient bien plu, l’idée finale a été de faire les instruments eux-mêmes, tout simplement. C’est donc ces illustrations qui ont été choisies pour les affiches finales (et c’est là que tu es content qu’il y ait des calques et des masques de fusion dans Photoshop!!).
C’était en tout cas un travail intéressant car il m’a permis de dessiner autre chose que des personnages. Pour les singes, c’était assez amusant à faire car je ne décide pas souvent d’animaux. Cela m’a permis à passage de revoir Le Livre de la Jungle que je n’avais pas vu depuis longtemps (et j’ai eu la chanson du Roi Louie dans la tête pendant une semaine aussi…). Quant aux instruments, j’ai été surpris par la complexité des détails sur certains d’entre eux, plus particulièrement les flûtes et les cuivres! Une belle expérience en tout cas (même si j’ai du souvent me coucher tard pour tout boucler à temps!).
Histoire de changer un peu, je vais vous parler brièvement de quelque chose que j’ai découvert il y a un moment déjà, et qui attise beaucoup ma curiosité : le Vocaloid. En quelques mots pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un logiciel qui permet de composer de la musique, mais également (et c’est là le gros intérêt) de composer une chanson à partir d’une voix numérisée.
Très honnêtement, je ne connaissais pas du tout il y a quelques années, mais en essayant de découvrir qui était la mystérieuse Hatsune Miku (qui sévit sur DeviantArt entre deux fanarts sur My Little Poney…), j’ai en réalité découvert que c’était la mascotte d’un de ces logiciels (chaque version a la sienne…).
Je suis très attiré par les outils multimédias et je vous avoue que le principe du logiciel m’a beaucoup emballé! Bien entendu, ce dernier n’est pas disponible légalement en France et est entièrement en japonais, ce qui est assez rebutant (du coup, je me rabats sur Logic Pro en cours du soir aux Beaux Arts, même s’il manque la voix…). Et puis bon… On ne peut pas dire que je sois très doué pour composer de la musique… Mais c’est pas le sujet!
Du coup, je me contente de découvrir un peu ce qui a été fait sur ce logiciel en me promenant régulièrement sur YouTube. C’est un peu la jungle à ce niveau et on trouve vraiment tout et n’importe quoi (bien que je limite mes recherches à Miku). Il faut dire que c’est quand même assez spécial : d’une part la voix reste très « robotique » (Miku est une des premières versions du logiciel) et il faut aimer la J-Pop (j’aimais bien quand j’avais 20 ans, maintenant… heu… beaucoup moins ^^’).
Quelques chansons d’Hatsune Miku me plaisent pourtant assez, comme Melt, Secret Police ou encore Last Night, Good Night. Mais j’ai eu un vrai coup de coeur pour une chanson en particulier, qui justifie en fait l’existence de cet article : Rolling Girl. Déjà, j’aime beaucoup l’esthétique du clip, mais surtout je trouve la chanson très réussie. Bien rythmée, la voix de Miku est plutôt propre pour le coup, la mélodie agréable et pour de la J-Pop, je trouve ça vraiment bon! Pour dire, j’écoute cette chanson souvent et elle trône fièrement dans mon top 5 des chansons les plus écoutées de ma bibliothèque ITunes.
Bref, tout ça méritait un bien un petit dessin! J’ai essayé de respecter l’esthétique du clip en faisant un dessin en noir et blanc et en utilisant uniquement le crayon. Quant à la pose, je me suis inspiré d’un dessin du manga Twinkle Stars (qui est très bon au passage, lisez le!).
Sound Shapes est une production arrivée tout récemment sur le PSN. Il s’agit d’un jeu de plate-forme plutôt original dans sa forme : en effet, vous êtes une petite boule devant traverser différents tableaux en récupérant des pastilles éparpillées un peu partout. Le truc qui fait la différence ici, est que chaque pastille est en réalité une note de musique qui, une fois ramassée, s’ajoute à la partition de la musique du niveau. Vous démarrez donc souvent dans le silence le plus total, et complétez la musique au fur et à mesure de votre progression.
Vous l’aurez compris, Sound Shapes vous propose une expérience de jeu un peu à part, vu que le but ici n’est pas vraiment de faire un bon score ou un bon temps (même si cela reste envisageable), mais plutôt de parcourir des niveaux atypiques graphiquement, le tout en découvrant la musique au fur et à mesure. En sachant qu’en plus des notes que vous ramassez, chaque élément du niveau (décor, plate forme, ennemis, etc.) émet lui aussi un son, complétant ainsi le morceau qui se déroule au fil de votre progression.
J’avoue que je suis assez friand de ce genre de production qui cherche à proposer une approche du jeu vidéo un peu différente. Et Sound Shapes m’a plutôt plu dans l’ensemble de part cette expérience à la fois visuelle et sonore. Certes, les musiques sont souvent composées de seulement 8 temps, les rendant parfois assourdissantes. Mais les changements entre les différentes parties du niveau permettent de briser ce sentiment de répétition. Quant aux graphismes, on nous propose de découvrir 5 univers aux directions artistiques très différentes et à l’ambiance soignée.
Mais le soucis que j’ai avec Sound Shapes, c’est que son potentiel est beaucoup trop sous-exploité. En effet, la campagne principale, bien que très poétique (surtout les derniers niveaux), ne se compose que d’une vingtaine de niveaux que l’on traverse sans la moindre difficulté. Alors certes, cela débloque un mode démence qui mettra vos nerfs à vif. Mais le problème est que ce mode va totalement à l’encontre de l’esprit de la campagne, en proposant des challenges ardus mais très classiques, et où l’interaction avec les sons et le décor deviennent complètement obsolètes!
Reste alors le mode Ecole du Rythme, qui nous propose de reconstruire un morceau à l’oreille. J’ai adoré mais il y avait seulement 12 pistes. Et enfin un éditeur de niveaux très simple d’accès mais assez difficile à maîtriser si l’on veut proposer à la communauté autre chose que des niveaux cacophoniques!!
En résumé, je pense que Sound Shapes n’est pas un jeu dénué d’intérêt, mais qu’il aurait mérité d’être un peu plus approfondi, en proposant par exemple plus de niveaux et une difficulté plus élevé. Le principe autour de l’interaction avec les sons est agréable, et tout personne un peu sensible à l’art multimédia devrait trouver facilement chaussure à son pied avec l’éditeur de niveaux. Dommage cependant que l’expérience soit si courte et qu’elle mène à un mode en opposition total avec le concept global du jeu.
Je vous propose pour clôturer cette critique une illustration autour du dernier niveau du jeu : Spirale Staircase. J’ai vraiment été sous le charme de cet univers, tant au niveau de la musique que du visuel. Je vous propose aussi un lien vers une vidéo YouTube du niveau, histoire de vous faire une idée de l’ambiance et du concept du jeu (c’est toujours plus parlant avec l’animation et le son!).
A noter que j’ai fait ce dessin sous Illustrator, chose assez rare venant de moi (je suis plus Photoshop…). Mais je trouvais que la charte graphique du niveau s’y prêtait bien. Par contre j’ai un peu galéré, ce sont vraiment 2 logiciels très différents et il faut un temps d’adaptation… Mais je pense que je retenterai l’expérience ^^
Après Titanic, deuxième séance nostalgie/émotion au cinéma avec Le Roi Lion. Ce film est une saleté : je le connais par coeur, j’ai vu la VHS des tonnes de fois mais rien à faire : je pleure à chaque fois devant ce dessin animé. La faute encore à une musique absolument sublime qui tombe toujours à point nommé!
Mais là j’ai vraiment été super laxiste pour le coup, car j’ai pleuré 4 fois, contre 2 lorsque je regarde le film tranquillement chez moi. Mais bon, j’allais pas me gêner vu qu’il y avait personne sur plus de trois rangs et qu’avec la 3D, l’écran géant et la musique à fond, on peut dire que j’étais vraiment à fond dedans!
Pour l’anecdote (parce qu’elle est tellement énorme que je suis obligé de la partager) : j’ai volontairement quitté la salle au cours du générique de fin pour « échapper » à la chanson d’Elton John Can you feel the love tonight?, histoire qu’il n’y ait pas de cinquième fois… Cependant, la radio de ma voiture, qui s’allume automatiquement quand je démarre mon moteur, était d’humeur taquine ce soir là. Elle me le paiera…
Tout ça pour dire : si vous êtes fan du Roi Lion, retournez le voir au cinéma, c’est vraiment top en 3D (et même sans, rien que de le revoir sur grand écran, c’est trop bon!).
Après Star Wars Episode I et un peu avant Le Roi Lion (depuis la semaine dernière), C’est Titanic qui fait son grand retour en salle avec un petit 3D sur l’affiche, histoire de justifier la démarche. Je suis bien sûr aller le voir : quitte à perdre 3 heures de ma vie, autant que ce soit devant un bon film. Parce que oui, moi je kiffe Titanic et j’assume!
Concernant la 3D, unique raison de cette ressortie, on est loin du foutage de tronche de Star Wars Episode I. Ici on la voit, un peu au début; beaucoup à la fin, à partir du naufrage. C’est pas la claque visuelle certes, mais cela donne un effet de profondeur assez surprenant et rend le film encore plus immersif (bien qu’entre nous soit dit, Titanic n’a jamais eu vraiment besoin de ce genre de gimmick pour être immersif!). J’avais déjà vu le film en salle à l’époque de la sortie, et c’est non sans déplaisir que j’ai à nouveau renouvelé l’expérience.
Le film est d’ailleurs toujours un modèle de rythme. Faire 3 heures sans lasser le spectateur, c’est fort. Très fort! J’irai même plus loin en disant que le rythme et tellement bon et tellement prenant, que l’on replonge dans le film en oubliant complètement qu’il est en 3D!
En résumé, revoir un tel film au cinéma, avec ou sans la 3D, reste un plaisir incommensurable! Si vous n’avez pas vu le film, foncez le voir! Si vous l’avez déjà vu, retournez-y! Un film qui ne prend pas un ride à ce point, même après 14 ans, mérite qu’on lui consacre 3 heures de son temps. Et rien que pour la musique (Putain! La musique!! James Horner mon héros!), j’ai versé ma petite larme eu les yeux humides dès les premières secondes (en fait… plutôt à chaque fois qu’il y avait le thème principal!). Quand on aime, pourquoi se gêner?
PS : Et pour tous ceux qui vont se poser la question, le truc marron sur mes genoux c’est ma veste. Parce que j’ai toujours froid dans les salles de cinéma, je la mets sur mes genoux, comme une mémé! Mais bon, j’ai chopé la crève quand même ce soir là…