L'Atelier d'AngelMJ


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La Fille du Mois : Shirley Fenette (Code Geass)

Doucement mais sûrement, nous approchons de la fin de l’année, mais également au terme de la rubrique de La Fille du Mois. Après 4 ans de bons et loyaux services, je pense que le temps est venu de clôturer le tout. Il nous reste toutefois 2 nominées pour illustrer les mois de Novembre et Décembre donc allons-y !

Après m’être égaré parmi les personnages de jeux vidéos, je fais un dernier saut dans le domaine des animés japonais avec la série Code Geass. Diffusée entre 2006 et 2008, cette saga a énormément fait parler d’elle à l’époque (en bien comme en mal, vous savez ce que c’est quand quelque chose devient populaire). J’avais pour ma part plutôt accroché à l’ensemble, la participation au projet de CLAMP aidant grandement à franchir le cap (on est fanboy ou on ne l’est pas).
Parmi le florilège de personnages qui compose la série, j’avoue ne pas avoir d’attachement pour l’un d’eux en particulier, tout genre confondu. Pourtant, j’avais tout de même envie de mettre à l’honneur une jeune fille présente dans la série : Shirley Fenette.

Vous commencez à avoir l’habitude avec cette rubrique : je présente souvent un personnage qui m’a marqué, qui symbolise quelque chose de fort pour moi, etc. Mais ce n’est pas le cas de Shirley. En réalité, je n’ai pas d’affect particulier pour elle. C’est un personnage assez secondaire dans l’intrigue de Code Geass et elle n’est pas si développée que cela. Toutefois, j’éprouve une certaine sympathie pour Shirley, dû à un constat simple de spectateur : cette gamine n’a pas de bol.

J’ai rarement vu dans une série un personnage se faire autant carotte par le scénario ou les autres protagonistes. Pourtant pleine de bonne volonté et d’intentions louables, Shirley subit plus qu’elle n’agit et se retrouve souvent dans des situations peu enviables. Pourtant quelque part, on aimerait la voir réussir, s’affirmer ou être vraiment utile. Mais non, le sort semble s’acharnait sur elle.
Ainsi, j’ai développé une sorte d’empathie pour ce personnage à qui rien ne semble réussir. Tant et si bien que son destin final dans la deuxième saison a provoqué chez moi un profond sentiment d’injustice. Je me souviens de l’époque où, jeune et fringant, j’étais entrain de gesticuler face à mon écran en vociférant : « Bon sang les scénaristes ! Laissez cette pauvre fille tranquille à la fin ! ».

En réalité, je reviens sur mes dires, Shirley est un personnage qui m’a marqué ; d’une certaine manière. Peut être pas autant que les autres personnages que j’ai pu illustrer dans cette rubrique, mais en tout cas assez pour que, dix ans plus tard, j’éprouve toujours cette sympathie pour elle. Et rien pour ça, on peut dire que les scénariste ont finalement bien fait leur travail (bande de monstres…).


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La Fille du Mois : Washimi (Aggretsuko)

Aggretsuko est une série japonaise diffusée cette année sur Netflix. Fait assez rare me concernant, je l’ai visionnée immédiatement à sa sortie pour ne pas en décrocher jusqu’à la fin. Il faut dire que cette production a réussi à marquer des points de mon côté, en créant un écart plutôt maîtrisé entre ses graphismes mignons et son ton beaucoup plus sérieux (ça parle majoritairement du harcèlement au travail).
Je n’en ai pourtant pas énormément parlé. À dire vrai tout le monde autour de moi semblait convaincu de la réussite de cet anime et je ne voyais trop quoi ajouter de plus. Cependant, je saisis ici l’occasion pour le faire en mettant à l’honneur un des personnages féminins de la série (et Dieu sait qu’il y en a dans celle-ci !) : Washimi.

Washimi est un messager sagittaire (appelé aussi secrétaire) qui travaille dans la même entreprise que l’héroïne Retsuko, au poste de… ben secrétaire ! Elle représente aux yeux de cette dernière un modèle de réussite : elle est belle, gradée et évolue dans les hautes sphères de la société, au côté de sa collègue Gori (qui est une… gorille ! Bravo !).
Pourtant la secrétaire de direction va peu à peu s’attacher à la petite Panda Roux et va tenter, grâce à son influence au sein de la direction, de mettre un terme au harcèlement moral que Retsuko subit.

Washimi n’est pas un personnage à l’écriture exceptionnelle et on pourra peut-être lui reprocher d’être assez factuelle tout au long de la série. Pourtant j’aime l’image qu’elle véhicule et le message qui se cache derrière. La série Aggretsuko parle de harcèlement au travail, mais plus encore : elle parle de la place des femmes dans la société nippone.
On le sait, être carriériste n’est pas très bien vu pour une femme au Japon. Les clichés ont la vie dure et on conseille plus souvent à la gente féminine de se trouver un bon parti, plutôt que de tenter difficilement de se faire un place dans une hiérarchie majoritairement masculine.

Avec Washimi, on sent que les auteurs cherchent à faire un pied de nez à cette vision des choses. La manière dont est écrite la secrétaire va en tout cas dans ce sens. Elle sait la place qu’elle occupe et sait de quelle manière elle peut faire bouger les choses. Et bien que consciente de l’image qu’elle doit véhiculer aux yeux de tous, elle s’avère être un personnage fort et bienveillant, plutôt qu’une énième carriériste prête à tout pour arriver à ses fins.
Et pour une série qui cherche à critiquer ouvertement le système hiérarchique japonais, je trouve Washimi plutôt réussie (en plus d’être sacrément classe !).

En tout cas, je vous encourage à visionner Aggretsuko. Non seulement c’est bien écrit, mais ça a le mérite d’être aussi particulièrement drôle ! Un petit coup de cœur que j’ai savouré avec plaisir et qui selon moi ne se refuse pas (surtout que la série est courte).


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La Fille du Mois : Tomoyo Daidōji (Card Captor Sakura)

La Fille du Mois, 4e édition. Et oui ! Cela fait déjà 4 ans que j’alimente cette rubrique, et ce toujours avec autant de plaisir. Pouvoir partager avec vous autour de mes personnages féminins favoris est quelque chose dont je ne me lasse pas. Et aux vues de votre participation pour élire la Fille du Mois 2017 (qui fût Esmeralda), j’en déduis que cette rubrique vous plait tout autant.
Du coup, je rempile pour une année supplémentaire durant laquelle j’espère continuer à mettre à avant des personnages qui me sont chères. Et pour démarrer 2018, j’ai choisi de vous parler d’une jeune fille qui déborde de candeur : Tomoyo Daidōji.

Tomoyo est apparue pour la première fois dans le manga Card Captor Sakura, sans doute un des plus gros succès du collectif CLAMP (dont j’avais déjà peu parlé ici). Amie de l’héroïne, elle épaule la jeune magicienne dans sa quête des cartes de Clow, filmant ses affrontements et confectionnant des tenues en tout genre pour rendre le tout plus… attractif (on va dire ça, en vrai c’est surtout un prétexte pour dessiner de beaux vêtements j’ai l’impression !).

Si j’ai choisi Tomoyo ce mois-ci, c’est parce qu’elle illustre quelque chose que j’apprécie énormément en termes d’écriture. Durant la totalité de l’histoire, elle ne va pas se priver pour dire haut et fort ses sentiments pour Sakura. Cela a donné lieu à de nombreux débats sur la nature de ces derniers, le tout étant subtil et sujet à interprétation.
Chaque personne ayant lu le manga (ou vu l’anime, bien que j’ai cru comprendre qu’il prenait pas mal de liberté niveau adaptation) a son propre avis sur le sujet. Le but n’est donc pas d’établir une vérité absolue, mais plutôt de souligner la subtilité avec laquelle le personnage est retranscrit.

Chacun peut ainsi définir les sentiments de Tomoyo en fonction de son propre ressenti. Cela pourra être vu comme une amitié forte, de l’amour ou encore de l’admiration (voir même une forme de fascination). Me concernant, j’aime voir en la jeune fille l’expression d’un amour pure et sincère. Cette forme d’amour désintéressé qui caractérise la simplicité des sentiments de l’enfance.
Elle n’attend rien de Sakura et souhaite uniquement son bonheur. La voir réussir étant que magicienne ou même en amour (elle la pousse ouvertement vers Yuki et Shaolan) semble plus l’importer qu’une quelconque réciprocité affective. C’est ce que j’aime chez Tomoyo : elle n’a pas d’arrière pensée et se contente d’être sincère et bienveillante.

Je souhaitais donc la mettre à l’honneur dans cette rubrique, ayant toujours eu un faible pour les personnages candides. Et qui sait, avec la suite de la série qui vient tout juste de démarrer, nous en apprendrons peut-être un peu plus sur cette petite brune.


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Les Aventures d’AngelMJ au Japon : Episode 08 – Service à tout prix

Hello les gens,

Pour 2018, j’ai décidé de recommencer les strips sur le Japon ! J’aimerais beaucoup revenir à un rythme d’un strip par mois, histoire que vous ne perdiez pas trop le fil.

Le strip ci-dessous introduit l’arrivée de la team Japon dans leur première auberge traditionnelle. Il est à l’origine un épisode inédit disponible dans Primary, mon livret d’illustration. Mais vu qu’il va se passer d’autres épisodes dans cette auberge, je me devais de commencer par le début. Sur ce, bonne lecture !


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La Fille du Mois : Nia (Gurren Lagann)

Au cours de mon adolescence, j’ai consommé bon nombre d’animes japonais (surtout à l’époque où j’étais au chômage et que j’avais beaucoup de temps à perdre). Je suivais l’actualité, visionnais les nouveautés et rattrapais mes classiques. Le petit inconvénient de cette boulimie de séries, c’est que j’avais tendance à me gaver sans vraiment profiter de mes visionnages. J’ai ainsi délaissé et abandonné les titres qui ne me captivaient le moins. Gurren Lagann en faisait partie.

Pourtant cette année, j’ai décidé de reprendre la série à zéro. Le temps passant et mes goûts évoluants, j’ai réellement apprécié de revoir cette super série de chez GAINAX, quitte à me demander pourquoi à l’époque je l’avais mise de côté. Au sein de cet univers, les personnages féminins donnent la pareil à leurs acolytes masculins, et si comme beaucoup je me suis laissé séduire par la plantureuse et agile Yoko, c’est finalement de la petite Nia dont il sera question dans cette rubrique de la Fille du Mois.

Au début, j’avais du mal avec le personnage. Je trouvais qu’il débarquait un peu comme un cheveu sur la soupe et je n’étais pas très réceptif à sa part de niaiserie. Mais maintenant avec mon regard d’adulte, je comprends ce que les réalisateurs ont souhaité faire avec elle. Pour faire un simple : Nia est ce que l’on appelle un love interest, c’est-à-dire un protagoniste dont la principale utilité est d’être la compagne du héros.
Ce type de personnage est souvent très mal vu, car il est la plupart du temps rabaissé au rang d’entité fonction ayant peu d’intérêt en quant qu’individu. Cela étant dit, Nia arrive à aller au delà de son statut de compagne pour enrichir le récit et servir la trame.

Plus haut, je disais trouver son introduction maladroite. Mais après revisionnage, son arrivée est au contraire très logique et plutôt bien exploitée. Elle débarque à un moment charnière pour Simon, le héros de l’histoire. Et bien que l’on comprenne rapidement qu’elle va devenir son love interest, elle est suffisamment bien traitée avant cela pour que cette sensation de personnage bouche-trou soit vite oubliée.
De plus, Nia a cette particularité d’être une jeune fille très optimiste. Alors que le contexte de la série se veut sombre et défaitiste (surtout au moment où elle arrive), elle va constituer pour les autres protagonistes un véritable rayon de soleil, apportant un regard différent sur la situation. Elle sera ainsi très vite appréciée par tout à chacun et son évolution au sein de l’histoire la fera régulièrement sortir de son rôle de simple partenaire.

Si d’ordinaire j’ai tendance à préférer les femmes fortes, Nia fait partie de ces petites exceptions qui adoucissent mes standards. Avec sa bouille adorable, sa douceur communicante et son optimisme à toute épreuve, elle souffle un vent de fraicheur sur la série Gurenn Lagann. Je ne peux donc que vous encourager à voir cette série (disponible sur Netflix si ça vous intéresse), et j’espère que vous aussi vous apprécierez Nia. Ha… Et note à moi-même : ses cheveux sont fun à dessiner !

 


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Les Aventures d’AngelMJ au Japon : Episode 07 – La Tour Okatu Infernale !

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Je ne me souviens pas exactement de quel immeuble il s’agissait à Akihabara mais ils sont tous plus ou moins organisés de la même manière. Et au cas où vous vous feriez du soucis pour elle, Keni a largement soulagé son portefeuille à la fin du séjour (je vous laisse deviner à quel étage).

Content d’avoir enfin pu reprendre les strips sur le Japon. Je vais faire en sorte de revenir à un rythme mensuel de publication. Car la soirée dans le quartier n’est pas encore finie !


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Kubo et l’Armure magique : Vos papiers s’il vous plait

Les années ont beau passer et mes goûts varier au fil des découvertes, il est un genre cinématographique que j’affectionne toujours autant : le cinéma d’animation. Bien qu’ayant largement dépassé la trentaine, je prends toujours autant de plaisir à aller voir ce type de production. Et si le genre est encore trop souvent catalogué comme ciblant le jeune public, il y a fort heureusement des studios qui s’efforcent de proposer un contenu qui tente de combler n’importe quel spectateur. Et dans les sorties récentes, Kubo et l’Armure magique en est l’exemple parfait.

On va commencer pas l’évidence : ce film est un bonbon pour les yeux. Mélangeant habilement stop-motion et effets numériques, la dernière production du studio Laika est très plaisante à regarder. Au delà de l’aspect technique qui force le respect, la direction artistique émerveille et fascine. On sent que les personnes derrière le projet aiment le Japon et son folklore, et nous proposent un univers à la fois riche et vivant.
Ainsi que ce soit via les décors, le design des personnages ou encore la musique, les influences de l’univers de Kubo sont nombreuses et utilisées avec talent. Le spectateur est de ce fait complètement immergé dans le film, ce qui lui permet d’apprécier une production maîtrisée de bout en bout au niveau de la forme. Et comme si cela ne suffisait pas, Kubo et l’Armure magique est également réussi au niveau du fond.

Alors certes, il y a quelques petits détails que j’ai eu du mal à ne pas voir. Que ce soit des raccourcis scénaristiques ou certaines facilités d’écriture, le scénario n’est pas sans défaut et le spectateur exigeant fera peut être la fine bouche à ce niveau.
Cependant pour un film familial, c’est un mal bien minime comparé aux efforts qui ont été fait par les scénaristes pour sortir un peu des sentiers battus. Comprenez par là que même si l’histoire suit un cheminement très classique, le tout est globalement bien écrit et cohérent. C’est très bien rythmé, on ne s’ennuie pas une seule seconde et il y a un équilibre parfait entre les scènes d’action et les moments plus contemplatifs.

Car si Kubo emprunte son esthétique à la culture nippone, la philosophie du film en est imprégnée également. On se retrouve ainsi face une histoire forte, à la fois amusante et tragique. Les thématiques soulevées sont traitées avec pudeur et intelligence, et il est appréciable de voir une telle production parler des notions de famille ou de deuil sans tomber dans le pathos ou le sentimentalisme.

Vous l’aurez compris, je vous conseille plus que vivement d’aller voir Kubo et l’Armure magique car vous passerez sans aucun doute un bon moment. Non seulement le film est une prouesse visuelle, mais l’histoire qu’il raconte est à la fois bien écrite et suffisamment intéressante pour que n’importe quel spectateur puisse apprécier le voyage initiatique du jeune garçon. Donc si vous en avez l’occasion, surtout ne vous privez pas d’aller découvrir cette petite merveille. Le genre de film que l’on aimerait voir plus souvent au cinéma.

kubopaper


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Bilan Dessin 2015 : Petit récapitulatif

Bonjour à tous,

À compter de demain, je prends officiellement mes vacances pour aller rejoindre ma famille en Ardèche, puis je pars une semaine à Paris fêter la Nouvelle Année. Le blog va donc passer en sommeil jusqu’à la rentrée de Janvier 2016. Et histoire de ne pas partir comme un voleur, j’ai fait un peu le bilan de ce que j’ai pu vous proposer cette année.

Recap2015

On commence par les différentes contreparties Tipeee que j’ai réalisé pour les personnes qui me soutiennent financièrement, que ce soit de manière ponctuelle ou régulière. Merci encore mille fois pour votre générosité, je crois que vous ne vous imaginez pas combien vos dons m’aident à me surpasser et vous proposer des projets de qualité.

PlancheFille

On enchaîne avec Les Filles du Début du Mois. Cette rubrique a l’air de beaucoup vous plaire (la guerre fait souvent rage dans les commentaires pour savoir qui est la meilleure). Sachez que je la continuerai l’année prochaine, j’ai encore pas mal de jeunes filles en stock à vous présenter.

RecapJapon

Viennent ensuite les anecdotes sur Le voyage au Japon. Même si j’espérais sortir plus d’épisodes au cours de l’année, cette rubrique m’amuse beaucoup et j’ai l’impression que c’est également le cas pour vous. On continue bien évidemment l’année prochaine.

BilanYT

Concernant les fanmades sur les Youtubers, je n’ai pu sortir qu’une seule vidéo cette année, mais il faut dire que ça a pas mal bougé pour moi niveau professionnel et ce n’était pas facile de mener le combat sur tous les fronts. Toujours est-il que la prochaine vidéo avance bien et je prends le temps nécessaire pour vous proposer un fanmade de qualité. J’espère qu’il vous plaira, en tout cas moi, je m’amuse beaucoup ^^

Et voilà, on a fait le tour. Il y a aussi les chroniques illustrées que je vais, bien entendu, continuer de rédiger au fil des semaines à venir. De plus, vous aurez droit à mon bilan cinéma 2015 début Janvier 2016 (j’ai encore quelques films à voir avant de clôturer mon classement). Et surtout, j’espère bientôt reprendre Whisper in the Dark car ça a pas mal bougé à ce niveau en coulisses.

Sur ce, je vous souhaite à tous de passer de bonnes fêtes et je vous dis à l’année prochaine ! A bientôt !

2015SummaryofArt


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Objectif PolyManga : Dessins inédits

Bonjour à tous,

Je sors un peu le blog de sa léthargie (c’est malheureusement comme ça quand je bosse sur un fanmade) pour vous parler d’un projet en cours. J’ai pour objectif d’être présent au salon PolyManga qui aura lieu au mois de Mars 2016 en Suisse. J’ai entendu de très bonnes choses concernant cette convention et j’ai visiblement mon public suisse qui m’a fortement encouragé à venir lui faire un petit coucou.

À la différence d’un stand comme celui de Japan Expo où je paie un emplacement, ici je dois proposer 3 dessins inédits pour prétendre à une place dans le Village des Artistes. Et comme j’ai vraiment très envie d’y être présent, j’ai mis le fanmade en pause pour quelques jours afin de sortir les 3 illustrations demandées. A cette occasion, j’ai décidé de proposer 3 visuels très différents, histoire de montrer les divers aspects de mon univers graphique (en sachant que je n’ai pas le droit de présenter du fanart) :

AngelMJPolyMPour commencer, j’ai dessiné mon avatar dans un look cyber/futuriste. L’idée ici était de faire un travail approfondi sur les ombres, tout en gérant différentes sources de lumière. Traiter les éléments angéliques de manière dissociée du reste de l’avatar est quelque chose qui me titille depuis un petit moment. Je pense qu’il y a de grandes chances pour que je conserve cet aspect, je trouve ça assez fun.

JaponPolyM

Dans un tout autre registre, comment ne pas passer par la case Chibi avec mes aventures au Japon? Un trait rondouillard, des couleurs chaudes et lumineuses, ici le but est de faire ressortir l’aspect comique des comic strips.

WhisperPolyMEt enfin pour terminer, j’ai décidé de faire une illustration de mon projet de BD en cours de Reboot, à savoir Whisper in The Dark. Vu que le projet est en repos depuis un an, je me suis dit que c’était la bonne occasion d’en reparler un peu, surtout que le Reboot est prévu pour l’année prochaine. Je voulais une ambiance très différente et plus sombre que ce que je peux faire à l’accoutumé. Il est clair que cela peut surprendre et qu’on est loin des dessins guillerets que je propose habituellement, mais croyez moi, vu l’histoire que je vais raconter au travers de cette BD, il va falloir vous y habituer ;)

Voilà! J’espère en tout cas être présent en Mars pour vous rencontrer. Je me suis beaucoup amusé avec ces 3 dessins et j’ai testé pas mal de nouvelles techniques qui, j’en suis certain, me serviront pour mes futurs projets. Sur ce, à bientôt ^^


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Les Aventures d’AngelMJ au Japon : Episode 06 – Arcade, univers impitoyable !

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Les Japonais ont la réputation d’être des brutes sur les jeux d’arcade. Et bien je peux vous confirmer que ce n’est pas une légende, et que se faire mettre une véritable branlée (et encore, je suis poli) par un lycéen, ça te fait vite ravaler ta fierté. Comme on dit, c’est jamais agréable la première fois.