Un nouvel arrivant débarque sur le blog à partir d’aujourd’hui. Voici donc Naga le Labradragon qui fera office de mascotte. J’avais envie depuis plusieurs mois (Japan Expo pour être exact) d’avoir une petite créature avec laquelle Cynthia et moi pourrions interagir.
Si le choix du dragon m’a semblé évident, je voulais qu’il est un design bien à lui et dans lequel je pourrais facilement me retrouver. Bien que j’ai toujours eu un faible pour les chats, j’ai eu envie de lui donner l’apparence de mon ancien chien qui est décédé en 2015. De toute façon, l’ombre d’un félin guette à ma porte mais ce ne sera pas pour tout de suite…
En tout cas, j’ai hâte de le mettre en scène avec Cynthia et j’espère que vous lui ferez bon accueil.
Petit article pour vous rappeler que je serai présent ce week-end au salon Art To Play de Nantes. Je suis là le Samedi et le Dimanche en visiteur libre, c’est-à-dire que je me promènerai tranquillement dans les allées (ou me poserai à l’extérieur s’il fait pas trop vilain). Donc il ne faudra surtout pas hésiter à venir m’aborder, je suis vraiment là pour vous rencontrer donc je ne veux pas voir sur les réseaux sociaux des « Je t’ai vu mais j’ai pas osé venir te voir » après le festival. Je le redis : je ne mords pas (même si je n’assure pas le comportement des personnes qui m’accompagnent…).
Comme je n’ai pas de stand, je ne serai pas en mesure de vendre des goodies comme à Japan Expo. Par contre, il me reste quelques badges que je pourrai troquer contre 1€ symbolique. Donc n’hésitez pas à demander.
Et pour me trouver facilement, voici mes tenues pour les 2 jours. Attention, je me dessine majoritairement en Chibi, mais je rappelle que je fais 1,85m donc pensez à lever la tête °^°
Je joue aux jeux vidéos pour plusieurs raisons. La première, c’est avant tout pour me détendre. Il n’y a rien de plus plaisant qu’une partie après une dure journée de travail. Mais avec le temps, j’ai réalisé que certains jeux parvenaient à faire bien plus. Avec l’avènement des univers étendus et des jeux dit « open world », le jeu vidéo a réussi quelque chose de fascinant : celui de me faire vivre une expérience unique. Et si le dernier jeu en date à avoir réussi cette exploit fut Red Dead Redemption, un nouveau venu dans mon salon a réussi à renouveler l’essai : Skyrim.
Mais j’en vois déjà quelques uns au fond entrain de s’agiter. « Attends, tu vas parler d’un jeu qui est sorti en 2011? Tu n’as pas l’impression d’être un peu à la bourre ? ». Alors pour commencer, je joue à ce que je veux quand je veux. Et ensuite, je n’ai trouvé le temps que cette année pour enfin me plonger dans le jeu, jeu que l’on m’a offert en version Légendaire l’année dernière. Car Skyrim, je voulais y jouer depuis longtemps, depuis fort longtemps même. Les critiques étaient unanimes quant à sa qualité, l’univers m’attirait énormément (dragons…) et j’avais depuis longtemps envie de me frotter à la série des Elder Scrolls. Alors peut-être que tout a déjà été dit sur le jeu depuis le temps et que je ne vais faire probablement que de la répétition. Mais je tiens à en parler, car comme dit en introduction, j’ai vécu une vraie expérience vidéoludique avec ce titre.
Toutefois, mes premiers pas sur les terres de Bordeciel ne furent pas de tout repos. Comme souvent avec les titres d’heroic-fantasy, il faut s’imprégner de l’univers et de ses codes pour en saisir les subtilités et les enjeux. On commence par ingérer les noms des différentes villes, confréries, races, régions, divinités, etc. Ce n’est clairement pas un passage agréable, et j’irai même jusqu’à dire que cela peut rendre certains complètement hermétiques à ce genre de titre.
Puis, petit à petit, quête après quête, le jeu se laisse apprivoiser et l’on commence à naviguer dans ce bac à sable avec aisance. Car dans Skyrim, il y a beaucoup de choses à faire.
C’est selon moi l’aspect le plus important et le plus décisif dans ce genre d’univers : il faut que les quêtes soient suffisamment intéressantes et prenantes pour que l’on ait envie de rester devant son écran. Sur ce point, les gars de chez Bethesda ne faillissent pas à leur réputation. Le jeu est vraiment prenant, très immersif et très fun. Les différentes quêtes secondaires permettent de découvrir l’univers de Skyrim au fil des missions. Au fur et à mesure, on se sent de plus en plus immergé dans cette univers fictif. J’ai personnellement beaucoup aimé la quête principale qui nous confronte au retour des dragons, ainsi que certaines quêtes secondaires très prenantes, comme la guerre civile qui est loin d’être simple à appréhender moralement, les évènements de la Confrérie Noire, ou encore les différentes quêtes liées aux divinités Deadras qui permettent de mieux comprendre la mythologie du jeu.
Bref, au niveau univers, je savais à quoi m’attendre et je n’ai pas été déçu. Le jeu est par ailleurs très agréable à parcourir. Ce n’est clairement pas un canon de beauté et j’ai trouvé les menus un peu austères, mais le travail est suffisant pour que l’immersion se fasse. Ajoutez à cela que la bande son est une réelle réussite et que certains morceaux me trottent encore en tête même après avoir rangé le jeu dans sa boite.
En ce qui concerne le gameplay, rien de bien folichon mais cela permet d’appréhender le jeu assez rapidement. On se déplace à la première ou à la troisième personne (j’ai personnellement opté pour la première) et nos compétences s’adaptent à notre style de jeu. Etant du genre discret et préférant les combats à distance, je suis rapidement devenu un archer usant de la discrétion et de la furtivité pour venir à bout de mes ennemis. Et au moins, pas trop besoin de me soucier de mon armure, j’ai donc gardé la tenue des Rossignols durant tout le jeu (tenue obtenue durant la quête de la Guilde des Voleurs et que je trouve supra classe).
Alors bien sûr, le jeu possède quelques défauts assez pénibles qui ont tendance à briser cette immersion tant recherchée. Tout d’abord, je ne sais pas si cela est du au fait que j’y ai joué sur PS3 (oui, je sais, sur PC blablabla, ta gueule) mais les temps de chargement sont nombreux et terriblement longs. Il n’y a rien de plus désagréable que de devoir attendre plus d’une minute pour passer d’une zone à l’autre. A cela s’ajoute que le titre a énormément planté de mon côté. C’est simple : plus ma sauvegarde gagnait en MegaBits, plus le jeu ramait. Jusqu’à complètement freezer à certains moments, m’obligeant à redémarrer la console (heureusement le jeu sauvegarde très souvent). Je trouve ça vraiment dommage qu’une production cherchant à proposer un univers unique soit ternie par de simples problèmes techniques. Toutefois, même si cela m’a fait plusieurs fois rager (surtout quand les dits bugs font planter mes précieux trophées !), cela ne m’a pas empêché de passer plus de 170 heures sur les terres de Bordeciel à jouer les héros (voir la boniche, ça dépendait des quêtes…) ou dégommer des dragons (limite je leur courais après).
Skyrim ne s’est donc pas fait une bonne réputation sur rien. Il s’agit d’un titre d’une vraie qualité, qui arrive à faire oublier ses faiblesses techniques grâce à son contenu hallucinant et son univers crédible et immersif. Ce fut une belle expérience, une aventure riche et prenante que je ne regrette pas d’avoir menée. J’espère pouvoir rapidement découvrir d’autres jeux qui me permettront de ressentir, encore une fois, ce genre de sensation si particulière que de vivre quelque chose au travers de sa manette et de son écran (oui The Witcher 3, je te vois, promis je te sors bientôt de ta boite…).
Le jeu vidéo est une activité que je pratique depuis mon plus jeune âge, mais j’y consacre, à mon grand regret, de moins ne moins de temps. De ce fait, j’ai du mal à m’intéresser de manière assidue et régulière à son actualité (chose que je faisais avec beaucoup de sérieux il y a 2 ou 3 ans). Pourtant j’aime ce média, je l’aime beaucoup. Du coup, j’essaie de garder un contact avec lui, même si c’est plus occasionnel. Et j’ai trouvé avec YouTube un moyen de garder ce contact grâce à certaines chaînes qui proposent soit des émissions thématiques, soit des chroniques, soit des tests. Ainsi, plutôt que de parcourir des sites plus généralistes, je découvre rapidement et régulièrement de vieux ou d’anciens jeux, le tout présenté par des chroniqueurs et autres joueurs de tout poil. Et parmi mes grosses préférences, il y a incontestablement la chaîne de Monsieur Plouf.
Découvert avec sa critique sur Luigi’s Mansion 2, Monsieur Plouf est un ancien journaliste vidéoludique présent sur YouTube depuis plus de 2 ans. Sa particularité est de présenter ses tests au travers de petits sketchs qu’il met en scène avec des personnages réalisés sous Illustrator (j’ai du vérifier, j’ai cru que c’était du Paint au début ^^’). Le procédé rappelle fortement Zero Ponctuation, une chaîne de critiques américaine qui use du même principe (et dont j’avais vu quelques tests à une époque), mais bien que Plouf n’ait jamais nié l’inspiration, les chaînes sont désormais assez différentes en terme de style et de fond pour qu’on ne crie pas au plagiat.
Ce qui m’a plu dans la chaîne de Monsieur Plouf, au delà de la forme assez rigolote, c’est la vision qu’il a du jeu vidéo actuel et plus particulièrement des productions à gros budget. Je me suis particulièrement reconnu dans ses dires et cela a très fortement influencé mon envie de m’intéresser à ses vidéos.
Ainsi, Monsieur Plouf prend un malin plaisir à mettre le doigt sur les problèmes des jeux qu’il teste, qui sont essentiellement des jeux à grosses licences (bien qu’il lui arrive de tester des jeux indés). Ca trolle légèrement et il y a parfois un peu de mauvaise foi. Mais honnêtement, je ne lui en tiens pas rigueur pour une raison essentielle : ça sert le propos. En effet, bien au delà du test, ce qui fait la plus-value des critiques de Monsieur Plouf, c’est l’humour des petites scénettes qui illustrent les vidéos.
Car oui, ce qui est fou avec ces chroniques, c’est qu’à force de les voir, tu en viens à ne plus te soucier des qualités et des défauts du jeu en question, mais à plutôt te focaliser sur les dialogues, les différentes situations illustrées, les petits textes dans les bulles (les « éditeurs » me font beaucoup rire)… Et c’est un vrai tour de force dans le sens où un test de jeu vidéo revient souvent à dire les mêmes choses (les graphismes, le gameplay, la durée de vie, etc.). Mais Monsieur Plouf, grâce à son humour et sa mise en scène, arrive à faire oublier ce côté répétitif, ce qui rend chacun de ses tests unique et amusant.
Je ne peux donc que vous encourager à vous intéresser aux travaux de ce testeur. Avec une chronique toutes les deux semaines et une ponctualité à toute épreuve (sauf la semaine dernière mais chut…), vous trouverez une manière originale et amusante de découvrir les derniers jeux sortis (voir même des plus vieux lorsque l’on est en période de vaches maigres). En tout cas, je sais que Monsieur Plouf est un de mes testeurs préférés (si ce n’est mon préféré), car sa manière de chroniquer m’amuse beaucoup (bien que je ne partage pas toujours son avis, mais ça n’empêche rien). En plus il a un dragon.
Dans la guerre au box office que se livrent année après année les grands studios d’animation, Dreamworks avait marqué un sacré point me concernant avec son Dragons, sorti en 2010 (la vache, ça rajeunit pas!). J’avais vraiment adoré ce film (que je regarde à nouveau, de temps en temps) car il y avait une vraie maîtrise à tous les niveaux. De plus, il s’agissait d’une production qui pouvait autant s’adresser aux enfants qu’aux adultes et, vous le savez, je suis très partisan de ce genre d’initiative. Donc forcément, quand la suite pointe le bout de son nez dans les salles obscures, autant vous dire que j’ai volontiers sacrifié une grasse matinée pour me rendre dans mon cinéma. Je me demandais si Dreamworks réussirait le défi de renouveler l’essai en proposant une histoire s’adressant à tous les âges. Et ben mon cochon (heu… mon dragon), je ne m’attendais pas du tout à ça!
Autant y aller cash : ce film est une tuerie. Non mais sérieusement! Autant je trouvais que Dreamworks n’avait pas complètement rempli son contrat avec ses dernières productions (oui Turbo caca, c’est de toi que je parle!), là je suis resté complètement sur les fesses. C’est une réussite complète, un pur moment de cinéma d’animation comme j’aimerais en voir à chaque fois! Vous voulez des détails? En voici quelques-uns.
Parlons rapidement de la technique. Là il n’y a vraiment rien à redire, c’est maîtrisé de bout en bout. Les décors sont sublimes, l’animation à toute épreuve, les charadesigns des personnages et des dragons toujours d’excellente qualité… Non, à ce niveau, Dreamworks n’a visiblement plus rien à prouver. Mais Dragons 2 sort vraiment du lot de part son univers et ses créatures. Les dragons sont une vraie plus-value dans ce film. Qu’ils soient repoussants, mignons, petits ou gigantesques, les créateurs n’ont pas manqué d’imagination pour nous offrir une faune riche en diversité où chacun trouvera son bonheur. Perso, j’ai toujours un gros coup de coeur pour le Furie Nocturne (il ressemble trop à Stitch, il me fait craquer à chaque fois!), mais j’ai aussi beaucoup aimé le dragon de Valka, la mère du héros Harold.
Tiens d’ailleurs, belle transition pour parler un peu des personnages et de l’histoire! J’avoue avoir été agréablement surpris sur ce point. Si on retrouve le casting du premier film au complet avec quelques années de plus dans les pattes (Harold a désormais 20 ans), les nouveaux personnages sont peu nombreux mais apportent suffisamment à l’univers pour y pénétrer sans mal. J’ai été ainsi complètement convaincu par Valka, qui en plus de faire une entrée en scène super classe (non mais vraiment super classe quoi!), est un personnage intéressant et pas trop convenu.
Du coup, j’ai fortement apprécié le fait que les retrouvailles en Harold et sa mère ne soit pas au centre du récit mais dans sa continuité. De ce fait, le film évite les écueils habituels de ce type d’évènement pour ne pas perdre de vue les objectifs du scénario. Mais ne vous trompez pas, Dreamworks arrivera tout de même à vous soutirer quelques larmes, ou au moins des yeux bien vitreux (la retrouvaille en Valka et Stoïk… non non, il ne faut pas que j’y pense) et ce avec facilité un peu énervante si, comme moi, vous avez la larme facile.
Je vous parlais plus haut du scénario. C’est ici que la plus grosse différence entre le film et son aîné se fait. Dragons premier du nom ayant posé les bases de l’univers, Dragons 2 les considère comme acquises et va directement dans le vif du sujet. Le spectateur n’a ainsi aucune raison de s’ennuyer : on alterne entre les (magnifiques) scènes de vols, des dialogues pas trop gnangnans (c’est là qu’on apprécie que les protagonistes soient plus vieux), ainsi que des scènes de batailles qui deviennent de plus en plus épiques. Dragons 2 verse par moment carrément dans l’héroic fantasy tellement on retrouve dans ce film les codes de cet univers.
Et vous l’aurez sans doute compris entre les lignes, encore une fois, le film tente de s’adresser à un large public. Me concernant, j’ai été complètement captivé par ce qui m’était présenté à l’écran. Si je pardonne quelques scènes un peu téléphonées (la tirade d’Astrid…) et un méchant qui manque un peu de prestance, je reste m’a complètement conquis : scénario efficace, belles batailles, de l’humour, du drame (oui, il y a des persos importants qui meurent!) et de l’émotion… En gros, c’est une claque, une vraie claque!
Je suis donc personnellement comblé par cette suite de Dragons. Si vous avez aimé le premier (dans le cas contraire… vous avez des goûts étranges…), foncez voir cette suite sans aucune hésitation! Merci Dreamworks de faire encore rêver les vieux comme moi XD