L'Atelier d'AngelMJ


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Speedpainting : Monstre de Foire

Les vidéos speedpainting ont pour moi 2 objectifs distincts : vous faire découvrir les personnages originaux de mon univers, mais aussi mettre à l’honneur certains personnages de fictions dont je n’ai pas assez de matière pour réaliser tout un fanmade. Cette nouvelle vidéo entre dans la deuxième catégorie puisqu’elle met à l’honneur un personnage apparu dans l’émission Salut Les Geeks : le Directeur de l’Asile.

L’envie d’écrire une chanson sur ce protagoniste a germé lorsque j’ai commencé à réfléchir à mon projet de vidéos d’analyses sur SLG. En effet, comme je souhaite en premier lieu traiter de l’épisode 99 (qui clôture la 5e saison de l’émission), j’ai été amené à visionner plusieurs fois ce dernier où le Directeur de l’Asile est au centre du récit.
J’ai ainsi réalisé que malgré sa brève apparition, il y avait suffisamment d’éléments pour écrire un texte à son sujet. Automatiquement, la chanson Circus Monster du compositeur CircusP (titre TRÈS connu dans le milieu VOCALOID) m’a parue très adaptée avec son ambiance lugubre (parce oui, il s’agit d’un personnage très sombre). De plus au fil de mes recherches, je suis tombé sur une version remixée avec une instrumentation beaucoup plus glauque et morbide, qui collait parfaitement au personnage.

Le texte est venu assez naturellement, bien que ce ne fut pas un exercice facile. Écrire une chanson morbide est quelque chose d’assez nouveau pour moi et même si le fanmade sur Unknown Movies m’avait permis de m’y essayer, on est ici dans quelque chose de plus viscéral et intime. Je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet car je compte le faire en détails dans ma vidéo d’analyse (qui sortira normalement le mois prochain) mais en tout cas, le personnage permet d’aborder moultes sujets dont j’ai hâte de vous parler.
En l’état, le texte se focalise exclusivement sur le point de vue du Directeur qui s’adressera de manière alternée à Mathieu et à ses spectateurs. Comme d’habitude, il y a une part d’interprétation et pas mal d’allégories dans la chanson, mais je vous laisse les chercher comme des grands.

Au niveau du dessin, j’ai testé de nouvelles choses et de nouvelles techniques. Comme je voulais donner un côté légèrement horrifique à l’illustration, il m’a fallu travaillé plus en détails le jeu des ombres et des lumières. Sur ce point, je tiens particulièrement à remercier Dunklayth qui a été de bons conseils. Il m’a fallu à peu près 4 heures pour terminer ce dessin et j’ai essayé de garder un maximum d’étapes de création dans la vidéo (je vous ai épargné les retouches longues et sans grand intérêt).

Sur ce, je vous laisse prendre connaissance de la vidéo. Quelques dernières infos tout de même : ça spoile la fin de la Saison 5 de SLG et comme dit, les paroles sont légèrement morbides. Bon visionnage !

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Speedpainting : Poupée Vivante

Comme je l’avais annoncé dans ma dernière FAQ, voici la première vidéo d’un nouveau concept : les speedpaintings. Désirant vous proposer plus de contenu sur la chaîne et cherchant également à m’améliorer en chant, montage, dessin, etc. j’ai trouvé que ce format pouvait être la solution idéale. Sur ce, penchons nous un peu sur son contenu.

A force de faire des fanmades sur les vidéastes, il m’est venu l’envie de réaliser des titres un peu plus personnels. Ce premier speedpainting est donc l’occasion de commencer à vous présenter en chanson les personnages de mon projet BD en cours de reboot : Whisper in the Dark.
Qui dit reboot, dit quelques changements. Si Ashley reste la protagoniste principale et sera au centre des premiers chapitres qui sortiront, j’ai choisi d’introduire un nouveau personnage inédit : Yuu. Son histoire sera développée en parallèle de celle d’Ashley (sans doute sur 2 ou 3 chapitres) et me permettra d’aborder une thématique qui m’interpèle depuis quelques temps : le star system et l’étrange relation qui lie les vedettes à leur public. Quelques explications à ce sujet.

Je n’ai jamais été « fan » au sens où on l’entend généralement. Je me suis rarement intéressé à la vie privée des vedettes et ce quelqu’en soit l’univers (musique, cinéma, etc.). Mon point de vue a changé dès lors que j’ai mis un pied dans l’univers de YouTube et des vidéos sur Internet. A ma grande surprise, j’ai découvert qu’on y retrouvait à peu près les mêmes codes et problématiques que dans les autres médias (j’irais même jusqu’à dire que c’est encore un cran au dessus, les vidéastes se voulant beaucoup plus proches de leur public). Mais c’est véritablement la Vidéo City (un évènement qui réunissait les gros vidéastes du Web l’année dernière) qui m’a donné envie d’aborder le sujet.
J’ai alors commencé à me questionner sur le rapport créateur/fan et sur les thématiques qui pouvaient en ressortir. Et j’ai porté mon dévolu sur le lien affectif qui peut se créer bon gré mal gré entre chacune des parties. Ce premier speedpainting expose donc le point de vue de la « star ». Il sera couplé avec une autre vidéo qui sortira plus tard dans l’année, qui lui exposera le point de vue du « fan ».

Je n’ai pas l’intention de vous pondre une analyse sur le texte et vous laisse le soin de voir ce que vous pouvez en tirer. J’ai juste cherché à faire en sorte que les paroles traduisent la complexité de ce type de relation, ainsi que les sentiments qui peuvent en découler. Le reste est à votre libre interprétation.

Pour le choix de la piste musicale, j’ai enfin pu réaliser une cover sur un titre du compositeur DECO*27. Je suis raide dingue de ses productions que j’affectionne autant au niveau musicale qu’au niveau des textes. J’ai porté mon dévolu sur la chanson Love Doll. Parlant d’un amour contrarié (c’est souvent le cas dans les titres de DECO*27), le morceau traduit bien le dilemme de cœur du personnage et les émotions qu’il engendre. Concernant l’adaptation des textes, j’ai tenté de faire honneur à ceux d’origine en conservant des tournures de phrases, ainsi que la structure de certains passages.

Sur ce, je vous laisse apprécier cette première vidéo. A noter que ce dessin sera également disponible en carte postale sur mon stand à Japan Expo, qui aura lieu en Juillet. Bon visionnage !


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Les Misérables : Ho… Misère…

Je n’ai rien contre les films musicaux. D’ailleurs, deux de mes films préférés sont des films musicaux, à savoir Moulin Rouge et, dans un tout autre concept, Hairspray. Donc lorsque que l’on m’a mis en garde vis-à-vis du film Les Misérables, adaptation de la célèbre comédie musicale de Broadway, j’ai fait fi des remarques et me suis rendu, innocent et inconscient, à ma séance du Vendredi soir, ravi au passage de voir que le film était proposé en VO uniquement. Et je dois l’admettre devant vous : Les Misérables est un film qui m’a fait du mal.

Comprenons-nous. Je savais que le film était chanté (comédie musicale oblige…). Cependant, je ne m’attendais pas à ce que le film soit chanté à 99%!! Là où d’autres films sont une alternance de textes dans lesquels s’incrustent les fameuses chansons, Les Misérables est entièrement chanté, toutes les répliques, toutes les interventions des personnages, qu’ils soient secondaires ou principaux… Ca chante tout le long, sans arrêt et pour tout et n’importe quoi!
Alors oui, certains me diront qu’il fallait s’y attendre, mais le problème va bien plus loin. Cela devient un véritable handicap pour le film.

Le problème avec la production de Tom HOOPER, c’est que son format détruit complètement le rythme du film. Là où d’autres insèrent les chansons dans une continuité en faisant avancer l’histoire, ici chaque envolée lyrique fait office de monologue. Comprenez par là que la plupart du temps, vous vous tapez un plan fixe du personnage pendant qu’il pousse la chansonnette, et cela à une seule et unique prise. Bon certes, ça montre que les acteurs se donnent à fond vu qu’ils doivent chanter le texte d’une traite, mais le spectateur pendant ce temps, ben il se fait chier. Car oui, regardez Hugh JACKMAN faire des allers-retours dans un couloir pendant 5 minutes, ça n’a rien de passionnant!
Cela pourrait encore passer si ces scènes ne parsemaient pas l’intégralité du récit. Mais elles sont majoritaires et hormis la chanson des Thénardier qui elle, pour le coup, se laisse écouter car bien mise en scène, les 2h30 de film paraissent une éternité, et j’ai regardé l’horloge de mon portable de manière frénétique passée la première heure de projection.

Pourtant, en terme de forme, le film avait tout pour plaire : une casting mega sexy (JACKMAN, CROWE, HATHAWAY, etc.) et des décors et des costumes pas dégueulasses du tout… Mais le rythme est complètement plombé par les chansons qui déstructurent le récit. Je pense que le réalisateur a voulu être beaucoup trop fidèle à la comédie musicale d’origine. Or on ne va pas voir un film comme on va voir une comédie musicale. Les Misérables est de ce fait un véritable supplice, un récit fort massacré par une surabondance de chansons à connotation lyrique (et oui, JACKMAN peut monter très haut dans les aigus…) plombant complètement la narration en multipliant les monologues et les plans fixes.
Après, je pense que certaines personnes sensibles à ce style de récit et de musique peuvent y trouver leur compte et rentrer pleinement dans le film. Mais moi, j’ai énormément souffert durant 2h30 est j’espère m’en remettre rapidement…

C029-MisereTherapy