Annoncée depuis la sortie de Poupée Vivante, voici une nouvelle vidéo speedpainting vous présentant un autre personnage de Whisper in The Dark : Jason.
À la différence de Yuu qui est un personnage inédit de mon projet de reboot, Jason est présent depuis le début (j’en avais fait la présentation ici). Toutefois, toujours dans le contexte du reboot, j’ai pris la décision de lui donner un autre rôle et de le placer dans une toute autre situation.
Jason, désormais un jeune salarié tout ce qu’il y a de plus ordinaire, va être amené à croiser la route de Yuu. Tombé raide dingue amoureux de la chanteuse, il va devoir lutter contre ses sentiments qu’il sait impossible à satisfaire. Le thème de la vidéo va tourner autour de cela.
Réaliser cette cover n’a pas été simple. Car bien que j’avais décidé depuis longtemps d’écrire une chanson réponse à Poupée Vivante, j’ai réalisé quelque chose lors de son élaboration : c’est la première fois que j’écris une chanson d’amour. Cela va peut être vous faire sourire, mais je n’y avais pas pensé de prime abord et il s’avère que ce fut un exercice d’écriture très différent de mes autres projets.
Il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour trouver les bons mots et retranscrire les émotions du personnage, ainsi que leur complexité. En effet, je souhaitais faire ressortir le combat intérieur de ce dernier, conscient que sa situation est sans issue réaliste, mais qui n’arrive pas à faire le deuil de ses sentiments.
Afin de coller au mieux à cette ambiance, j’ai choisi d’écrire la chanson sur le titre de DECO*27 Anti Beat. Non seulement cela permet à la chanson de bien fonctionner avec Poupée Vivante (vu que c’est le même compositeur), mais les paroles d’origines collent parfaitement à la situation (ça parle d’un amour très conflictuel qui se transforme presque en haine).
Au niveau du dessin, j’ai essayé de travailler au maximum l’ambiance. Je n’ai donc pas trop fait de zèle au niveau de la composition et me suis concentré sur le jeu des ombres et des lumières. Je voulais qu’aux travers d’elles, on perçoive la mélancolie du personnage.
J’espère en tout cas que cette nouvelle vidéo vous plaira. S’il n’y a pas de gros changement dans mon planning, l’histoire de Jason et Yuu sera présentée après l’arc sur Ashley (qui comptera normalement 2 chapitres). Dès que j’ai plus d’infos, je vous tiens au courant.
Les vidéos speedpainting ont pour moi 2 objectifs distincts : vous faire découvrir les personnages originaux de mon univers, mais aussi mettre à l’honneur certains personnages de fictions dont je n’ai pas assez de matière pour réaliser tout un fanmade. Cette nouvelle vidéo entre dans la deuxième catégorie puisqu’elle met à l’honneur un personnage apparu dans l’émission Salut Les Geeks : le Directeur de l’Asile.
L’envie d’écrire une chanson sur ce protagoniste a germé lorsque j’ai commencé à réfléchir à mon projet de vidéos d’analyses sur SLG. En effet, comme je souhaite en premier lieu traiter de l’épisode 99 (qui clôture la 5e saison de l’émission), j’ai été amené à visionner plusieurs fois ce dernier où le Directeur de l’Asile est au centre du récit.
J’ai ainsi réalisé que malgré sa brève apparition, il y avait suffisamment d’éléments pour écrire un texte à son sujet. Automatiquement, la chanson Circus Monster du compositeur CircusP (titre TRÈS connu dans le milieu VOCALOID) m’a parue très adaptée avec son ambiance lugubre (parce oui, il s’agit d’un personnage très sombre). De plus au fil de mes recherches, je suis tombé sur une version remixée avec une instrumentation beaucoup plus glauque et morbide, qui collait parfaitement au personnage.
Le texte est venu assez naturellement, bien que ce ne fut pas un exercice facile. Écrire une chanson morbide est quelque chose d’assez nouveau pour moi et même si le fanmade sur Unknown Movies m’avait permis de m’y essayer, on est ici dans quelque chose de plus viscéral et intime. Je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet car je compte le faire en détails dans ma vidéo d’analyse (qui sortira normalement le mois prochain) mais en tout cas, le personnage permet d’aborder moultes sujets dont j’ai hâte de vous parler.
En l’état, le texte se focalise exclusivement sur le point de vue du Directeur qui s’adressera de manière alternée à Mathieu et à ses spectateurs. Comme d’habitude, il y a une part d’interprétation et pas mal d’allégories dans la chanson, mais je vous laisse les chercher comme des grands.
Au niveau du dessin, j’ai testé de nouvelles choses et de nouvelles techniques. Comme je voulais donner un côté légèrement horrifique à l’illustration, il m’a fallu travaillé plus en détails le jeu des ombres et des lumières. Sur ce point, je tiens particulièrement à remercier Dunklayth qui a été de bons conseils. Il m’a fallu à peu près 4 heures pour terminer ce dessin et j’ai essayé de garder un maximum d’étapes de création dans la vidéo (je vous ai épargné les retouches longues et sans grand intérêt).
Sur ce, je vous laisse prendre connaissance de la vidéo. Quelques dernières infos tout de même : ça spoile la fin de la Saison 5 de SLG et comme dit, les paroles sont légèrement morbides. Bon visionnage !
Comme je l’avais annoncé dans ma dernière FAQ, voici la première vidéo d’un nouveau concept : les speedpaintings. Désirant vous proposer plus de contenu sur la chaîne et cherchant également à m’améliorer en chant, montage, dessin, etc. j’ai trouvé que ce format pouvait être la solution idéale. Sur ce, penchons nous un peu sur son contenu.
A force de faire des fanmades sur les vidéastes, il m’est venu l’envie de réaliser des titres un peu plus personnels. Ce premier speedpainting est donc l’occasion de commencer à vous présenter en chanson les personnages de mon projet BD en cours de reboot : Whisper in the Dark.
Qui dit reboot, dit quelques changements. Si Ashley reste la protagoniste principale et sera au centre des premiers chapitres qui sortiront, j’ai choisi d’introduire un nouveau personnage inédit : Yuu. Son histoire sera développée en parallèle de celle d’Ashley (sans doute sur 2 ou 3 chapitres) et me permettra d’aborder une thématique qui m’interpèle depuis quelques temps : le star system et l’étrange relation qui lie les vedettes à leur public. Quelques explications à ce sujet.
Je n’ai jamais été « fan » au sens où on l’entend généralement. Je me suis rarement intéressé à la vie privée des vedettes et ce quelqu’en soit l’univers (musique, cinéma, etc.). Mon point de vue a changé dès lors que j’ai mis un pied dans l’univers de YouTube et des vidéos sur Internet. A ma grande surprise, j’ai découvert qu’on y retrouvait à peu près les mêmes codes et problématiques que dans les autres médias (j’irais même jusqu’à dire que c’est encore un cran au dessus, les vidéastes se voulant beaucoup plus proches de leur public). Mais c’est véritablement la Vidéo City (un évènement qui réunissait les gros vidéastes du Web l’année dernière) qui m’a donné envie d’aborder le sujet.
J’ai alors commencé à me questionner sur le rapport créateur/fan et sur les thématiques qui pouvaient en ressortir. Et j’ai porté mon dévolu sur le lien affectif qui peut se créer bon gré mal gré entre chacune des parties. Ce premier speedpainting expose donc le point de vue de la « star ». Il sera couplé avec une autre vidéo qui sortira plus tard dans l’année, qui lui exposera le point de vue du « fan ».
Je n’ai pas l’intention de vous pondre une analyse sur le texte et vous laisse le soin de voir ce que vous pouvez en tirer. J’ai juste cherché à faire en sorte que les paroles traduisent la complexité de ce type de relation, ainsi que les sentiments qui peuvent en découler. Le reste est à votre libre interprétation.
Pour le choix de la piste musicale, j’ai enfin pu réaliser une cover sur un titre du compositeur DECO*27. Je suis raide dingue de ses productions que j’affectionne autant au niveau musicale qu’au niveau des textes. J’ai porté mon dévolu sur la chanson Love Doll. Parlant d’un amour contrarié (c’est souvent le cas dans les titres de DECO*27), le morceau traduit bien le dilemme de cœur du personnage et les émotions qu’il engendre. Concernant l’adaptation des textes, j’ai tenté de faire honneur à ceux d’origine en conservant des tournures de phrases, ainsi que la structure de certains passages.
Sur ce, je vous laisse apprécier cette première vidéo. A noter que ce dessin sera également disponible en carte postale sur mon stand à Japan Expo, qui aura lieu en Juillet. Bon visionnage !
Si à la base Les Filles du Mois sont là pour m’exercer à dessiner différents personnages féminins, c’est aussi devenu un prétexte pour vous parler d’univers un peu moins connu (comme j’ai pu le faire avec Alex par exemple). Et à l’occasion du mois de Mars, j’aimerais vous présenter une chanteuse dont je suis le travail depuis maintenant 2 ans : Reol.
Rapide présentation : Reol est ce qu’on appelle une Utaite. C’est le terme utilisé pour désigner les personnes qui chantent majoritairement des covers de musique VOCALOID et qui les postent ensuite sur Nico Nico Douga, le Youtube japonais. Si elle a commencé avec des reprises, elle a été mise sur le devant de la scène grâce à ses collaborations avec le compositeur Giga-P (vous savez, le type derrière les instrus de mes fanmades du Geek et du Patron). C’est en effet elle derrière les paroles de +Boy ou Gigantic O.T.N. (oui, cette chanson a été écrite par une femme XD) et bien d’autres titres.
A l’heure actuelle, en plus de continuer ses activités d’Utaite, Reol a sorti deux albums au Japon : le premier est composé exclusivement par Giga-P, et le second qui est un album de morceaux inédits.
Maintenant que les présentations sont faites, laissez moi vous expliquer pourquoi j’adore cette chanteuse. Pour commencer, je trouve qu’elle a une voix vraiment très atypique. Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’un logiciel de synthèse vocal car chantant majoritairement sur les titres très pop/électro de Giga-P, l’autotune est de mise. De plus, son débit de paroles étant assez élevé, j’avais des doutes quant au fait qu’il s’agisse d’une vraie voix (et après je me suis rappelé que c’était une japonaise °^°).
Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai découvert que non, ce n’est pas une voix de synthèse mais bien d’une chanteuse tout ce qu’il y a de plus humaine. Cela a rendu sa voix d’autant plus charmante. Comme dit plus haut, elle est très atypique dans le fait que malgré ses 20 ans bien passés, Reol a une voix très androgyne qui donne aux morceaux qu’elle interprète une aura particulière. Mais c’est surtout sa manière d’interpréter les titres VOCALOID qui lui donne toute sa superbe : quand elle chante, on sent qu’elle y met du coeur et rend certains morceaux beaucoup plus forts et punchy. Du coup, je préfère systématiquement (à quelques exceptions près) ses covers aux versions originales, tellement elle y appose sa patte artistique.
Et enfin, j’ai été très heureux de la voir sortir un album solo complètement inédit. Car je pense qu’elle a un univers vocal assez fort et identifiable pour ne pas se limiter à de la cover. J’espère donc un jour arriver à faire l’acquisition de son album qui n’est disponible qu’au Japon pour le moment (et la case import est encore bien trop onéreuse à mon goût).
Si vous avez envie de découvrir son travail, je vous laisse le lien vers sa chaîne officielle YouTube (ça reste toujours plus simple d’accès que Nico Nico). J’espère qu’il vous plaira.
Et bien, en voilà une qui se sera fait attendre. Mais comme souvent, il suffit d’un peu de patience. Mesdames, messieurs, je suis très heureux de vous présenter ma 6e vidéo fanmade sur l’univers de YouTube. Et ce coup ci, point de Salut les Geeks car j’ai décidé de mettre en avant le travail d’un autre vidéaste : InThePanda et sa web série Unknown Movies.
Avant de vous parler de ma vidéo, quelques mots sur la série : Unknown Movies est une émission mélangeant fiction et chronique cinéma. Nous suivons le quotidien d’un Tueur en série assez atypique : passionné de cinéma et frustré par la convenance dans lequel le média glisse jour après jour, il présente à ses victimes un film peu connu avant que ces dernières ne passent de vie à trépas. Durant son parcours, il croisera d’autres personnages partageant ou non ses convictions. La série compte actuellement 2 saisons et une 3e a été évoquée sur la chaîne du vidéaste.
Je m’étais intéressé au travail d’InThePanda car il parlait de cinéma de manière plutôt atypique. Et bien que les films présentés ne sont pas à mettre entre toutes les mains, j’appréciais de développer ma culture cinématographique et découvrir quelques perles. En parallèle de ça, sa volonté de mélanger le tout à de la fiction m’a interpellé. Si le jeu d’acteur laisse parfois à désirer et qu’il y a des maladresses de mises en scène, il y a une vraie intention derrière tout ça et les thématiques soulevées se révèlent très intéressantes.
Et c’est pour cela que j’ai souhaité faire ce fanmade afin de l’encourager à continuer. Car malgré son jeune âge, InThePanda dispose d’un gros potentiel que j’espère continuer à voir évoluer sur YouTube.
Concernant ma vidéo maintenant, il est clair que vous manquera peut-être quelques clés de compréhension si vous n’avez pas encore vu la série dont elle est tirée. Mais j’espère toutefois que vous l’apprécierez malgré tout et que cela vous donnera envie de la découvrir (attention toutefois, le premier épisode est assez… spécial et n’est pas représentatif du reste de la série donc ne restez pas bloqués dessus, ce serait dommage).
Commençons par la musique et les paroles. J’ai choisi ce coup ci un titre du compositeur Jin : Outer Science. Cela faisait un moment que je souhaitais écrire quelque chose sur cette piste qui est une de mes préférées du Kagerou Project (projet dont fait partie la chanson d’origine). Si cette dernière ne parle pas de cinéma, je trouvais que l’aspect morbide qui s’en dégageait collait bien à l’ambiance d’Unknown Movies.
Pour les paroles, j’ai pris le parti de décrire l’évolution de la mentalité du Tueur. Il s’adresse tour à tour à ses victimes, ses poursuivants, ses alliés, etc. jusqu’à arriver au dénouement de la Saison 2 qui l’amènera à une remise en question sur ses agissements et sur leur sens. Les paroles sont ainsi très narratives et m’ont demandé un travail très différent des autres fanmades (même si 85 tendait légèrement vers cet aspect). Il fallait aussi que j’arrive à retranscrire les pensées du Tueur et réussir à créer un empathie autour d’un personnage qui est loin d’être foncièrement mauvais.
Les dessins maintenant. On peut dire que ce fut athlétique. Presque 110 dessins à sortir, dont une bonne partie animés, c’est clairement le projet qui m’a donné le plus de fil à retordre. J’avoue avoir été très éprouvé durant leur élaboration, surtout que j’ai été malade depuis le début d’année et que cela n’a pas simplifié les choses.
Il y avait en plus de cela pas mal de nouveaux paramètres à prendre en compte : nouveaux (et nombreux) personnages à dessiner, une volonté de mise en scène, et surtout parvenir à montrer l’évolution du personnage au travers de ses expressions. Bref, un boulot assez titanesque mais je suis content d’y être arrivé !
Quant au montage, ce fut un peu le moment de détente après tout ça (même si mon Mac commence à sérieusement tirer la langue aux vues de ce que je demande à After Effects d’effectuer). J’ai tenté pas mal de nouvelles choses et c’est ma vidéo avec le rythme le plus soutenu. Cela n’a fait que confirmer mon amour pour cette partie de la création d’un fanmade et c’est ce qui me pousse à continuer à développer d’autres projets. Mais on en reparlera bientôt.
Sur ce, assez parlé je vous laisse découvrir mon dernier (gros) bébé. J’en profite pour remercier encore mes tipeurs qui, grâce à leur soutien, me permettent de continuer à enregistrer les morceaux en studio et prendre des cours chants (oui, oui, je prends des cours de chant maintenant). Bon visionnage °^°
Après plus de 3 mois de travail intensif, dont un mois de Mai aux nuits relativement courtes, je suis très heureux de vous présenter ma nouvelle vidéo fanmade. Toujours sur l’émission Salut Les Geeks, la particularité de cette dernière production, par rapport à ses consoeurs, est de ne pas être centrée sur un personnage, mais sur un épisode en particulier, à savoir l’épisode 85, Traumatisme, Rideau, Fin, sorti le 1er Août 2014 et qui clôturait la 4e saison du célèbre webshow de Mathieu SOMMET.
Cet épisode marque une étape importante dans mon appréciation du travail du vidéaste. En effet, si j’avais une vraie sympathie pour ses réalisations (j’avais déjà sorti 2 fanmades à ce moment là), les choses ont pris une dimension toute autre pour moi après avoir vu le fameux SLG 85. J’en suis venu à ne plus considérer Mathieu SOMMET comme un Youtubeur parmi tant d’autres, mais comme quelqu’un avec un vrai potentiel de création, quelqu’un capable de surprendre en s’illustrant dans un autre registre, dans une dimension plus difficile et moins évidente que l’humour. Quelqu’un qui, d’ici quelques années, pourrait proposer sur Internet un contenu qui sorte vraiment du lot et s’inscrivant dans la durée. Je voulais donc marquer ce changement au travers de cette vidéo.
Faire un fanmade uniquement sur l’épisode 85 me trottait dans la tête depuis des mois, bien avant que je ne sorte LaRengaine du Hippie. Seulement, plus le projet avançait et plus j’étais conscient de la grosseur de ce dernier et de mon incapacité à le mener à bien. Je voulais pratiquer encore et encore le dessin pour commencer à voir des progrès dans mon style et dans ma maîtrise des logiciels.
Cependant, les mois passant et réalisant que sortir la vidéo trop tard aurait un impact sur son appréciation (ce qui est peut être déjà le cas mais tant pis…), j’ai finalement décidé d’y aller au culot et de me lancer dans l’élaboration de ce projet hommage. Car oui, si je fais ces vidéos avant tout pour me faire plaisir, c’est surtout ici une manière pour moi de dire à Mathieu SOMMET tout le bien que je pense de son travail et de l’encourager avec ce qui est pour moi l’outil le plus concret, à savoir le dessin.
Concernant le choix de la musique Vocaloid, il risque de surprendre les connaisseurs, mais n’est pas non plus complètement anodin pour moi. J’ai porté mon dévolu sur un titre de Neru, un compositeur que j’affectionne beaucoup pour ses mélodies rocks et mélancoliques, autour de sujets relativement lourds. Il s’agit de The Lost One’s Weeping, un titre sorti en 2013 et qui est pour moi le meilleur morceau produit par l’artiste à ce jour.
Et j’en vois déjà certains lever les sourcils : pourquoi avoir choisi cette chanson dont le sujet principal est l’acharnement scolaire au Japon? Effectivement, mon choix peut paraître incongru. Cependant, cette chanson va beaucoup plus loin que ce thème. Lorsque l’on se penche sur les paroles, il est surtout question de l’identité et de ce qui fait l’individualité des personnes. En effet, le compositeur dénonce le système scolaire japonais en critiquant le fait que les jeunes passent leur temps à étudier, passant complètement à côté de leur potentiel et perdant peu à peu leur personnalité et leur singularité. Ils deviennent ainsi des adultes bien instruits, mais sans aucune distinction.
Vous l’aurez compris, cette chanson parle finalement plus de l’identité qu’autre chose, et je la trouve donc adéquate pour parler de l’épisode 85. Mathieu y avait choisi de traiter la thématique de ses personnalités multiples au premier degrès, posant ainsi des questions sur leur existence, mais aussi sur sa propre identité à lui. Des pistes de réflexion sur des thèmes que j’affectionne tout particulièrement, et que je souhaitais mettre en image sur cette composition, d’autant que j’aime énormément sa structure musicale, sa mélodie, ainsi que la manière dont sont construites les paroles.
J’ai donc écrit mon texte en tenant compte de tous ces paramètres. Ainsi, ceux qui connaissent la chanson d’origine remarqueront que j’ai gardé des points de similitude au niveau des paroles et de leur structure, basée en grande partie sur des questions sans réponses. J’ai choisi d’imaginer le discours que pourrait tenir Mathieu à ses ravisseurs, eux qui l’ont enfermé et qui remettent en doute ce qu’il semble être, lui et ses acolytes.
Est alors arrivé le plus gros du travail : les dessins. Souhaitant réaliser quelque chose d’un peu plus narratif, tout en cherchant à m’approprier le contenu de l’épisode (histoire de ne pas proposer un bête copier/coller), j’ai établi un story-board afin de me faire une idée de la quantité de dessin à sortir. Quand j’ai vu que mon storyboard contenait plus de 100 dessins, j’avoue avoir un peu petit coup de déprime, me disant que je n’arriverai jamais à abattre un tel travail avant que la Saison 5 ne se termine, surtout avec ma formation en parallèle.
Pourtant, j’ai pris mon courage à deux mains et me suis lancé dans le projet malgré tout. Je l’ai fait en sachant que je ne parviendrai peut être pas au bout, mais que cela en valait toutefois la peine.
Et les dessins ont commencé à se succéder. Alors qu’il me fallait d’habitude une soirée pour faire 2 voir 3 dessins, je me suis retrouvé à produire entre 4 à 5 dessins par soir. J’avoue avoir été le premier surpris par ma productivité. D’autant plus que j’ai choisi de faire des décors pour cette vidéo, et que la thématique assez sombre me demandait un traitement des expressions faciales beaucoup plus délicat qu’à l’accoutumée (surtout après 2 fanmades avec des personnages portant des lunettes de soleil!).
Et donc contre toute attente, voilà que tous les dessins prévus ont vu le jour. Je crois que je ne réalise pas encore bien ce qu’il s’est passé. Toujours est-il que cela m’a permis de construire une vidéo avec énormément de visuels, le tout au service d’un montage que j’ai voulu plus cinématographique et moins statique.
Je me rends compte que cet article commence à être long, mais rassurez-vous, je n’ai plus rien à rajouter. Voici donc le projet le plus colossal que j’ai réalisé à ce jour. J’espère qu’il vous plaira. N’hésitez pas à laisser un commentaire sur la vidéo et/ou la partager si mon travail vous a plu.
Je terminerai en remerciant mes contributeurs sur Tipeee, qui m’ont permis d’enregistrer la partie son en studio. Je suis réellement touché par votre soutien financier et pour le regard positif que vous avez sur mes productions. Merci encore.
Nous voici déjà à la fin de l’année 2014 et je me retrouve à vous présenter ma 4e vidéo sur l’univers de SLG. Déjà 4… La vache. Je me demande parfois où je trouve le temps et l’énergie pour réaliser ces compositions avec mes occupations annexes! Toujours est-il que la voilà, pile à l’heure avant le passage en 2015, la vidéo sur le personnage le plus atypique de Salut Les Geeks : Le Hippie.
J’aime beaucoup le Hippie. En plus d’être toujours très drôle, c’est un personnage vraiment attachant et qui est une véritable plus-value depuis les tous premiers épisodes. Sauf que, au moment de me pencher sur une vidéo en son honneur, je me suis trouvé bien embêté. Car finalement… Qu’est ce que l’on peut bien raconter sur le Hippie? L’homme au chapeau a beau être très drôle et être indispensable à l’émission, il est celui qui possède le moins de background et le moins de matière pour écrire toute une chanson sur sa personne. Mais je suis du genre à aimer les défis. J’ai donc retroussé mes manches et me suis creusé les méninges pour proposer une vidéo digne de ce nom au grand consommateur de canna… heu… de rhubarbe de l’Internet!
Commençons par le choix de la chanson Vocaloid. En épluchant les différentes musiques sur lesquelles je souhaitais faire des fanmades (et je commence à en avoir un paquet… Merci Piapro), une a tout particulièrement attiré mon attention : Matryoshka. Sortie en 2010 et composée par HACHI (de son vrai nom Kenshi YONEZU), il s’agit d’une chanson très populaire dans l’univers Vocaloid car c’est un des titres à avoir atteint le million de vues sur NicoNico sur un laps de temps très court. J’ai choisi cette chanson pour plusieurs raisons : la première est que j’adore le travail d’HACHI, que ce soit ses productions Vocaloid, ou les albums qu’il produit sous son propre label. Il possède un style que j’affectionne beaucoup, et à en plus le culot d’illustrer lui-même ses clips avec une patte graphique qui me charme au plus haut point! Bref, je vous encourage vivement à vous intéresser au travail de cet artiste, cela vaut vraiment le coup.
L’autre raison de mon choix est que je trouve Matryoshka particulièrement adaptée au Hippie. Vocaloid Wiki décrit très bien la chanson (traduction non littérale) : « Une composition rock alternatif chaotique et addictif, dont les paroles, à la fois ridicules, vagues ou sans sens particulier, donne à la chanson un sentiment fou et psychotique, le tout avec une légère note de mélancolie ». Je trouve que cela décrit très bien le personnage.
Pour les paroles justement, j’ai vraiment dû me creuser la tête. Le Hippie se caractérise par ses nombreuses répliques devenues cultes, dont la célèbre : « T’en as trop pris, Gros! ». Bien que je ne voulais pas utiliser bêtement cette phrase, j’ai tout de même construit la chanson autour d’elle, en faisant le pivot du clip, ainsi que le titre du fanmade. Et je suis vraiment satisfait du résultat : les paroles sont à la fois cohérentes et farfelues, la chanson permet de placer la fameuse réplique intelligemment et le tout me semble ainsi refléter la complexité du personnage. Et j’ai volontairement choisi d’utiliser un langage assez soutenu, car mine de rien, le Hippie ne parle pas comme un simplet et j’ai été surpris, en revisionnant les épisodes de SLG (oui, je le fais à chaque fanmade), de voir qu’il utilise un vocabulaire plutôt fourni, en parallèle de ses éternelles répliques sans queue ni tête.
En ce qui concerne le montage, j’ai choisi de le faire exclusivement sous After Effects, surtout que j’ai, depuis ma formation, la dernière version qui est plutôt stable (même si ça a pas mal planté quand même…). J’ai encore découvert énormément de choses sur ce logiciel et me dit qu’il a vraiment matière à faire des choses très sympathiques avec. Pour le Hippie, j’ai voulu ne pas trop en faire, vu le personnage et le style de la musique. C’est donc assez sobre visuellement, mais par contre, c’est la vidéo où il y a le plus d’animations. Quant aux dessins, il y en a une cinquantaine, soit beaucoup plus que pour le Patron. En fait, je sens que j’ai vraiment progressé à ce niveau depuis quelques mois car j’ai produit beaucoup de dessins, et assez rapidement (surtout vu le nombre de détails qu’il y a sur le Hippie!). Bref comme toujours, ces vidéos me font réellement progresser sur de nombreux points, tout en me permettant de faire honneur à l’univers de Mathieu et lui offrir un travail de qualité.
Donc encore une fois, je me suis éclaté à faire cette vidéo. Je pense sans mentir qu’il s’agit du fanmade sur lequel j’ai, pour le moment, pris le plus de plaisir. J’espère en tout cas que cela se ressentira, d’autant que je sais que vous êtes maintenant nombreux à attendre mes productions. Et c’est aussi une sorte de cadeau de Noël un peu en retard pour Mathieu qui s’est bien démené depuis la rentrée pour nous offrir des épisodes variés et de qualité. Merci encore à lui (et à Alexis) pour leur excellent travail!
Sur ce, je vous souhaite un bon visionnage et n’oubliez pas que la consommation abusive de Rhubarbe est dangereuse pour la santé… ou pas ^^’
Après 3 semaines de soirées et de week-end complets passés devant mon écran, je suis très fier et heureux de vous présenter mon deuxième fanmade sur l’émission SLG. Un fanmade plutôt particulier puisqu’il concerne un ancien personnage que Mathieu SOMMET n’utilise plus : Le Prof. Et de ce fait, à la différence de La Complainte du Geek, le ton n’est absolument pas le même.
Mais avant de vous parler du fanmade en lui-même, je suis obligé de vous parler un peu de la musique que j’ai choisi pour cette vidéo. Une musique particulière et singulière, qui pourtant s’est présentée comme une évidence lorsque le choix de faire une chanson sur Le Prof s’est fait dans mon esprit.
Sortie en 2008, la chanson s’appelle The Disappearance of Hatsune Miku et a été produite par CosMo. C’est une chanson extrêmement connue dans le milieu du Vocaloid et va bientôt atteindre les 6 millions de vues sur NicoNico (ce qui est beaucoup, le site n’étant pas aussi international que peut l’être YouTube).
Pourtant, ma première rencontre avec cette chanson a été assez brutale. Car elle a une singularité, marque de fabrique du producteur CosMo, c’est qu’à certains moments le Vocaloid (ici Hatsune Miku) chante au rythme maximale qu’il est possible d’atteindre avec le logiciel, à savoir 240 bpm! Du coup, quand on attaque la chanson, on est accueilli par un brouhaha incompréhensible (car non seulement ça va vite, mais couplé avec une voix Vocaloid japonaise… whoa…) qui m’a tout de suite bloqué et je n’ai jamais réussi à aller au bout de la chanson. J’ai donc laissé cette production de côté à ce moment-là.
Puis j’ai été confronté une deuxième fois à cette chanson. Lors de mon voyage au Japon, j’ai fait l’acquisition du jeu vidéo Project Diva Extend sur PSP (un jeu de rythme sur les Vocaloid dont j’ai déjà parlé ici). Et bien figurez-vous que la chanson faisait partie de la playlist du jeu! « Zut! » me dis-je « Je vais devoir me farcir cette chanson inaudible! ». Et pourtant… A force de la faire, encore et encore, pour avoir la meilleure mention possible, je suis complètement tombé amoureux de ce morceau.
Oui, je sais que ça peut paraître fou, mais plus je l’écoutais, plus je l’appréciais. Déjà, on se rend compte que le producteur n’a pas fait n’importe quoi et qu’une fois que l’on a assimilé la structure de la chanson, on découvre une production bien construite et bien écrite. Surtout que, mis à part les passages à « 240 bpm », la mélodie est vraiment très belle et retranscrit bien la mélancolie du morceau (le sujet est la désinstallation du logiciel Vocaloid d’un ordinateur).
Il est donc clair que c’est une chanson très particulière, et je suis conscient que les personnes déjà hermétiques au Vocaloid vont s’enfuir en courant en l’écoutant. Mais pourquoi l’avoir choisie pour le fanmade sur Le Prof? Et bien le choix s’est fait très naturellement. Lorsque j’ai décidé de faire un second fanmade après celui sur Le Geek, je n’ai pas décidé tout de suite qui serait le prochain personnage mais ai commencé à trouver une chanson pour chacun (les anciens comme les actuels).
Quand est venu le moment de choisir un morceau pour Le Prof, The Disappearance s’est présentée d’elle-même. Je trouvais en effet que l’on pouvait voir pas mal de similarités entre le personnage et la chanson. Une personnalité de SLG qui a disparu, qui était parfois présentée comme une machine… Et puis je trouvais sympa de se demander ce que devenaient les personnages que Mathieu ne faisait plus apparaître.
Ainsi est née La Disparition du Prof, une chanson qui décrit, selon mon point de vue, l’absence du personnage depuis la 4e saison de SLG. Bien qu’ayant pris des libertés pour faire quelque chose de cohérent (j’ai par exemple complètement éclipsé le personnage de La Fille), j’ai essayé d’écouter au maximum les propos de Mathieu concernant Le Prof (principalement dans les FAQ) pour tenter de me rapprocher de la réalité.
La chanson, ainsi que le clip, contiennent pas mal de passages que chacun est libre d’interpréter comme il le souhaite. Je trouvais en effet sympa de laisser planer une part de mystère sur le personnage ainsi que sur son funeste destin. Alors certes, ce n’est pas une chanson très joyeuse et on est à l’opposé de La Complainte du Geek. Mais avant d’attaquer les autres personnages qui ont des morceaux plus légers, j’avais envie de vous proposer quelque chose de différent, une autre approche sur mon travail et sur les différentes émotions qu’il est possible d’aborder au travers d’un fanmade.
Je ne sais pas du tout quel accueil sera fait à cette vidéo, car je suis conscient que le ton, ainsi que le choix de la chanson, ne la rendront pas aussi accessible que celle sur Le Geek, mais c’était quelque chose que j’avais envie de faire et je suis content d’être arrivé au bout. J’ai pris en tout cas beaucoup de plaisir à réaliser ce projet (bien que je me trouve encore beaucoup de lacune au niveau du chant et du montage son…) et je suis sûr que tout ce que j’ai appris en le faisant me sera utile pour les prochains fanmades. Mais assez parlé, je vous laisse découvrir mon dernier bébé! Bon visionnage! ^^