L'Atelier d'AngelMJ


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Sailor Moon : le shôjo multigenre ?

Nos goûts changent. C’est un fait indéniable que je constate jour après jour et année après année. C’est pour cela que j’essaie toujours de revoir mon jugement sur certaines choses, qui plus est quand le dit jugement n’était pas positif.

Il y a quelques années (durant mon BTS plus exactement), j’avais en classe une amie avec qui j’échangeais régulièrement des mangas. Je lui prêtais mes shônens, elle me prêtait ses shôjos. C’est grâce à elle que j’ai découvert Card Captor Sakura mais aussi Sailor Moon. Certes je connaissais la série TV des années 90 (j’en ai parlé rapidement ici), mais je n’avais encore jamais touché à l’œuvre d’origine. Et je n’ai pas aimé. Mais pas du tout du tout. Il faut dire que la traduction était très moyenne, l’impression de qualité discutable et l’histoire m’avait paru insipide au possible. Bref je suis resté sur une mauvaise impression et ne me gênait pas pour le dire à toute occasion. Mais comme dit, nos goûts changent (en même temps vu l’intro, vous voyiez le truc venir).

Très récemment, le manga m’est retombée dans les mains. Nouvel éditeur, nouvelle traduction et nouvelle impression, on sent que le travail avait été pris très au sérieux pour fêter dignement les 20 ans de la série. Qu’à cela ne tienne, je me suis dit que c’était l’occasion de peut-être revoir mon jugement et me suis replongé dans l’œuvre culte de Naoko TAKEUCHI. Voici donc mon nouveau ressenti, plus de 10 ans après.

Pour commencer, cette nouvelle édition fait enfin honneur au trait de la mangaka. On est dans quelque chose de très doux et aérien. Il faut bien sûr tolérer la sur-utilisation de trames en tout genre mais il n’empêche que TAKEUCHI a un coup de crayon plaisant et identifiable. La mise en scène se veut efficace, bien que parfois confuse (surtout au niveau des combats). L’action n’est clairement pas le point fort du récit, mais avec du recul je me dis que ce n’est pas forcément le cœur du manga.

En parallèle, la mangaka nous propose une histoire en 5 arcs scénaristiques. Les 2 premiers restent assez énigmatiques pour moi et il m’a fallu faire preuve de persévérance pour en venir à bout. Mais concernant la suite, j’ai enchaîné les tomes avec facilité et plaisir. Le récit gagne en force à mesure qu’il gagne en noirceur et je ne vous cache pas mon affection les 3e et 5e arc (bien que ce dernier m’est semblé quelque peu expédié sur la fin).
À dire vrai, l’intérêt de Sailor Moon en tant qu’œuvre est cette manière particulière de mélanger de la romance avec des enjeux beaucoup plus graves. La légèreté du trait de la dessinatrice et la candeur de ses personnages centraux n’enlèvent en rien à l’intensité que l’on peut ressentir durant certains affrontements. Alors certes il faut quand même rentrer dans le délire, car mine de rien c’est très fantaisiste et un peu mièvre par moment. Mais étrangement une alchimie opère au fil des pages, et on se prend d’affection pour notre héroïne et tous ses compagnons.

D’ailleurs, je pense que les personnages sont la grande force du manga. Usagi/Sailor Moon propose une évolution très intéressante et m’a paru beaucoup moins niaise que dans la série TV des années 90. Elle s’avère être une héroïne forte et déterminée donc le leadership sera rarement remis en question. Même Chibi Usa (dont je gardais un souvenir très désagréable) m’a laissé une bien meilleure impression au travers des arcs 3 (surtout) et 4 (un peu).
Mais j’ai surtout un gros coup de cœur pour les dernières Sailors introduites, à savoir Uranus, Neptune, Pluto et Saturne. Elles apportent énormément de nuance au propos et m’ont semblé bien plus travaillées que les 4 Sailors d’origine. À l’inverse, je trouve que le coche a été complètement raté pour les Sailors Starlight, qui souffrent d’un sous-développement assez visible malgré un fort potentiel (mais je trouve qu’il y a un problème général avec le dernier arc).

En conclusion, je ressors de cette deuxième expérience avec un avis bien plus positif. Si la série a du mal à démarrer, la lecture est bien plus agréable une fois immergé dans l’univers de la mangaka. Sailor Moon est ainsi un shôjo très original, presque avant-gardiste sur certains aspects et qui m’a surpris par son inventivité, surtout pour un genre aussi codifié que le magical-girl (même si je trouve que la série est plus proche du sentai par moment). Bref, pas déçu de lui avoir donné une seconde chance et bravo à l’éditeur Pika pour cette réédition d’excellente qualité.

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Super Mario Odyssey : Objectif Lune

Pour les gens de ma génération qui ont démarré les jeux vidéos tôt, il y avait deux grandes écoles : celle de Nintendo et celle de Sega. C’est souvent par elles que nos premières expériences se forgeaient et qui ont eu tendance, sur le long terme, à définir notre identité en tant que joueur.
Me concernant, j’ai reçu l’éducation Nintendo via la NES et n’ai donc pas pu passer à côté de la série Super Mario Bros. Si je garde de très bons souvenirs des épisodes 2D, c’est un opus 3D qui m’a particulièrement chamboulé, à savoir le grand Super Mario 64. Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai pu faire et refaire ce jeu tant il a été une énorme claque dans ma face d’adolescent boutonneux. Dès lors, je n’ai cessé de lui chercher un successeur digne de ce nom.

Par la suite, Nintendo sortira d’autres Mario 3D emblématiques : Super Mario Sunshine (qu’en toute honnêteté je n’aime pas plus que ça), Super Mario Galaxy 1 et 2 (j’adore le premier, pas super fan du deuxième) et Super Mario 3D World (que je n’ai jamais fini par manque de motivation…). Bien que Galaxy 1 m’est réellement enchanté, je n’ai pas réussi à retrouver ce plaisir si particulier que j’avais éprouvé en jouant à 64. Les années passants, j’ai commencé à me dire que ce dernier était sans doute un de ces jeux marquants auquel on ne joue qu’une fois dans sa vie et que je ne retrouverai jamais d’équivalent.
Puis Nintendo annonça Super Mario Odyssey sur Switch. Et comment dire… j’y ai cru. Mais genre à fond. Tellement à fond que j’ai acheté la console juste pour y jouer. Je ne saurais dire ce qui m’a plu dans les trailers et mis en confiance aussi aveuglément. Toujours est-il que le 27 Octobre le jeu a débarqué chez moi, et j’ai sans vergogne abandonné mes trophées en cours sur PlayStation 4 (c’est dire) pour voir ce que ce nouvel opus 3D avait dans le ventre.

Je ne vais pas m’attarder sur tous les aspects techniques du jeu, mais plutôt essayer de vous expliquer ce que j’ai ressenti en y jouant. Beaucoup de choses ont déjà été dites (en bien et en mal) donc je ne me vois pas en rajouter une couche. Notez seulement que l’avis qui va suivre est principalement construit sur mon expérience et est de ce fait très personnel (en même temps l’objectivité dans les avis/critiques, va falloir comprendre un jour que c’est une utopie). Bref !

Pour commencer, j’aimerais le dire d’office : Super Mario Odyssey est un très bon jeu. Il est joli, fluide, maniable avec une durée de vie très correcte. Il propose des idées de gameplay variées et c’est un vrai plaisir que de parcourir le jeu une première fois. En effet, j’ai enchainé les niveaux avec facilité et amusement. Bien que je laissais sur mon parcours bon nombre de bonus (pièces violettes et autres lunes), je savais que le plus gros serait à faire après le générique de fin et me suis contenté de profiter de mon voyage à travers le monde.
Seulement voilà… Le dit générique passé, lorsqu’il m’a fallu retourner dans les mondes pour les compléter à 100%, ma motivation a subitement chuté. La principale raison vient du nombre de niveaux et de leur taille. Alors que je me suis beaucoup amusé dans les niveaux de taille moyenne (Pays du Lac, Pays des Chapeaux, etc.), je n’ai pas été très motivé à fouiller de fond en comble les plus gros niveaux comme le Pays des Sables ou celui de la Nourriture. J’ai trouvé que le jeu manquait d’équilibre. Ce dernier contient énormément de lunes à ramasser pour tout avoir. Mais autant en chercher une cinquantaine dans un niveau est amusant, autant en chercher une centaine demande bien plus d’investissement.

En fait, je reproche un peu à Nintendo d’avoir privilégié la quantité à la qualité. Bien que les niveaux soient majoritairement bons (gros coup de cœur pour le Pays des Gratte-ciel), le fait de devoir y passer plusieurs heures juste pour trouver des lunes plus ou moins bien cachées n’est pas une mission très prenante. J’aurais sans doute préféré plus de pays différents, quitte a ne mettre qu’une trentaine de lunes dans chacun.
Le truc c’est que je sais que cette construction du jeu est due au modèle économique de la console qui se veut à la fois portable et de salon. Ainsi il est très facile de décrocher quelques lunes le temps d’un trajet en métro et le jeu se complète ainsi au fil des micro-parties. Et en soit je n’ai rien contre cette manière de faire, je constate seulement qu’elle ne m’a pas plus correspondu que cela.

Mais à dire vrai mon désengouement a eu lieu plus tôt, bien avant que je ne retourne dans les anciens pays pour trouver toutes les lunes. Après le combat final, nous sommes introduits à un niveau inédit : le Royaume Champignon. Énorme clin d’œil à l’épisode Nintendo 64, tout dans ce niveau m’a plu : les couleurs, les musiques, l’ambiance… Tout était là pour me caresser dans le sens du poil. Très vite un sentiment à germer dans ma tête : j’ai soudainement rêvé d’un remake de Super Mario 64 sur Switch.
J’ai alors compris qu’il me serait difficile de retrouver dans un Mario 3D les sensations que j’ai éprouvé à l’époque. Que finalement Odyssey n’était pas Mario 64 et que je devais l’accepter pour ce qu’il était et non pour ce que je voulais qu’il soit. Mais le mal était fait et mes parties n’ont plus eu la même saveur à partir de là.

Par cet article, j’aimerais mettre l’accent sur un point : l’appréciation que l’on a d’un jeu est toujours influencée par notre expérience personnel. Super Mario Odyssey est selon moi un très bon jeu pour tout joueur souhaitant découvrir la plate-forme 3D et une excellente vitrine pour la Switch. Mais personnellement il ne m’a pas entièrement satisfait. J’ai eu plaisir à le parcourir grâce à son univers attachant, son gameplay maîtrisé et sa volonté de proposer une aventure qui tient en haleine. Je n’ai cependant pas réussi à tenir la distance et me suis lassé de ces mondes trop grands et remplis à ras-bord de lunes.
Finalement Mario a échoué là où le dernier Zelda a réussi : me proposer une expérience nouvelle qui m’en ferait presque oublié mes expériences passées. La dite expérience était loin d’être mauvaise, mais elle ne fait clairement pas le point face à son héritage.


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Le Fille du Mois : Luna Cortizone (Spirou)

Dans ma prime jeunesse, j’étais un véritable cœur d’artichaut et j’avais tendance à avoir des « amoureuses » dans presque toutes les fictions que je regardais ou lisais. J’avais inauguré la rubrique des Filles du Mois avec Sailor Mercury, qui a longtemps été la Waifu de mon enfance. Mais un autre personnage vint lui voler la vedette au début de mon adolescence. Et là, il n’était plus question d’un petit béguin mais d’une preuve manifeste que mes hormones commençaient à sérieusement me travailler. La responsable : Luna Cortizone de la série Spirou et Fantasio.

Si vous avez pu mettre la main sur mon livret d’illustrations Primary, vous savez que la bande dessinée Spirou représente beaucoup pour moi car elle a été le déclencheur de mon amour pour le dessin. J’ai longtemps considéré le groom rouge comme mon héros préféré et je suivais ardemment ses aventures au travers des différents albums et auteurs qui l’ont illustré. C’est alors que sorti le Tome 45 nommé Luna Fatale.
Sous la plume du duo Tome & Janry (qui reste sans conteste mes auteurs préférés de la série canonique), ce tome avait pour objectif de développer un point peu abordé dans la série : la sexualité de ses héros. J’allais sur mes 12 ans lorsque j’ai lu cette BD, donc autant vous dire que le sujet m’a grandement interpellé. Spirou était mon héros et mon modèle de l’époque, et je me suis beaucoup projeté dans cette aventure un peu particulière.

Dans cette nouvelle histoire, Spirou fait face aux triades chinoises de New York pour sauver Fantasio, pris en otage par leur ennemi de toujours : le mafieux Vito Cortizone. Et on y découvre que ce dernier à une fille : la plantureuse Luna qui compte bien épauler le reporter dans sa mission. Rapidement une tension amoureuse va se faire sentir entre les deux personnages, et pour l’adolescent que j’étais cet épisode eu un impact fort.

J’ignore si Luna correspondait à mes canons de beauté de l’époque, ou si le fait qu’elle puisse devenir la compagne de mon héros préféré la rendait spéciale à mes yeux. Toujours est-il qu’elle m’a profondément marqué. J’ai ainsi lu Luna Fatale un nombre incalculable de fois (et cela se voit à l’état de la BD par rapport au reste de ma collection) et ai dessiné la belle italienne à de nombreuses reprises (j’avais même fait une BD où elle vivait avec Spirou). En parallèle, il faut croire que c’est elle qui a confirmé mon attirance pour les brunes aux jolies jambes…

Bref, si je trouve parfois des arguments rationnels pour aimer un personnage de fiction, Luna demeure une exception. Elle représente une part importante de mon adolescence, un personnage sorti de nulle part qui a chamboulé pas mal de choses en moi. Et rien que pour cela, elle méritait d’apparaître dans cette rubrique.


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Les Aventures d’AngelMJ au Japon : Episode 07 – La Tour Okatu Infernale !

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Je ne me souviens pas exactement de quel immeuble il s’agissait à Akihabara mais ils sont tous plus ou moins organisés de la même manière. Et au cas où vous vous feriez du soucis pour elle, Keni a largement soulagé son portefeuille à la fin du séjour (je vous laisse deviner à quel étage).

Content d’avoir enfin pu reprendre les strips sur le Japon. Je vais faire en sorte de revenir à un rythme mensuel de publication. Car la soirée dans le quartier n’est pas encore finie !


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L’Atelier d’AngelMJ : L’arrivée de Naga

planchenaga1 planchenaga2 planchenaga3 planchenaga4 planchenaga5Un nouvel arrivant débarque sur le blog à partir d’aujourd’hui. Voici donc Naga le Labradragon qui fera office de mascotte. J’avais envie depuis plusieurs mois (Japan Expo pour être exact) d’avoir une petite créature avec laquelle Cynthia et moi pourrions interagir.

Si le choix du dragon m’a semblé évident, je voulais qu’il est un design bien à lui et dans lequel je pourrais facilement me retrouver. Bien que j’ai toujours eu un faible pour les chats, j’ai eu envie de lui donner l’apparence de mon ancien chien qui est décédé en 2015. De toute façon, l’ombre d’un félin guette à ma porte mais ce ne sera pas pour tout de suite…

En tout cas, j’ai hâte de le mettre en scène avec Cynthia et j’espère que vous lui ferez bon accueil.

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X-men Apocalypse : La relève ?

Deadpool, Batman v Superman, Civil War… On peut dire que c’est le défilé des adaptations de comics cette année. Et je trouve cela assez fascinant à observer. Car il est amusant de constater les écarts d’avis sur ces productions, vu que chacune tente de laisser son empreinte à sa façon. Et le dernier X-men risque d’apporter encore plus d’eau au moulin.
Il faut dire que le genre super-héros a gagné au fil des années ses lettres de noblesse et chaque sortie semble devoir répondre à des attentes de plus en plus grandes. Or, je pense que vous connaissez mon avis sur le sujet si vous êtes familiers de mes chroniques.

Pour rappel, je fais partie de cette catégorie de spectateurs complètement lassés par ces adaptations. Je n’y trouve plus le plaisir des premières fois et comme indiqué dans ma critique de Civil War, j’ai décidé d’aller voir ces films sans me prendre la tête. Au moins je ne suis plus déçu, je ne porte plus d’attentes et au mieux, je passe au bon moment dans les salles obscures.
Du coup, je préfère être honnête d’emblée : mon appréciation de ce X-men Apocalypse est très influencée par ma nouvelle manière de penser. Car pour moi le film est bourré de (gros) défauts mais je ne peux pas nier le fait d’avoir pris un plaisir non dissimulé à le regarder. En sachant cela, voyons un peu de quoi il en retourne.

Je vais aborder d’office le gros souci du film : son écriture. Franchement, c’est écrit avec les pieds. J’avoue avoir beaucoup ri durant la projection, mais je ne pense pas que c’était le but recherché. Le scénario est ultra classique, convenu, voir impersonnel, et ne cherche même pas à cacher les faiblesses du script. Il en ressort un manque évident de tension (alors qu’on est face à un antagoniste quasi divin) et les scènes sensées être poignantes sont souvent ridicules (coucou Magnéto).
Cela donne sans conteste au film un côté assez nanardesque. En fait, on sent clairement que les efforts n’ont pas été concentrés sur l’histoire. Mais il est certain que cet aspect risque de déstabiliser une partie du public, surtout après Days of Future Past qui avait essayé d’apporter un peu de profondeur à une histoire dont les bases sont de plus en plus branlantes.

D’ailleurs niveau cohérence avec les autres films, on est complètement dans les choux. On a l’impression que Brian SINGER n’a pas voulu se prendre la tête pour respecter une quelconque logique avec les productions précédentes. Mais bon, la timeline des X-men au cinéma est tellement un bordel sans nom que même si cette solution sonne comme une facilité, je ne trouve pas le choix si gênant.
Enfin dernier point qui fera sans doute débat, le film semble clairement venir d’un autre époque et se rapproche de la construction des 2 premiers épisodes, sortis respectivement en 2000 et 2003 (merci le cinéma de me rappeler que je vieillis…). Certains y verront une nouvelle faiblesse d’écriture du réalisateur, d’autres ils verront, comme moi, une manière sympathique d’essayer de revenir aux sources de la saga. Saga qui a quand même pris cher dans les canines depuis ses débuts…

Vous vous dites que ça commence à faire beaucoup. Effectivement, il y a vraiment matière à tirer à boulet rouge sur Apocalypse. Et pourtant, figurez-vous que malgré tout, le film m’a plu. Beaucoup plu même. Je pense qu’inconsciemment il a titillé de vieilles sensations en moi et j’y ai été sensible. C’est là que je me rends compte que l’appréciation d’un film se joue parfois à pas grand chose.

Pour commencer, fait assez rare pour être soulevé, le fan service a très bien marché sur moi. Pas toujours très convaincu par son utilisation, ici je me suis laissé prendre au jeu. Il y a plein de références aux précédents films, que ce soit niveau dialogues (la pique sur le 3e film) et certaines scènes (la découverte des pouvoirs de Scott, le combat dans la cage, le passage avec Quicksilver, etc.). Il y a aussi beaucoup de mutants dans cet opus, et je ne cache pas mon plaisir d’avoir revu mes petits favoris tels que Diablo ou Jean Grey.
Je pense que j’ai accepté cet état de fait car je l’ai trouvé bien géré. Le scénario arrive malgré tout à justifier son utilisation et même l’apparition surprise de certains mutants est plutôt bien amené.

Ensuite, j’aime énormément l’esthétique général du film. J’ai retrouvé quelques fulgurances de mise en scène des 2 premiers opus (qui restent mes préférés). Il y a quelque chose de très théâtral, voir d’un peu surjoué dans l’utilisation des effets spéciaux. Et alors que j’avais pesté à ce sujet sur le 2e Avengers par exemple, ici je trouve que ça passe crème. Est ce une histoire de contexte ? Est ce parce que nous sommes face à des mutants disposant de pouvoirs n’ayant plus grand chose à voir avec la génétique ? Je l’ignore mais j’ai trouvé ça plaisant à regarder.
Le tout est mis au service de nombreux combats bien foutus et agréable à suivre. Moi qui avait regretté leur absence dans Days of Future Past, SINGER semble chercher à se rattraper. L’acte final possède ainsi quelques moments forts sympathiques dans sa façon de représenter les affrontements. Il en résulte ainsi un rythme maîtrisé qui fait que l’on ne voit pas du tout le temps passer.

Vient l’heure du bilan et de faire preuve d’honnêteté. Oui, X-men Apocalypse a de gros défauts, j’en suis conscient et je ne les nie aucunement. Mais je mentirais en disant que je n’ai pas trouvé son visionnage agréable. Car ce fut indéniablement le cas. Est ce à cause du fan service qui a titillé ma nostalgie des premiers films ? Est ce à cause de l’apparition de mes mutants préférés et d’acteurs que j’apprécie ? Est ce à cause de son esthétique pas toujours subtile mais qui donne au film un certain cachet ? Peut être un peu de chaque point finalement.
Face à cet état de fait, je le case donc sans honte dans ma catégorie « plaisir coupable » de 2016 que je reverrai avec plaisir, juste pour le fun.

SansaJG


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Pandora Hearts : Les chaines du destin

Je pense que tout lecteur connait cette sensation lorsqu’il termine une série qu’il affectionne : d’un côté on se réjouit de voir une belle aventure aboutir, et de l’autre on est triste de quitter de manière définitive un univers et des personnages auxquels on s’était attaché. Et lorsque j’ai fermé le dernier volume du manga Pandora Hearts, cette étrange sensation était bien présente. Retour sur une série débutée en 2010 aux éditions Ki-oon et qui cache beaucoup plus de potentiel que l’on ne pourrait le croire.

Pour être honnête, j’ai mis un petit moment avant de m’y mettre. Lancé en grande pompe par son éditeur, Pandora Hearts ne m’a pas attiré tout de suite car je n’y voyais qu’une énième série pour midinettes surfant sur la mode gothic, bourrée de bishōnens et usant encore une fois de références à l’univers d’Alice aux Pays des Merveilles (visiblement, les japonais sont à fond sur cette œuvre…).
Cependant, ayant malgré moi succombé à la patte graphique de la mangaka Jun MOCHIZUKI (comme quoi, je peux me laisser séduire par la forme avant le fond), j’ai été agréablement surpris de découvrir une histoire relativement bien écrite et aux protagonistes intéressants. Mais faisons les choses dans l’ordre :

Pandora Hearts nous raconte la quête d’Oz, un jeune garçon condamné à être jeté dans l’Abysse, une sorte de dimension parallèle où le cours du temps est complètement différent et où il devra errer pour l’éternité. Malheureusement pour notre héros, les lieux sont aussi habités par des Chains, créatures avides d’âmes humaines (un plat visiblement très prisé par tout monstre de fiction, ça doit vraiment avoir bon goût…). Avec l’aide d’une Chain nommée Alice (une jeune fille qui cache l’apparence d’un sanguinaire lapin noir), il va réussir à s’échapper pour retourner dans le monde réel afin de découvrir les raisons de sa condamnation.
Au fil de ses découvertes, il fera la connaissance de nombreux protagonistes tous plus ou moins liés à l’Abysse. Mais surtout, il tentera de percer le mystère de la Tragédie de Sablier, un évènement majeur survenu il y a 100 ans et qui semble receler bons nombres de réponses.

A la lecture de ce synopsis, on est en droit de s’attendre à une série shônen classique dans la pure tradition du genre. Toutefois, Pandora Hearts parvient à sortir du lot car dispose de pas mal d’atouts dans son jeu.

Commençons par la base. Ce manga est beau. Que l’on soit sensible ou non au style de la dessinatrice, c’est pour moi un fait difficilement contournable. Il y a un soin tout particulier accordé à la mise en page qui rend les scènes lisibles et fluides. De ce fait, les émotions des personnages sont très bien retranscrites. Ces derniers sont assez nombreux mais disposent de looks facilement identifiables pour que, malgré un charadesign assez uniforme, ont sache toujours à qui on a affaire. Note spéciale pour les différentes tenues et costumes, on est face à un véritable défilé et on sent que la mangaka s’est fait plaisir (et les cosplayers doivent sans doute la remercier pour ça).
Seul reproche éventuel, les décors sont souvent aux abonnés absents. Si l’auteure prend bien le temps de situer les protagonistes, une fois fait, les planches sont la plupart du temps assez vides. Un détail qui ne gâche en rien la lecture ou la mise en scène, mais je me devais de l’indiquer par soucis d’honnêteté.

Quant au fond, c’est clairement sur ce point que le manga m’a particulièrement plu. En relisant la série d’une traite, on sent une vraie maîtrise de l’univers proposé et aucun détail n’est laissé au hasard. La narration est principalement construite autour des relations entre les personnages. Ainsi la mangaka tente de développer chacune d’elles en abordant des thèmes divers et variés : amour, amitié, loyauté, fascination… Il y a vraiment de tout. Et c’est selon moi la force de ce titre : arriver à faire interagir autant de personnages sans tomber dans la redite ou les doublons. Un sacré tour de force qui ne fait que renforcer l’attachement du lecteur pour les protagonistes.
Enfin, j’ai trouvé l’univers de Pandora Hearts très cohérent avec lui-même. S’il y a peut être quelques faiblesses d’écritures par moment (surtout pour maintenir artificiellement une forme de suspense sur certains évènements ou personnages), on sent la volonté de proposer un récit avec ses propres codes et règles. L’histoire a son lot de moments forts, on se surprend alors à mieux comprendre certains choix (les références à l’œuvre de Lewis CAROLL ne sont pas si anodines que ça) et j’irai même jusqu’à dire que certaines révélations finales sont assez culottées. Bref, une très bonne surprise qui rend mon affection pour ce manga d’autant plus grande.

Après, il y a néanmoins quelques petits défauts. Le principal selon moi est que le traitement des personnages n’est pas toujours très équilibré. Par exemple, Gilbert (le valet d’Oz, visiblement gros chouchou de la mangaka) est beaucoup trop présent et lié à trop d’histoires parallèles pour que cela reste toujours crédible. De ce fait le développement des autres personnages est parfois très en retrait (principalement les Baskerville) ou trop étalé sur le récit. A l’image du personnage d’Echo qui est développé trop tardivement et qui perd ainsi beaucoup en intérêt.
Enfin, même si ce n’est pas un problème en soit, j’ai parfois tiqué sur le côté crypto-gay non assumé de l’œuvre. Clairement, pour une histoire composée à 75% de personnages masculins (et beaux de surcroit), je trouve que ça se tripote un peu trop parfois (oui Vincent c’est de toi que je parle, arrête de toucher ton frère comme ça, c’est gênant…). Pour autant, il n’y a pas un seul couple gay officiel dans l’histoire. J’ai cru comprendre qu’il s’agissait souvent de contraintes éditoriales, mais du coup c’est plus du fan service et cela apporte peu au niveau de la trame. Et quand on voit la multitude de relations que la mangaka a choisi de développer dans son univers, c’est étrange (vu le contexte) d’avoir complètement fait l’impasse sur une relation de ce type. Je n’ai ma foi peut être pas toutes les cartes en main pour expliquer cela…

Mais il s’agit là d’éléments minimes qui n’entachent en rien le plaisir du lecteur. Avec ses 24 tomes et sa conclusion plutôt réussie, Pandora Hearts est une belle et bonne série qui peut fièrement trôner sur votre étagère et que vous pouvez recommander sans honte. Facile à lire et très agréable à regarder, encore une bonne pioche pour l’éditeur Ki-oon qui possède avec ce titre, une des meilleures séries de son catalogue.

Et pour illustrer le tout, voici Elliot, sans aucun doute mon personnage préféré  °^°

ElliotArticle150


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Captain America – Civil War : Choisir son camp

Dans la guerre des blockbusters cinématographiques, Marvel s’illustre depuis plusieurs années comme un candidat de choix. Avec son Marvel Cinematic Universe (MCU pour faire court), nous avons droit tous les ans à un nouveau film mettant en scène les super héros de comics, le tout avec plus ou moins de talent. Car comme vous le savez sûrement, je fais partie de ce public qui commence à être fortement lassé par toutes ces productions. Même si j’avais plutôt apprécié Ant-man, le dernier Avengers ne m’avait point convaincu avec son scénario pré-mâché et son dégueulis d’effets spéciaux. Du coup, je suis allé voir ce nouveau Captain America plus par automatisme que par plaisir. Mais bon, entre ce film et Batman V Superman, j’étais tout de même curieux de voir ce que cela pouvait donner dans le camp adverse. Et bien que mon avis global reste inchangé vis-à-vis du MCU, ce nouvel opus m’incite à mettre un peu d’eau dans mon vin.

Car même si j’ai des reproches à faire au film, je dois d’emblée admettre une chose : je n’ai pas passé un mauvais moment. En fait, j’ai même trouvé cet épisode plutôt bon. Déjà les scènes d’actions sont vraiment sympas. Que ce soit les combats au corps-à-corps bien chorégraphiés, les bonnes idées de mise en scène pour certains affrontements (la scène dans les escaliers par exemple) ou les scènes de poursuites, on ne s’ennuie pas et le tout se veut très esthétique.
Autre bon point, le casting est convaincant. On retrouve les têtes habituelles, mais surtout quelques petits nouveaux qui m’ont vraiment plu. Black Panther est très classe, Spiderman attachant et l’arrivée d’Ant-man apporte une petite touche de fraicheur au groupe. Les acteurs incarnent toujours aussi bien leur personnage et l’alchimie entre eux fait mouche (j’ai par exemple trouvé le raprochement entre Vision et Wanda fort sympathique).

En fait, c’est au niveau de la trame que ça commence sérieusement à se gâter. Que l’on soit clair : elle n’est en soit pas si mauvaise que j’ai pu le lire dans certaines critiques. Seulement, on est très (TRÈS) loin des enjeux sous-entendus dans les premières minutes de l’intrigue.

Alors que le film introduit un début de discorde entre Ironman et Captain America au sujet d’un projet de loi pour « contrôler » les super héros, leur véritable affrontement se fera finalement autour du Soldat de l’Hiver, ancien allié du Captain. Forcément, on perd un peu en impact et en implication. Car si le fameux Sokovia Accords soulève des problématiques intéressantes quant à la responsabilité des super héros lors de leurs affrontements, l’histoire élude assez rapidement cet élément pour se focaliser sur le personnage de Bucky.

Et c’est en ça que le film rate un peu le coche : alors que scénaristiquement il y avait moyen de rendre l’intrigue du MCU un peu plus sombre, l’histoire n’est finalement qu’une périphérie où les personnages ont plus l’air de se chamailler que de se battre. Toutefois, l’affrontement tant attendu est vraiment très agréable à regarder. C’est fun, les différents personnages ont chacun leur petit moment à eux, c’est clairement le passage cool du film.
Il est toutefois à double tranchant, vu qu’après ce dernier on se désintéresse complètement de l’acte final et du plan du méchant (oui il y a un méchant dans ce film, mais on s’en fout un peu). Et même si le Steve ROGERS et Tony STARK finissent bien par se mettre mutuellement sur la gueule, les enjeux sont déjà morts et le final n’est ni surprenant, ni très engageant pour la suite.

En bref, Marvel a selon moi clairement choisi son camp concernant le MCU : ce sera du divertissement et c’est tout. De bonne qualité certes, mais du divertissement avant tout. Sur ce point, on ne peut rien reprocher au film. Comme dit, tout est là pour que l’on passe un bon moment en compagnie des Avengers. C’est bien filmé, bien rythmé… On ne s’ennuie pas quoi. Mais niveau intrigue, c’est vraiment le strict minimum qui nous est proposé. Finalement rien ne bouge ni n’évolue, et toute la bande sera là pour le prochain épisode.
Face à ce constat, je m’avoue vaincu à chercher la moindre profondeur dans cet univers et me contenterai donc de voir les prochains films pour le fun. Car clairement, il ne faut visiblement rien en attendre de plus. Un peu dommage, mais c’est comme ça.

AngelCaptain


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Quand AngelMJ rêve : L’option de facilité

Hello les gens,

Désolé, le blog n’est pas très alimenté en ce moment. Il faut dire que je concentre tous mes efforts sur le fanmade que j’aimerais sortir dans les meilleurs délais. En attendant, je vous ai fait un petit strip. Depuis que mon rythme de vie a changé (j’en parlerais bientôt, promis), j’ai tendance à me souvenir systématiquement de mes rêves. Et certains se révèlent assez cocasses. Je vous en partage un à cette occasion :

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Sherlock : I’m Sherlocked too

Comme déjà dit dans mon dernier article sur Yatuu, j’ai pris la bonne résolution cette année de me remettre aux séries TV. Un abonnement Netflix plus tard, me voilà devant un large choix de titres à découvrir, avec une wishlist bien remplie par les recommandations de mon entourage et de bon nombre de vidéastes. Pour commencer en beauté, j’ai décidé d’attaquer directement avec une production dont on me vantait les mérites depuis un bon moment : Sherlock. Alors, j’ai cru comprendre que cette série avait très bonne réputation et que je risque de répéter des choses qui ont déjà été dites à maintes reprises à son sujet. Mais malgré l’écho, j’ai envie d’en parler pour la simple et bonne raison que les 9 épisodes disponibles à ce jour m’ont extrêmement plu.

Je pense qu’il est inutile de présenter le duo formé par le détective Sherlock HOLMES et le docteur John WATSON. Nés sous la plume du romancier Sir Arthur Conan DOYLE, leurs aventures ont déjà été maintes fois adaptées au cinéma ou la télévision. La version dont il est question ici propose de placer les personnages à notre époque et d’adapter ainsi leur caractère et les enquêtes aux nouvelles techniques. Et autant le dire d’office : c’est une grande réussite.

Les épisodes sont longs (plus d’1h15 pour la majorité) ce qui permet de proposer une histoire/enquête complète et de bien développer les personnages. C’est d’ailleurs selon moi la grande force de la série : nous proposer des personnalités fortes et marquées, auxquelles on s’attache très vite et que l’on prend plaisir à voir évoluer. Ainsi, plus les épisodes passent et plus on se concentre sur l’évolution des liens qui unissent les différentes protagonistes.
Car autant vous prévenir tout de suite : si les enquêtes demeurent très agréable à suivre, la série se concentre majoritairement sur ses personnages. Si cet aspect pourra rebuter ceux qui préfèrent l’aspect investigation, je trouve personnellement que cela rend la série encore plus attachante et agréable à suivre. Il est en effet plaisant de voir la qualité du casting, ainsi que la manière dont les producteurs arrivent à construire leurs relations à l’aide de dialogues savoureux et de scènes parfois cocasses.

Et me concernant, je suis complètement sous le charme. Tous les personnages sont excellents et chacun apporte son petit plus à l’histoire. Si j’aime beaucoup la manière dont les producteurs ont choisi de traiter le personnage de Moriarty et que j’avoue mettre complètement fait envouté par Irène ADLER « The Woman », je reste en admiration devant le duo Sherlock/John.
Pour commencer, ils sont interprétés par des acteurs que j’aime beaucoup. Benedict CUMBERBATCH incarne un Sherlock fascinant et complètement excentrique, donnant parfaitement la réplique à un Martin FREEMAN (que je classe sans difficulté dans mon Top 3 de personnes beaucoup trop choupis pour leur âge) avec qui l’alchimie est juste parfaite. De plus, j’aime énormément la manière dont leur relation évolue et la sensibilité avec laquelle leur amitié est dépeinte à l’écran. Il y a quelque chose de très sincère et de fort, rendant certains scènes vraiment poignantes et/ou touchantes, lorsque les personnages arrivent à exprimer leurs sentiments.
En parallèle de cela, j’adore la façon dont les producteurs ont choisi de jouer sur le fait que les deux personnages sont souvent assimilés à un couple gay. Alors qu’ils semblerait que ce soit un élément assez fondateur de la série (d’après mes sources féminines…), c’est ici traité avec beaucoup d’humour et j’avoue être toujours amusé quand John sort un désespéré « On est pas en couple ! » face à un autre personnage faisant un sous-entendu ambigu sur sa relation avec Sherlock.

Ainsi, j’ai littéralement dévoré les épisodes dont la qualité se révèle exponentielle. Si je garde une affection non dissimulée pour le premier épisode de la Saison 2 (non mais Irène quoi…), ma préférence va inéluctablement vers l’intégralité de la Saison 3 qui continue à développer la relation entre Sherlock et John, avec en parallèle l’apparition de la femme de ce dernier, qui donnera lieu à un mariage que je ne me lasse jamais de visionner tant il est à la fois drôle et touchant. Sans oublier qu’en plus la bande originale est juste divine et qu’elle donne à la série encore plus de charme et de superbe (écoutez moi le thème d’Irène (oui encore elle) et osez me lire le contraire).

Bref, en un mot comme en cent : je suis raide dingue de cette série. Je la trouve bien écrite, bien rythmée, avec des personnages attachants et une histoire qui trouve un parfait équilibre entre humour, investigation et émotion. J’en profite aussi pour ajouter que j’adore la mise en scène avec des idées vraiment bien trouvées, plus particulièrement le « Mind Palace » qui est juste à tomber par terre. Donc ne faites pas comme moi et ne passez surtout pas à côté de cette série, c’est clairement un indispensable de ces dernières années.

SherlockBug