L'Atelier d'AngelMJ


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Speedpainting : Comme un Idiot

Bonjour à tous,

Annoncée depuis la sortie de Poupée Vivante, voici une nouvelle vidéo speedpainting vous présentant un autre personnage de Whisper in The Dark : Jason.

commeunidiotweb

À la différence de Yuu qui est un personnage inédit de mon projet de reboot, Jason est présent depuis le début (j’en avais fait la présentation ici). Toutefois, toujours dans le contexte du reboot, j’ai pris la décision de lui donner un autre rôle et de le placer dans une toute autre situation.

Jason, désormais un jeune salarié tout ce qu’il y a de plus ordinaire, va être amené à croiser la route de Yuu. Tombé raide dingue amoureux de la chanteuse, il va devoir lutter contre ses sentiments qu’il sait impossible à satisfaire. Le thème de la vidéo va tourner autour de cela.

Réaliser cette cover n’a pas été simple. Car bien que j’avais décidé depuis longtemps d’écrire une chanson réponse à Poupée Vivante,  j’ai réalisé quelque chose lors de son élaboration : c’est la première fois que j’écris une chanson d’amour. Cela va peut être vous faire sourire, mais je n’y avais pas pensé de prime abord et il s’avère que ce fut un exercice d’écriture très différent de mes autres projets.
Il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour trouver les bons mots et retranscrire les émotions du personnage, ainsi que leur complexité. En effet, je souhaitais faire ressortir le combat intérieur de ce dernier, conscient que sa situation est sans issue réaliste, mais qui n’arrive pas à faire le deuil de ses sentiments.

Afin de coller au mieux à cette ambiance, j’ai choisi d’écrire la chanson sur le titre de DECO*27 Anti Beat. Non seulement cela permet à la chanson de bien fonctionner avec Poupée Vivante (vu que c’est le même compositeur), mais les paroles d’origines collent parfaitement à la situation (ça parle d’un amour très conflictuel qui se transforme presque en haine).

Au niveau du dessin, j’ai essayé de travailler au maximum l’ambiance. Je n’ai donc pas trop fait de zèle au niveau de la composition et me suis concentré sur le jeu des ombres et des lumières. Je voulais qu’aux travers d’elles, on perçoive la mélancolie du personnage.

J’espère en tout cas que cette nouvelle vidéo vous plaira. S’il n’y a pas de gros changement dans mon planning, l’histoire de Jason et Yuu sera présentée après l’arc sur Ashley (qui comptera normalement 2 chapitres). Dès que j’ai plus d’infos, je vous tiens au courant.

Sur ce bon visionnage !

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La Planète des Singes – L’Affrontement : Convenance simiesque

Je dois bien admettre que plus les années passent, plus j’éprouve une certaine affection pour le genre SF. Bien que parfois difficile d’accès de part ses sujets et messages cachés (que je suis en général trop quiche pour comprendre sans aide), c’est toujours avec grand plaisir que je me rends dans les salles obscures pour découvrir les films appartenant à cette catégorie.
La Planète des Singes est de ce fait une saga qui attire mon attention. Si je cherche encore aujourd’hui l’opportunité de voir les 5 premiers films, je garde un excellent souvenir du premier reboot sorti en 2011 (et non je ne parlerais pas du film de BURTON, il n’existe pas…). Ainsi, à l’annonce d’une suite, il était clair que je me rendrai dès que possible dans mon cinéma pour découvrir la suite de l’histoire de César. C’est désormais chose faite, mais je suis au regret de vous annoncer que le film ne m’a pas convaincu.

Ce nouvel opus n’est pourtant pas sans qualité. Niveau technique les singes sont toujours aussi bluffants (voir même un chouilla trop parfois, mais ça passe), l’histoire et le contexte tiennent la route et j’ai trouvé une vraie marque de qualité dans la mise en scène (la scène du tank, arf!). Toutefois, je cherche encore le pourquoi du sous-titre français « L’Affrontement » car le film se révèle plus tourné vers les échanges verbaux que les échanges de balles (les traducteurs ont-ils vu le film??). Cela n’est toutefois pas un défaut, je trouve même assez intéressant qu’un film de type blockbuster décide de proposer si peu de scènes d’actions et se concentrer principalement sur le déroulement de son scénario (mais du coup, quel intérêt de l’avoir foutu en 3D…?).
Malheureusement c’est un peu là que le bât blesse, là où j’ai eu la très désagréable envie de quitter la salle en plein milieu de la projection. Cette production a un gros soucis et c’est au niveau de son déroulement : c’est convenu. Mon Dieu que c’est convenu!

Je trouve aberrant qu’un film disposant d’une si bonne idée de base et d’un contexte riche à de nombreuses possibilités de scénarios décide de finalement proposer une histoire presque cousu de fil blanc, ou l’on cerne si rapidement les personnages et les enjeux que l’on arrive à deviner les répliques et les situations 5 minutes avant qu’elles n’arrivent (voir plus! Le comportement de certains personnages est si prévisible que l’on se félicite à deviner leur parcours dès leur première apparition à l’écran).
Si j’ai été agréablement surpris par le rythme posé de l’histoire, tout ce qui en a découlé ne fut qu’un ramassis de convenances et de situations mille fois utilisées dans les productions du genre. Et c’est en cela que ce nouvel épisode de La Planète des Singes est une grosse déception pour moi. Je m’attendais à quelque chose de nouveau et d’un peu audacieux, je n’ai eu droit qu’à une énième histoire se déroulant dans un contexte propice à la guerre avec son lot de drames et de trahisons habituelles.

De ce fait, il est difficile pour moi de vivement vous conseiller ce film. Concrètement, ce n’est pas du tout une mauvaise production ni une mauvaise histoire, et je pense très sincèrement que l’on peut apprécier de le voir malgré tout. Mais me concernant, je m’attendais à autre chose et j’ai quitté ma séance avec un air boudeur. J’ignore si une suite est prévue mais j’espère qu’elle relèvera la niveau et proposant une expérience plus originale et moins conventionnelle.

KobaG