Pour 2018, j’ai décidé de recommencer les strips sur le Japon ! J’aimerais beaucoup revenir à un rythme d’un strip par mois, histoire que vous ne perdiez pas trop le fil.
Le strip ci-dessous introduit l’arrivée de la team Japon dans leur première auberge traditionnelle. Il est à l’origine un épisode inédit disponible dans Primary, mon livret d’illustration. Mais vu qu’il va se passer d’autres épisodes dans cette auberge, je me devais de commencer par le début. Sur ce, bonne lecture !
Pour les gens de ma génération qui ont démarré les jeux vidéos tôt, il y avait deux grandes écoles : celle de Nintendo et celle de Sega. C’est souvent par elles que nos premières expériences se forgeaient et qui ont eu tendance, sur le long terme, à définir notre identité en tant que joueur.
Me concernant, j’ai reçu l’éducation Nintendo via la NES et n’ai donc pas pu passer à côté de la série Super Mario Bros. Si je garde de très bons souvenirs des épisodes 2D, c’est un opus 3D qui m’a particulièrement chamboulé, à savoir le grand Super Mario 64. Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai pu faire et refaire ce jeu tant il a été une énorme claque dans ma face d’adolescent boutonneux. Dès lors, je n’ai cessé de lui chercher un successeur digne de ce nom.
Par la suite, Nintendo sortira d’autres Mario 3D emblématiques : Super Mario Sunshine (qu’en toute honnêteté je n’aime pas plus que ça), Super Mario Galaxy 1 et 2 (j’adore le premier, pas super fan du deuxième) et Super Mario 3D World (que je n’ai jamais fini par manque de motivation…). Bien que Galaxy 1 m’est réellement enchanté, je n’ai pas réussi à retrouver ce plaisir si particulier que j’avais éprouvé en jouant à 64. Les années passants, j’ai commencé à me dire que ce dernier était sans doute un de ces jeux marquants auquel on ne joue qu’une fois dans sa vie et que je ne retrouverai jamais d’équivalent.
Puis Nintendo annonça Super Mario Odyssey sur Switch. Et comment dire… j’y ai cru. Mais genre à fond. Tellement à fond que j’ai acheté la console juste pour y jouer. Je ne saurais dire ce qui m’a plu dans les trailers et mis en confiance aussi aveuglément. Toujours est-il que le 27 Octobre le jeu a débarqué chez moi, et j’ai sans vergogne abandonné mes trophées en cours sur PlayStation 4 (c’est dire) pour voir ce que ce nouvel opus 3D avait dans le ventre.
Je ne vais pas m’attarder sur tous les aspects techniques du jeu, mais plutôt essayer de vous expliquer ce que j’ai ressenti en y jouant. Beaucoup de choses ont déjà été dites (en bien et en mal) donc je ne me vois pas en rajouter une couche. Notez seulement que l’avis qui va suivre est principalement construit sur mon expérience et est de ce fait très personnel (en même temps l’objectivité dans les avis/critiques, va falloir comprendre un jour que c’est une utopie). Bref !
Pour commencer, j’aimerais le dire d’office : Super Mario Odyssey est un très bon jeu. Il est joli, fluide, maniable avec une durée de vie très correcte. Il propose des idées de gameplay variées et c’est un vrai plaisir que de parcourir le jeu une première fois. En effet, j’ai enchainé les niveaux avec facilité et amusement. Bien que je laissais sur mon parcours bon nombre de bonus (pièces violettes et autres lunes), je savais que le plus gros serait à faire après le générique de fin et me suis contenté de profiter de mon voyage à travers le monde.
Seulement voilà… Le dit générique passé, lorsqu’il m’a fallu retourner dans les mondes pour les compléter à 100%, ma motivation a subitement chuté. La principale raison vient du nombre de niveaux et de leur taille. Alors que je me suis beaucoup amusé dans les niveaux de taille moyenne (Pays du Lac, Pays des Chapeaux, etc.), je n’ai pas été très motivé à fouiller de fond en comble les plus gros niveaux comme le Pays des Sables ou celui de la Nourriture. J’ai trouvé que le jeu manquait d’équilibre. Ce dernier contient énormément de lunes à ramasser pour tout avoir. Mais autant en chercher une cinquantaine dans un niveau est amusant, autant en chercher une centaine demande bien plus d’investissement.
En fait, je reproche un peu à Nintendo d’avoir privilégié la quantité à la qualité. Bien que les niveaux soient majoritairement bons (gros coup de cœur pour le Pays des Gratte-ciel), le fait de devoir y passer plusieurs heures juste pour trouver des lunes plus ou moins bien cachées n’est pas une mission très prenante. J’aurais sans doute préféré plus de pays différents, quitte a ne mettre qu’une trentaine de lunes dans chacun.
Le truc c’est que je sais que cette construction du jeu est due au modèle économique de la console qui se veut à la fois portable et de salon. Ainsi il est très facile de décrocher quelques lunes le temps d’un trajet en métro et le jeu se complète ainsi au fil des micro-parties. Et en soit je n’ai rien contre cette manière de faire, je constate seulement qu’elle ne m’a pas plus correspondu que cela.
Mais à dire vrai mon désengouement a eu lieu plus tôt, bien avant que je ne retourne dans les anciens pays pour trouver toutes les lunes. Après le combat final, nous sommes introduits à un niveau inédit : le Royaume Champignon. Énorme clin d’œil à l’épisode Nintendo 64, tout dans ce niveau m’a plu : les couleurs, les musiques, l’ambiance… Tout était là pour me caresser dans le sens du poil. Très vite un sentiment à germer dans ma tête : j’ai soudainement rêvé d’un remake de Super Mario 64 sur Switch.
J’ai alors compris qu’il me serait difficile de retrouver dans un Mario 3D les sensations que j’ai éprouvé à l’époque. Que finalement Odyssey n’était pas Mario 64 et que je devais l’accepter pour ce qu’il était et non pour ce que je voulais qu’il soit. Mais le mal était fait et mes parties n’ont plus eu la même saveur à partir de là.
Par cet article, j’aimerais mettre l’accent sur un point : l’appréciation que l’on a d’un jeu est toujours influencée par notre expérience personnel. Super Mario Odyssey est selon moi un très bon jeu pour tout joueur souhaitant découvrir la plate-forme 3D et une excellente vitrine pour la Switch. Mais personnellement il ne m’a pas entièrement satisfait. J’ai eu plaisir à le parcourir grâce à son univers attachant, son gameplay maîtrisé et sa volonté de proposer une aventure qui tient en haleine. Je n’ai cependant pas réussi à tenir la distance et me suis lassé de ces mondes trop grands et remplis à ras-bord de lunes.
Finalement Mario a échoué là où le dernier Zelda a réussi : me proposer une expérience nouvelle qui m’en ferait presque oublié mes expériences passées. La dite expérience était loin d’être mauvaise, mais elle ne fait clairement pas le point face à son héritage.
Voilà. Cela aura pris du temps mais j’ai enfin la joie d’accueillir dans mon foyer un petit félin. C’était un projet de longue date et je suis heureux que ce jour soit enfin arrivé. J’espère que vous apprécierez Nia autant que moi (en vrai j’en suis complètement gaga, les gens des lives Twitch peuvent en témoigner !).
Un grand merci à la Chatterie du Renard des Neiges pour m’avoir accompagné dans l’adoption de Nia et de m’avoir autorisé à utiliser ses photos pour cet article.
En tout cas, je pouvais être sûr que vous allez la voir et en entendre parler ! N’hésitez pas à me suivre sur Facebook, Twitter et Instagram, je posterai des photos de temps en temps :)
Je ne me souviens pas exactement de quel immeuble il s’agissait à Akihabara mais ils sont tous plus ou moins organisés de la même manière. Et au cas où vous vous feriez du soucis pour elle, Keni a largement soulagé son portefeuille à la fin du séjour (je vous laisse deviner à quel étage).
Content d’avoir enfin pu reprendre les strips sur le Japon. Je vais faire en sorte de revenir à un rythme mensuel de publication. Car la soirée dans le quartier n’est pas encore finie !
Un nouvel arrivant débarque sur le blog à partir d’aujourd’hui. Voici donc Naga le Labradragon qui fera office de mascotte. J’avais envie depuis plusieurs mois (Japan Expo pour être exact) d’avoir une petite créature avec laquelle Cynthia et moi pourrions interagir.
Si le choix du dragon m’a semblé évident, je voulais qu’il est un design bien à lui et dans lequel je pourrais facilement me retrouver. Bien que j’ai toujours eu un faible pour les chats, j’ai eu envie de lui donner l’apparence de mon ancien chien qui est décédé en 2015. De toute façon, l’ombre d’un félin guette à ma porte mais ce ne sera pas pour tout de suite…
En tout cas, j’ai hâte de le mettre en scène avec Cynthia et j’espère que vous lui ferez bon accueil.
Petit strip bonus pour marquer la rentrée du blog. Question : on me donne le choix entre câliner un chat auquel je suis allergique et un autre auquel je ne le suis pas. Je choisis quoi à votre avis ?
Les deux… Effectivement. Va falloir que je trouve des solutions à plus long terme pour arriver à négocier entre mon allergie et mon affection pour les chats. Mais il est déjà intéressant de savoir que je ne suis pas sensible à toutes les races. Plus qu’à aller fourrer mon visage dans différents candidats, peut être que mon foyer finira par s’agrandir un jour. Wait and see…
Désolé, le blog n’est pas très alimenté en ce moment. Il faut dire que je concentre tous mes efforts sur le fanmade que j’aimerais sortir dans les meilleurs délais. En attendant, je vous ai fait un petit strip. Depuis que mon rythme de vie a changé (j’en parlerais bientôt, promis), j’ai tendance à me souvenir systématiquement de mes rêves. Et certains se révèlent assez cocasses. Je vous en partage un à cette occasion :
Quelques précisions concernant le soir au Japon : même à Tokyo qui est une grande ville, les activités ferment relativement tôt (genre vers 23h). On s’est souvent fait avoir par l’heure, que ce soit pour les restaurants (les derniers services sont vers 21h-21h30), les bars ou, comme en l’occurence ici, les salles de jeux. Seuls les karaokés sont ouverts toute la nuit (j’en reparlerai ^^). En ce qui concerne les salles de Pachinko, je minimise dans ce strip le bruit qui émane de ces établissements. C’est réellement inaudible, tu ne t’entends pas parler à 1 mètre (même dans une salle d’arcade tu t’entends… j’en reparlerai aussi ^^). A noter que ce sont majoritairement les personnes d’un certain âge qui pratiquent ces fameux jeux d’argent (et ils doivent sans doute être tous sourds!). Sinon, la salle ressemblait à ça :
Ce qui est cool au Japon c’est que partout en ville, tu as des distributeurs à boissons. Les prix varient entre 100 et 150 Yens (ça fait à peu près 1 Euro) et il y en a pour tous les goûts. Peut-être un peu trop même… D’ailleurs, je vous déconseille toutes les boissons à base de fruits. Je ne sais pas pourquoi mais les Japonais mettent énormément de sucre dans leurs produits. Je n’ai bien sûr pas pu m’empêcher de goûter le fameux jus de fruits et légumes que vend Hatsune Miku dans Popipo. Mais j’ai trouvé ça assez infâme !
Oui bon… Certains me diront que c’était évident. Mais on va dire que ma naïveté naturelle (oui, encore elle…) et ma curiosité ont joué en ma défaveur. Toujours est-il que ces toilettes sont vraiment excellents, surtout qu’il y en a partout, même dans les lieux publics (et ils sont nickels en terme d’hygiène, Keni a apprécié). Bref le WC Toto, l’essayer c’est l’adopter… À condition de ne pas appuyer sur tous les boutons (et de gérer la pression du jet aussi…).