Petit strip bonus pour marquer la rentrée du blog. Question : on me donne le choix entre câliner un chat auquel je suis allergique et un autre auquel je ne le suis pas. Je choisis quoi à votre avis ?
Les deux… Effectivement. Va falloir que je trouve des solutions à plus long terme pour arriver à négocier entre mon allergie et mon affection pour les chats. Mais il est déjà intéressant de savoir que je ne suis pas sensible à toutes les races. Plus qu’à aller fourrer mon visage dans différents candidats, peut être que mon foyer finira par s’agrandir un jour. Wait and see…
On m’a récemment reproché de ne faire que des critiques cinéma négatives. Et quand je jette un oeil sur mes 3 derniers articles, je me rends compte qu’effectivement, je n’ai pas été des plus tendres avec le 7e Art ces derniers temps. Donc plutôt que de tirer sur une ambulance en feu (coucou Les Nouvelles Aventures d’Aladin), je vais vous parler d’une production que j’ai vraiment aimé, à savoir Seul sur Mars.
C’était clairement un des films que j’attendais le plus cette année. Déjà parce que l’histoire avait l’air sympa, que le casting sentait bon et que j’espérais enfin revoir Ridley SCOTT sortir un truc potable (parce que ça commençait à se faire rare mine de rien…). Le résultat sous vos yeux.
Je pense qu’il est important de situer un peu le film, ainsi que ses tenants et aboutissants. Pour commencer, cette production a plus des airs de docu-fiction que de film de science-fiction pur et dur. Là où Gravity tablait sur le spectaculaire alors qu’Interstellar jouait la carte de l’anticipation scientifique, Seul sur Mars se veut plus terre-à-terre dans sa manière d’appréhender son sujet.
Est ce que c’est un défaut ? Bien sûr que non, surtout dans le cas présent où c’est très bien fait et très bien rythmé. En effet, la traduction française du titre est assez trompeuse. Car si effectivement le personnage joué par un Matt DAMON est bloqué sur la planète rouge, le film ne cessera de naviguer entre ses activités martiennes et celles de la NASA qui tente par tous les moyens de récupérer son astronaute égaré.
Le film se veut ainsi plutôt réaliste dans son traitement et bien que l’on reste dans de la SF d’anticipation, on part quand même moins dans les délires d’un Interstellar et on sent une volonté de rester au plus près des découvertes récentes. En l’occurence, le film risque de surprendre les spectateurs qui s’attendaient à quelque chose de plus spectaculaire ou dramatique, car cette volonté de faire dans le réalisme évite les situations à la Gravity où l’univers semble s’être lié contre notre protagoniste.
Car bien qu’il rencontre quelques soucis au cours du film, aucune tension n’est crée quant à la sécurité de l’astronaute (hormis dans le dernier acte). Ici, on observe plutôt son quotidien, les moyens qu’il utilise pour survivre en attendant les secours, ce qu’il essaie de retirer de cette expérience, etc. Finalement la tension se trouve bien plus du côté de la NASA qui s’agite comme une fourmilière pour trouver des solutions rapides.
Mais alors, s’il n’y a aucune tension et que le héros n’est jamais vraiment en danger, qu’est ce qui rend le film si intéressant ? Et bien, tout le reste. Déjà, les décors sont absolument magnifiques et on croirait vraiment que Matt DAMON se balade sur Mars. C’est beau et crédible, on y croit et on est dedans. Ensuite, le film possède un vrai rythme et une écriture soignée. Avec son casting d’acteurs talentueux et ses quelques répliques humoristiques, le script ne se compose d’aucune fausse note et joue sa partition à la perfection.
Le film se déroule donc de lui même, on apprécie réellement ce qui nous est proposé à l’écran car c’est relativement crédible. Oui, je dis relativement car certains pourront peut être reprocher au film d’être un peu trop optimiste et positif sur son sujet et que, comme dit plus haut, à aucun instant on ne se sent en danger pour les personnages.
En tout cas, me concernant, j’ai passé un très bon moment devant Seul sur Mars. Pas spectaculaire pour un sou mais faisant très bien son travail, le dernier bébé de Ridley SCOTT ne sera peut être pas un monument du genre SF, mais il a au moins le mérite de proposer un portrait intéressant et accessible de la conquête spatiale, mêlant ainsi documentaire et fiction avec brio. Donc n’hésitez pas à aller y jeter un oeil, le voyage vaut largement le détour.
Quelques précisions concernant le soir au Japon : même à Tokyo qui est une grande ville, les activités ferment relativement tôt (genre vers 23h). On s’est souvent fait avoir par l’heure, que ce soit pour les restaurants (les derniers services sont vers 21h-21h30), les bars ou, comme en l’occurence ici, les salles de jeux. Seuls les karaokés sont ouverts toute la nuit (j’en reparlerai ^^). En ce qui concerne les salles de Pachinko, je minimise dans ce strip le bruit qui émane de ces établissements. C’est réellement inaudible, tu ne t’entends pas parler à 1 mètre (même dans une salle d’arcade tu t’entends… j’en reparlerai aussi ^^). A noter que ce sont majoritairement les personnes d’un certain âge qui pratiquent ces fameux jeux d’argent (et ils doivent sans doute être tous sourds!). Sinon, la salle ressemblait à ça :
Ce qui est cool au Japon c’est que partout en ville, tu as des distributeurs à boissons. Les prix varient entre 100 et 150 Yens (ça fait à peu près 1 Euro) et il y en a pour tous les goûts. Peut-être un peu trop même… D’ailleurs, je vous déconseille toutes les boissons à base de fruits. Je ne sais pas pourquoi mais les Japonais mettent énormément de sucre dans leurs produits. Je n’ai bien sûr pas pu m’empêcher de goûter le fameux jus de fruits et légumes que vend Hatsune Miku dans Popipo. Mais j’ai trouvé ça assez infâme !
Oui bon… Certains me diront que c’était évident. Mais on va dire que ma naïveté naturelle (oui, encore elle…) et ma curiosité ont joué en ma défaveur. Toujours est-il que ces toilettes sont vraiment excellents, surtout qu’il y en a partout, même dans les lieux publics (et ils sont nickels en terme d’hygiène, Keni a apprécié). Bref le WC Toto, l’essayer c’est l’adopter… À condition de ne pas appuyer sur tous les boutons (et de gérer la pression du jet aussi…).
Pour ma défense, chaque fois que j’ai voyagé à l’étranger, mon réseau français était remplacé par un réseau partenaire du pays où je me trouvais. D’où ma surprise. Par contre, pour Internet, je pense que ma naïveté a encore fait des siennes…
Voilà pour le premier strip de la série sur mes aventures au Japon. J’espère que l’idée vous plait. Les prochains strips arriveront régulièrement, je l’espère.