L'Atelier d'AngelMJ

La Fille du Mois : Ciri (The Witcher 3)

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Il y a quelques jours, j’ai terminé The Witcher 3 (oui comme pour Skyrim, je fais toujours mes jeux avec 3-4 ans de retard ; le temps, le travail, toussa). Le jeu mériterait sans doute un article à lui tout seul (et ce serait un bon moyen de redonner un peu de vie à ce blog), mais pour l’heure on va se contenter d’un article dans la catégorie Fille du Mois.

S’il y a bien un truc qui me fascine dans le jeu de CD Projekt Red, c’est sa capacité à te proposer des personnages féminins ultra sexualisés mais qui pour autant ne sont ni des potiches, ni des faire-valoir. Comme quoi il est tout à fait possible de concilier les deux. J’aurais pu vous parler de Triss ou encore de Yennefer (pour qui j’ai complètement craqué, énième exemple qui me fait grandement questionner sur mes goûts en matière de femme un brin castratrice…). Mais c’est finalement mon côté papa poule qui va s’exprimer ici car mon choix s’est porté sur Ciri.
A noter avant d’aller plus loin que je n’ai fait que The Witcher 3, donc ne vous attendez pas à la moindre référence aux précédents jeux ou les romans d’origine.

Ciri est au cœur du récit de ce troisième épisode. Prise pour cible par les principaux antagonistes à cause de son sang ancien, notre but sera de la retrouver en incarnant Geralt. Notre sorceleur est en effet grandement attaché à la jeune femme qu’il considère comme sa propre fille.
Alors ne vous y trompez pas : Ciri n’est pas du tout une demoiselle en détresse. En parallèle des recherches de Geralt, nous serons d’ailleurs en mesure de la contrôler quelques instants au cours du jeu. Et aux vues de ses capacités, c’est visiblement son caractère rebelle qui lui fait défaut car elle a clairement les moyens de se débrouiller toute seule.

De ce fait, il est facile de la caser directement dans la case : je suis un personnage cheaté mais trop immature pour ne pas m’attirer des ennuis. Et en soit… Ciri c’est un peu ça. Mais vu qu’on est dans The Witcher et que l’écriture des personnages est l’une des plus grosses qualités du titre (si ce n’est la plus grosse), autant vous dire que cet aspect quelque peu cliché passe très bien ici.
D’autant que Ciri n’est pas une femme butée. Elle prend très au sérieux les conseils des ses mentors, mais pèche surtout pas son impatience et son refus d’être inactive.

Mais au delà de tout ça, mon attachement à Ciri vient surtout de sa relation avec Geralt. Je ne vous cache pas que je me suis complètement plongé dans l’univers de The Witcher 3 et que j’ai pris l’histoire très à cœur. Ainsi au fur et à mesure que ma progression, le jeu m’a fait pleinement ressentir l’attachement de Geralt vis-à-vis de Ciri et mon désir de la retrouver est devenu aussi fort que celui du sorceleur.
Vous vous doutez bien que lorsque les retrouvailles ont enfin eu lieu, il s’est passé quelque chose en moi. Déjà parce que c’est très bien mis en scène (sans doute ma scène préférée du jeu), mais surtout parce j’ai éprouvé un vrai soulagement (quelque peu exagéré mais sincère) à enfin la savoir en sécurité. Et j’aime quand un jeu parvient à m’impliquer à ce point dans son univers.

Pour tout cela, Ciri méritait bien d’être mise en avant au travers de la Fille du Mois. Sur ce, vous m’excuserez mais j’ai encore quelques quêtes du DLC à finir avant de définitivement laisser Geralt et son univers. On en reparle à l’occasion j’espère…

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