L'Atelier d'AngelMJ


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La Fille du Mois : Shirley Fenette (Code Geass)

Doucement mais sûrement, nous approchons de la fin de l’année, mais également au terme de la rubrique de La Fille du Mois. Après 4 ans de bons et loyaux services, je pense que le temps est venu de clôturer le tout. Il nous reste toutefois 2 nominées pour illustrer les mois de Novembre et Décembre donc allons-y !

Après m’être égaré parmi les personnages de jeux vidéos, je fais un dernier saut dans le domaine des animés japonais avec la série Code Geass. Diffusée entre 2006 et 2008, cette saga a énormément fait parler d’elle à l’époque (en bien comme en mal, vous savez ce que c’est quand quelque chose devient populaire). J’avais pour ma part plutôt accroché à l’ensemble, la participation au projet de CLAMP aidant grandement à franchir le cap (on est fanboy ou on ne l’est pas).
Parmi le florilège de personnages qui compose la série, j’avoue ne pas avoir d’attachement pour l’un d’eux en particulier, tout genre confondu. Pourtant, j’avais tout de même envie de mettre à l’honneur une jeune fille présente dans la série : Shirley Fenette.

Vous commencez à avoir l’habitude avec cette rubrique : je présente souvent un personnage qui m’a marqué, qui symbolise quelque chose de fort pour moi, etc. Mais ce n’est pas le cas de Shirley. En réalité, je n’ai pas d’affect particulier pour elle. C’est un personnage assez secondaire dans l’intrigue de Code Geass et elle n’est pas si développée que cela. Toutefois, j’éprouve une certaine sympathie pour Shirley, dû à un constat simple de spectateur : cette gamine n’a pas de bol.

J’ai rarement vu dans une série un personnage se faire autant carotte par le scénario ou les autres protagonistes. Pourtant pleine de bonne volonté et d’intentions louables, Shirley subit plus qu’elle n’agit et se retrouve souvent dans des situations peu enviables. Pourtant quelque part, on aimerait la voir réussir, s’affirmer ou être vraiment utile. Mais non, le sort semble s’acharnait sur elle.
Ainsi, j’ai développé une sorte d’empathie pour ce personnage à qui rien ne semble réussir. Tant et si bien que son destin final dans la deuxième saison a provoqué chez moi un profond sentiment d’injustice. Je me souviens de l’époque où, jeune et fringant, j’étais entrain de gesticuler face à mon écran en vociférant : « Bon sang les scénaristes ! Laissez cette pauvre fille tranquille à la fin ! ».

En réalité, je reviens sur mes dires, Shirley est un personnage qui m’a marqué ; d’une certaine manière. Peut être pas autant que les autres personnages que j’ai pu illustrer dans cette rubrique, mais en tout cas assez pour que, dix ans plus tard, j’éprouve toujours cette sympathie pour elle. Et rien pour ça, on peut dire que les scénariste ont finalement bien fait leur travail (bande de monstres…).

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La Fille du Mois : Sailor Uranus (Sailor Moon)

Je me rends compte que c’est déjà la troisième fois que je parle de Sailor Moon sur mon blog. Peut-être serait-il temps pour moi d’admettre l’étrange attachement que j’ai pour cette série… Est ce parce qu’elle fait partie de mon enfance ? Qu’elle est parvenue à m’interpeller de sorte que j’y reviens inexorablement ? À dire vrai, cela ne regarde finalement que moi. Toujours est-il que même si j’avais déjà mis à l’honneur une des héroïnes du manga (Sailor Mercury, qui avait même inauguré la rubrique des Filles du Mois), j’avais très envie de mettre en avant une autre d’entre elles : Sailor Uranus.

Apparaissant dans le troisième Arc, cette Sailor se démarque immédiatement des autres par son caractère tranché. Formant un duo indissociable avec Sailor Neptune (avec qui elle est en couple), elle remet en question le combat de Sailor Moon et de ses coéquipières. Elle apporte indéniablement une part moins manichéenne à la troupe, ce qui va de paire avec la tournure plus oppressante que prend la série à partir de là.
Sailor Uranus est jusqu’au boutiste, déterminée et se donne les moyens d’atteindre ses objectifs. Elle s’oppose indéniablement à Sailor Moon qui souhaite tout régler pacifiquement, alors qu’Uranus pense que certains sacrifices sont nécessaires pour le bien commun. En cela, j’aime énormément l’écriture de ce personnage car il se veut plus nuancé que les premières Sailors introduites.

En parallèle, Haruka (l’identité civile d’Uranus) se révèle être d’un bon vivant. Elle aime taquiner ses consœurs, se montre aguicheuse par jeu et aime brouiller les pistes en s’habillant autant en homme qu’en femme. D’ailleurs, sans trop m’étendre sur ce point, j’ai apprécié la manière très simple dont la mangaka évoque l’aspect non binaire de cette Sailor sans pour autant se focaliser dessus (même remarque d’ailleurs sur le fait qu’elle soit en couple avec une autre femme).

Ainsi, Sailor Uranus s’avère être un personnage clé de la série car elle a permis à cette dernière de grandir et mûrir. J’ajouterai pour finir que je trouve la guerrière superbe physiquement (les jambes toussa… vous commencez à connaître la chanson) et que j’adore son thème musical (premier anime). Une des plus grosses réussites du manga selon moi.


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La Fille du Mois : Washimi (Aggretsuko)

Aggretsuko est une série japonaise diffusée cette année sur Netflix. Fait assez rare me concernant, je l’ai visionnée immédiatement à sa sortie pour ne pas en décrocher jusqu’à la fin. Il faut dire que cette production a réussi à marquer des points de mon côté, en créant un écart plutôt maîtrisé entre ses graphismes mignons et son ton beaucoup plus sérieux (ça parle majoritairement du harcèlement au travail).
Je n’en ai pourtant pas énormément parlé. À dire vrai tout le monde autour de moi semblait convaincu de la réussite de cet anime et je ne voyais trop quoi ajouter de plus. Cependant, je saisis ici l’occasion pour le faire en mettant à l’honneur un des personnages féminins de la série (et Dieu sait qu’il y en a dans celle-ci !) : Washimi.

Washimi est un messager sagittaire (appelé aussi secrétaire) qui travaille dans la même entreprise que l’héroïne Retsuko, au poste de… ben secrétaire ! Elle représente aux yeux de cette dernière un modèle de réussite : elle est belle, gradée et évolue dans les hautes sphères de la société, au côté de sa collègue Gori (qui est une… gorille ! Bravo !).
Pourtant la secrétaire de direction va peu à peu s’attacher à la petite Panda Roux et va tenter, grâce à son influence au sein de la direction, de mettre un terme au harcèlement moral que Retsuko subit.

Washimi n’est pas un personnage à l’écriture exceptionnelle et on pourra peut-être lui reprocher d’être assez factuelle tout au long de la série. Pourtant j’aime l’image qu’elle véhicule et le message qui se cache derrière. La série Aggretsuko parle de harcèlement au travail, mais plus encore : elle parle de la place des femmes dans la société nippone.
On le sait, être carriériste n’est pas très bien vu pour une femme au Japon. Les clichés ont la vie dure et on conseille plus souvent à la gente féminine de se trouver un bon parti, plutôt que de tenter difficilement de se faire un place dans une hiérarchie majoritairement masculine.

Avec Washimi, on sent que les auteurs cherchent à faire un pied de nez à cette vision des choses. La manière dont est écrite la secrétaire va en tout cas dans ce sens. Elle sait la place qu’elle occupe et sait de quelle manière elle peut faire bouger les choses. Et bien que consciente de l’image qu’elle doit véhiculer aux yeux de tous, elle s’avère être un personnage fort et bienveillant, plutôt qu’une énième carriériste prête à tout pour arriver à ses fins.
Et pour une série qui cherche à critiquer ouvertement le système hiérarchique japonais, je trouve Washimi plutôt réussie (en plus d’être sacrément classe !).

En tout cas, je vous encourage à visionner Aggretsuko. Non seulement c’est bien écrit, mais ça a le mérite d’être aussi particulièrement drôle ! Un petit coup de cœur que j’ai savouré avec plaisir et qui selon moi ne se refuse pas (surtout que la série est courte).


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La Fille du Mois : C18 (Dragon Ball)

J’ai un rapport très particulier avec la série Dragon Ball. N’ayant pas pu trop suivre l’adaptation TV à l’époque du Club Dorothée (je le répète à chaque fois mais je n’y avais pas droit), je ne me suis vraiment intéressé à cette œuvre massive qu’à la fin de mon adolescence, lorsque je lisais énormément de mangas et que l’occasion s’est présentée de la découvrir dans son format d’origine.

Ainsi je ne lui voue pas un admiration aveugle et ai énormément de recul à son sujet. C’est une série que j’apprécie dans sa globalité mais qui possède des défauts évidents que son statut culte ne m’empêche pas de voir et d’évoquer (enfin… de vive voix avec des amis, sur Internet je risquerai une lapidation).
Dans son ensemble, j’ai énormément de sympathie pour le premier arc, ainsi qu’une poignée de personnages auxquels je suis particulièrement attaché. Et dans ce registre, malgré son casting féminin restreint, je suis comme beaucoup tombé sous le charme de la cyborg C18.

Il faut dire que la jolie blonde possède énormément d’atouts (autre que sa plastique hein !). Elle apporte une touche de féminité forte dans une série qui, avec le temps, a eu tendance à limiter les rôles féminins à de simples love-interest. Combative et tenace, C18 brille parmi le trio qu’elle forme avec C16 (que j’aime beaucoup) et C17 (que j’aime… un peu moins).
C’est un personnage plutôt bien exploité tout au long du manga (à noter que je parle uniquement de la série de base, n’ayant rien lu ou vu de Dragon Ball Super). Même si elle brillera surtout durant l’Arc Cell (elle y est centrale en même temps), il sera toujours appréciable de la croiser au détour d’un tournoi ou d’un combat. Et puis, j’avoue que son côté légèrement sarcastique lui donne encore plus de charme…

Alors certes je ne suis peut être pas très original sur le coup car C18 semble avoir charmé une bonne partie des fans de la série. Mais j’avais tout de même envie d’en parler et de la dessiner. Et puis elle m’a quand même permis de suivre l’Arc Cell avec intérêt, alors que je sortais un peu exténué de celui de Freezer (inconvénient de lire une série aussi épaisse d’une traite). Rien que pour ça, merci madame !

 


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Devilman Crybaby : Assumer sa part d’ombre

Délicat exercice que de parler de Devilman Crybaby. Délicat dans le sens où je suis pleinement conscient que le sujet ne sera pas adapté à la totalité de mon public. Cette série japonaise de 10 épisodes diffusée via Netflix, adaptation d’un manga de Go Nagai (le mec qui a fait Goldorak, juste pour vous situer) par le réalisateur Masaaki Yuasa (dont j’ai vu quelques œuvres comme Kemonozume, Kaiba ou Mind Game) n’est en effet pas à mettre entre toutes les mains. Pourtant depuis son visionnage, j’avais envie d’en parler. Car à ma connaissance, peu de séries japonaises récentes ont réussi à me chambouler à ce point.

Devilman Crybaby nous raconte les aventures Akira Fudo et de son ami d’enfance, le mystérieux et charismatique Ryo. Ce dernier est persuadé que parmi les humains se cachent des démons avides de chair et uniquement guidés par la violence. Afin de prouver leur existence, Ryo va faire en sorte qu’Akira devienne le réceptacle d’Amon, un démon ancestral à la puissance démesurée. Accueillant la créature en son sein mais gardant sa part d’humanité, Akira va devenir Devilman, un être mi-humain mi-démon.

J’aimerais passer rapidement sur l’aspect technique de la série car ce n’est pas là le sujet qui m’intéresse. Alors oui la patte graphique de Masaaki Yuasa ne plaira pas à tout le monde et il ne faut pas être bloqué par sa sacro-sainte trinité du Gore/Violence/Sexe. C’est un coup à prendre et sans doute que certains se limiteront à cela pour rejeter la série en bloc. Mais ce serait omettre ses autres qualités, principalement en termes de fond.

Derrière son scénario basique et ses premiers épisodes un brin provocateur, ce Devilman 2018 cache des réflexions et des pistes de scénarios forts plaisantes. Sous couvert d’une histoire puisant allègrement dans la mythologie chrétienne et la démonologie, l’ensemble se révèle être une parabole qui en dit plus sur l’être humain que sur de potentielles créatures belliqueuses. Pris au premier degré, Devilman n’est qu’un récit fantastique aux enjeux quelques peu convenus. Mais plus on s’y plonge et plus on découvre que, derrière ses allures primaires, l’anime dépeint un récit bien plus puissant et plus marquant qu’il n’y parait.
Cet aspect est grandement souligné par le côté « jusqu’au boutiste » de l’histoire. Ici, rien ne sera épargné ni aux personnages, ni au spectateur. On s’attache rapidement aux différents protagonistes (préférence perso pour Akira et Miki), tant et si bien que la série se fera un malin plaisir jouer avec vos nerfs et vos émotions. Et pour un peu que vous ayez un fort pouvoir d’empathie (ce qui est mon cas), il est clair que certains épisodes ne vous laisseront pas de glace.

Si la qualité d’écriture reste la grande force de l’anime, il est important de souligner l’excellente qualité des doublages qui décrivent à merveille les combats intérieurs des personnages. Couplez le tout avec une bande son qui colle parfaitement à l’ambiance (étrange mélange entre musique électro et sonorité religieuse) et vous obtenez un résultat grisant qui sublime chaque épisode.

En clair, cela faisait longtemps que je n’avais pas regardé une série japonaise d’une traite, totalement fasciné par cette nouvelle interprétation de Devilman. Bien qu’étant conscient que la série ne se rend pas accessible de par sa direction artistique et ces sujets controversés, elle n’en demeure pas moins une production maîtrisée sur bien des aspects. Je vous encourage donc, si vous êtes curieux, à tenter de découvrir les destins d’Akira et Ryo. Croyez-moi, cela en vaut vraiment la peine.


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La Fille du Mois : Tomoyo Daidōji (Card Captor Sakura)

La Fille du Mois, 4e édition. Et oui ! Cela fait déjà 4 ans que j’alimente cette rubrique, et ce toujours avec autant de plaisir. Pouvoir partager avec vous autour de mes personnages féminins favoris est quelque chose dont je ne me lasse pas. Et aux vues de votre participation pour élire la Fille du Mois 2017 (qui fût Esmeralda), j’en déduis que cette rubrique vous plait tout autant.
Du coup, je rempile pour une année supplémentaire durant laquelle j’espère continuer à mettre à avant des personnages qui me sont chères. Et pour démarrer 2018, j’ai choisi de vous parler d’une jeune fille qui déborde de candeur : Tomoyo Daidōji.

Tomoyo est apparue pour la première fois dans le manga Card Captor Sakura, sans doute un des plus gros succès du collectif CLAMP (dont j’avais déjà peu parlé ici). Amie de l’héroïne, elle épaule la jeune magicienne dans sa quête des cartes de Clow, filmant ses affrontements et confectionnant des tenues en tout genre pour rendre le tout plus… attractif (on va dire ça, en vrai c’est surtout un prétexte pour dessiner de beaux vêtements j’ai l’impression !).

Si j’ai choisi Tomoyo ce mois-ci, c’est parce qu’elle illustre quelque chose que j’apprécie énormément en termes d’écriture. Durant la totalité de l’histoire, elle ne va pas se priver pour dire haut et fort ses sentiments pour Sakura. Cela a donné lieu à de nombreux débats sur la nature de ces derniers, le tout étant subtil et sujet à interprétation.
Chaque personne ayant lu le manga (ou vu l’anime, bien que j’ai cru comprendre qu’il prenait pas mal de liberté niveau adaptation) a son propre avis sur le sujet. Le but n’est donc pas d’établir une vérité absolue, mais plutôt de souligner la subtilité avec laquelle le personnage est retranscrit.

Chacun peut ainsi définir les sentiments de Tomoyo en fonction de son propre ressenti. Cela pourra être vu comme une amitié forte, de l’amour ou encore de l’admiration (voir même une forme de fascination). Me concernant, j’aime voir en la jeune fille l’expression d’un amour pure et sincère. Cette forme d’amour désintéressé qui caractérise la simplicité des sentiments de l’enfance.
Elle n’attend rien de Sakura et souhaite uniquement son bonheur. La voir réussir étant que magicienne ou même en amour (elle la pousse ouvertement vers Yuki et Shaolan) semble plus l’importer qu’une quelconque réciprocité affective. C’est ce que j’aime chez Tomoyo : elle n’a pas d’arrière pensée et se contente d’être sincère et bienveillante.

Je souhaitais donc la mettre à l’honneur dans cette rubrique, ayant toujours eu un faible pour les personnages candides. Et qui sait, avec la suite de la série qui vient tout juste de démarrer, nous en apprendrons peut-être un peu plus sur cette petite brune.


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La Fille du Mois : Nia (Gurren Lagann)

Au cours de mon adolescence, j’ai consommé bon nombre d’animes japonais (surtout à l’époque où j’étais au chômage et que j’avais beaucoup de temps à perdre). Je suivais l’actualité, visionnais les nouveautés et rattrapais mes classiques. Le petit inconvénient de cette boulimie de séries, c’est que j’avais tendance à me gaver sans vraiment profiter de mes visionnages. J’ai ainsi délaissé et abandonné les titres qui ne me captivaient le moins. Gurren Lagann en faisait partie.

Pourtant cette année, j’ai décidé de reprendre la série à zéro. Le temps passant et mes goûts évoluants, j’ai réellement apprécié de revoir cette super série de chez GAINAX, quitte à me demander pourquoi à l’époque je l’avais mise de côté. Au sein de cet univers, les personnages féminins donnent la pareil à leurs acolytes masculins, et si comme beaucoup je me suis laissé séduire par la plantureuse et agile Yoko, c’est finalement de la petite Nia dont il sera question dans cette rubrique de la Fille du Mois.

Au début, j’avais du mal avec le personnage. Je trouvais qu’il débarquait un peu comme un cheveu sur la soupe et je n’étais pas très réceptif à sa part de niaiserie. Mais maintenant avec mon regard d’adulte, je comprends ce que les réalisateurs ont souhaité faire avec elle. Pour faire un simple : Nia est ce que l’on appelle un love interest, c’est-à-dire un protagoniste dont la principale utilité est d’être la compagne du héros.
Ce type de personnage est souvent très mal vu, car il est la plupart du temps rabaissé au rang d’entité fonction ayant peu d’intérêt en quant qu’individu. Cela étant dit, Nia arrive à aller au delà de son statut de compagne pour enrichir le récit et servir la trame.

Plus haut, je disais trouver son introduction maladroite. Mais après revisionnage, son arrivée est au contraire très logique et plutôt bien exploitée. Elle débarque à un moment charnière pour Simon, le héros de l’histoire. Et bien que l’on comprenne rapidement qu’elle va devenir son love interest, elle est suffisamment bien traitée avant cela pour que cette sensation de personnage bouche-trou soit vite oubliée.
De plus, Nia a cette particularité d’être une jeune fille très optimiste. Alors que le contexte de la série se veut sombre et défaitiste (surtout au moment où elle arrive), elle va constituer pour les autres protagonistes un véritable rayon de soleil, apportant un regard différent sur la situation. Elle sera ainsi très vite appréciée par tout à chacun et son évolution au sein de l’histoire la fera régulièrement sortir de son rôle de simple partenaire.

Si d’ordinaire j’ai tendance à préférer les femmes fortes, Nia fait partie de ces petites exceptions qui adoucissent mes standards. Avec sa bouille adorable, sa douceur communicante et son optimisme à toute épreuve, elle souffle un vent de fraicheur sur la série Gurenn Lagann. Je ne peux donc que vous encourager à voir cette série (disponible sur Netflix si ça vous intéresse), et j’espère que vous aussi vous apprécierez Nia. Ha… Et note à moi-même : ses cheveux sont fun à dessiner !

 


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La Fille du Mois : Homura Akemi (Puella Magi Madoka Magika)

Lorsque l’amie Kriza Lied m’a vendu la série japonaise Puella Magi Madoka Magika, j’avoue que je n’étais pas très chaud. Du Magical Girl dans un style Moe avec des adolescentes aux faciès niais, j’ai connu plus engageant (car oui, même si j’aime les trucs mignons, le Moe c’est d’un autre niveau). Mais que l’on ne s’y trompe pas : au-delà de son apparente innocence, la série s’est révélée être une production de qualité, principalement au niveau de ses personnages et de son histoire.
Ainsi, j’ai été réellement charmé par ce qui m’a été proposé. Et même si la série mériterait que j’en parle plus en détails, j’avais à cœur de vous présenter la protagoniste qui m’a le plus marqué : Homura Akemi.

Présentée comme l’outsider de la troupe de Magical Girl, Homura est une Puella Magi mystérieuse qui apparaît dès les premiers instants de l’histoire. Faisant tout son possible pour empêcher l’héroïne de devenir elle aussi une Puella Magi (et je me garderais bien de vous dire pourquoi), le personnage se révèlera central au récit, à la limite de complètement voler la vedette à Madoka. Et pour cause, Homura est une des résultantes de la qualité d’écriture de la série.

Car qu’on ne se leurre pas, l’intérêt de Madoka n’est pas de proposer une énième série Magical Girl, mais plutôt de s’en servir comme toile de fond pour traiter des sujets plus graves et plus sombres. Étant particulièrement sensible à ce genre d’initiative (privilégier le fond à la forme), j’ai rapidement trouvé en Homura une préférence de choix car le personnage symbolise à lui seul les intentions de cette production.
Si chaque héroïne parviendra à s’attirer les faveurs du spectateur en fonction de ses goûts et de ses préférences, les miennes ont donné raison à la jeune brunette tant son caractère et sa dévotion m’ont plu. Même si au début je n’y ai vu que la sempiternelle « fille mystérieuse qui cache sans doute un passé tragique » (ce qui est le cas… mais c’est pas vraiment un défaut à vrai dire), son développement et les révélations autour de ses agissements rendent Homura attachante et diablement bien écrite. Tant et si bien qu’une fois le récit terminé, mon niveau d’empathie pour le personnage explosait littéralement le plafond.

Peut-être aurais-je l’occasion un jour de vous parler un peu plus de Madoka et de ses innombrables  qualités. Mais en attendant, si je peux vous donner une bonne raison de vous y intéresser, ce serait pour la simple présence d’Homura et la qualité de son écriture. Donc passez outre l’aspect sucré, vous verrez que le fond se révèle bien plus sombre qu’il n’y parait.

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Concours Trystan : Créez une affiche d’anime

Hello les gens,

Entre les commandes et le fanmade du Panda, j’ai pris le temps de participer à un concours lancé par Trystan sur Facebook. Le principe était de créer l’affiche d’un faux anime à partir de nos prénoms et nom de famille (voir le lien pour plus d’explications). Me concernant, je suis tombé sur « Royal Moon Hunter ». Fort bien.

Voici donc ma proposition, suivi du synopsis :

afficheweb

AngelMJ est le prince du Royaume de la Lune. Alors qu’il fête dignement ses 30 ans, son ennemi de toujours, Eclipse, fait éruption pour lui voler le trône. À l’aide d’un artefact magique ancestral, il transforme AngelMJ en mortel de 16 ans et le condamne à l’exile sur la planète la plus toxique du système solaire : la Terre.
Seul moyen pour notre héros de retrouver sa véritable apparence et ses pouvoirs de monarque : « capturer » 100 Lunes de terriennes. Et il pourra compter sur l’aide de Lulu le Lapin et de son smartphone sélénien pour mener à bien sa mission.

Mais concrètement c’est quoi une « Lune de terrienne » ? Ho non… ne me dites pas que…

Genre : Shônen/Harem

Oui, je suis parti sur une série Harem. Clairement pas mon genre de prédilection (non en vrai… je déteste complètement ce genre) mais j’avais envie de sortir un peu de ma zone de confort et j’ai profité de ce concours pour essayer pas mal de choses au niveau rendu.

En tout cas, j’avoue mettre bien amusé et je remercie Trystan pour ce concours fort sympathique :)


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Quizz! 11 questions sur la Japanimation!

J’en croise de temps en temps sur certains blogs et cela a fini par m’arriver : j’ai été ciblé pour répondre aux fameuses « 11 questions »!! En gros le principe : on pose des questions à des blogueurs qui ensuite devront en poser des nouvelles à d’autres blogueurs, etc. C’est fun, c’est pas trop prise de tête, et ça permet de répondre à des questions que l’on ne se serait pas forcément posé.

Me concernant, j’ai été ciblé par l’ami Faust qui m’a préparé un spécial « anime/manga ». J’aurai pu y répondre rapidement, mais comme je suis maso, je vais carrément l’illustrer!!

Question 1 : Y a t-il un manga que tu n’oses pas avouer lire?

Q1

Oui bon… C’est vrai que c’est super niais et qu’il y a des fleurs partout. Mais… Je sais pas, il y a des planches qui sont vraiment sublimes, surtout passé le premier arc. Donc on va dire que c’est un petit plaisir honteux (j’ai lu ça pendant mes années lycée, donc il y a prescription depuis… non?).

Question 2 : Un manga, c’est forcément japonais?
Q2

Hum…? Quoi? Il faut que je développe? Hem… J’ai pas envie de partir dans un débat sans fin sur les mots employés dans le milieu, mais voilà en gros mon point de vue : pour moi, un manga est un produit japonais, point. On peut faire des BD qui utilisent les codes du manga (comme c’est le cas de mon projet de BD perso), mais cela restera une BD. Le style manga a beaucoup influencé la BD européenne, et les Comics également, mais ces productions restent, de la bouche même de leurs auteurs, des BD ou des Comics. Après, on peut débattre des heures sur le sujet, mais c’est ma façon de voir les choses.

Question 3 : T’intéresses-tu aux comics et/ou aux BD franco-belges ?

Q3

Honnêtement, si je m’écoutais, j’achèterai des centaines de BD/Comics/Mangas par mois. Sans mentir. J’aime énormément ça, j’aime découvrir de nouveau auteurs, de nouveaux genres, je suis très curieux de cet univers si riche et si varié. J’ai eu ma grosse période manga pendant de nombreuses années, mais plus le temps passe, et plus je diversifie mes lectures. Le gros avantage des mangas, c’est que c’est pas cher, comparé au BD…

Question 4 : Peux-tu aimer un manga si tu détestes le personnage principal ?

Q4

En fait, cette question m’a fait réaliser que de manière générale, j’ai beaucoup plus de sympathie pour les personnages secondaires que pour les protagonistes principaux. Si je devais établir un top de mes personnages préférés, toutes séries confondues, il serait assurément composé de seconds rôles.

Question 5 : Qui est ton charadesigner préféré ?

Q6

Oui, j’aime CLAMP et j’assume. Enfin, j’assume à partir d’X 1999, avant pas trop. En fait, j’ai vraiment adoré les graphismes de Tsubasa/XXX Holic, je pris mon pied rien qu’en regardant les planches de ces mangas (d’ailleurs, je les lisais presque plus les dessins que pour l’histoire, surtout dans le cas de Tsubasa…). Et puis, depuis que je vu les CLAMP dessiné en direct, j’ai vraiment beaucoup de respect pour leur travail car elles sont vraiment douées.
Et si je peux caser un petit dernier, j’aime aussi énormément le travail de Toru NAKAYAMA, qui a bossé sur la série Megaman Zero. Juste la classe!

Question 6 : Quel est ton avis sur la production actuelle de japanim’ et son évolution au cours des dernières années ?

Q5

Pour être honnête, après avoir regardé des animes de manière boulimique jusqu’en 2010, j’ai perdu un peu « la passion » par manque de temps et par manque de variété dans les nouveautés. Je suis cependant avec intérêt les articles d’Anime-Kun sur les nouveautés de chaque saison et regarde les séries diffusées légalement en streaming ou sur les chaînes spécialisées comme NoLife. Mais mon ressenti est que l’on a de moins en moins droit à des projets originaux et de plus en plus de séries qui sont calibrées pour marcher commercialement parlant, comme le mécha et l’ecchi (d’ailleurs, nombreux visual novel/eroge sont désormais adaptés en anime, bien plus qu’il y a quelques années…).

Question 7 : C’est quoi le cancer de l’animation japonaise en fait ?
Q7

Je vais sans doute passer pour un coincé du cul, mais honnêtement, l’ecchi c’est clairement le truc qui m’énerve le plus dans l’animation japonaise (et les mangas également) et qui peut pourrir mon appréciation sur une série. Le problème c’est que les japonais ne savent pas se servir « intelligemment » du sexe. C’est toujours utilisé de manière à émoustiller l’adolescent primaire. Et lorsque que comme moi, on commence à lire des mangas sur le tard, on rigole au début (mon premier manga acheté est Love Hina…), puis on découvre que ce procédé ne se limite pas à quelques séries mais fait partie intégrante du genre. Du coup, on fait un peu avec, mais c’est parfois proche du ridicule, comme le fameux « épisode maillot de bain » qui fait son apparition dans presque toutes les séries, tout genre confondus et toutes situations confondues… Bref, l’ecchi, c’est caca.

Question 8 : Quelle place accordes-tu à la musique lorsque tu regardes un anime ?

Q8

J’écoute beaucoup de musique, quasiment tout le temps. Donc si je peux glisser une OST de qualité dans ma playlist, je ne dis jamais non. Pour moi, une bonne musique d’anime, ce n’est pas uniquement une musique qui peut s’écouter hors de son contexte. C’est surtout une musique illustrant bien une scène, un passage dans la série et qui marque assez pour que lorsque l’on entend de nouveau le morceau seul, on repense à cette scène et à l’émotion qu’elle nous évoque. Il y a d’ailleurs des OST que j’écoute depuis des années et que j’écoute encore, principalement celle de Noir et de Tsubasa, composées par Yuki KAJIURA (que je connais moi, M. Faust!! :p).

Question 9 : Quelle est l’œuvre dont tu ne comprends pas le succès ?

Q9

Pour être plus précis : Concernant One Piece, c’est une bonne série, ça je ne dis pas le contraire. Par contre, je ne comprends pas tout le foin que l’on fait autour, et cette aura qui rend la série quasiment intouchable en terme de critiques. One Piece, c’est quand même super spécial graphiquement, l’histoire dure depuis des tomes et même si les personnages sont attachants (bien que trop nombreux), on perd un peu le fil et en intérêt. Et puis je sais pas, quand je lis un One Piece, j’y vais toujours en plusieurs fois tellement il y en a partout (dessins et textes)… ça me fait mal au crâne au bout d’un moment. Personnellement, je trouve Naruto bien plus intéressant et terme de fond et de forme. Mais là, je vais me faire huer…
Et enfin K-On!… Là, je ne comprends vraiment pas. On parle quand même du série où tu suis les « aventures » de 5 gamines dont l’activité principale est… la glandouille. Arrivé à faire une série dans laquelle il ne se passe rien, en misant tout sur le fait que les personnages sont trop « kawaiiiiii », et que ça marche… Ca me laisse très TRES perflexe. Vous pouvez lire ma critique sur la première saison si ça vous dit…

Question 10 : L’anime de tes rêves, ce serait quoi ?
Q10

En fait, je suis conscient que certaines animes s’en approchent. Mais il y a toujours un point ou deux qui font défaut. Je pense que le principal soucis est souvent le scénario : les japonais ne savent pas finir correctement une histoire! C’est catastrophique! De bonnes idées de départ sont souvent mal exploitées sur la longueur et les fins de saisons sont souvent des grands WTF où tout part en vrille et où souvent on ne comprend plus rien (le gars qui n’oubliera jamais la fin d’Evangelion ou RahXephon…).

Question 11 : Quelle est la question que tu aurais aimé que je te pose ?

Q11Et voilà! J’ai fait le tour des 11 questions! Merci encore à Faust d’avoir pensé à moi pour y répondre! Bon… Le truc c’est qu’il faut maintenant que j’en pose 11 nouvelles à d’autres bloggeurs. Hum… Je ne sais pas trop s’ils auront le temps mais je tente de tout de même d’en cibler quelques uns. J’invite donc, s’ils ont envie, Châtaigne, Ragnagna, Crazyqueen, Simon et Dank, à répondre à mon questionnaire, que j’ai essayé de faire assez général pour que tout le monde s’y retrouve :

  • As-tu été déjà assez ému(e) devant un film/livre/série pour avoir les larmes aux yeux?
  • Quel est le truc qui t’énerve le plus sur Internet?
  • Que penses-tu des « memes »?
  • Es-tu un(e) adepte du « c’était mieux avant »?
  • Quitte à choisir : sucré ou salé?
  • Quelles sont tes réactions lorsque tu es dans ta voiture?
  • La vie en musique, c’est principalement avec quel style musical?
  • Dans le futur, quel élément/chose n’aimerais-tu pas voir disparaitre?
  • Toujours dans le futur, quel élément faudrait-il inventer selon toi?
  • Le langage SMS, cancer de l’orthographe ou évolution irréversible?
  • Penses-tu que les chats domineront un jour le monde?