Lorsque l’amie Kriza Lied m’a vendu la série japonaise Puella Magi Madoka Magika, j’avoue que je n’étais pas très chaud. Du Magical Girl dans un style Moe avec des adolescentes aux faciès niais, j’ai connu plus engageant (car oui, même si j’aime les trucs mignons, le Moe c’est d’un autre niveau). Mais que l’on ne s’y trompe pas : au-delà de son apparente innocence, la série s’est révélée être une production de qualité, principalement au niveau de ses personnages et de son histoire.
Ainsi, j’ai été réellement charmé par ce qui m’a été proposé. Et même si la série mériterait que j’en parle plus en détails, j’avais à cœur de vous présenter la protagoniste qui m’a le plus marqué : Homura Akemi.
Présentée comme l’outsider de la troupe de Magical Girl, Homura est une Puella Magi mystérieuse qui apparaît dès les premiers instants de l’histoire. Faisant tout son possible pour empêcher l’héroïne de devenir elle aussi une Puella Magi (et je me garderais bien de vous dire pourquoi), le personnage se révèlera central au récit, à la limite de complètement voler la vedette à Madoka. Et pour cause, Homura est une des résultantes de la qualité d’écriture de la série.
Car qu’on ne se leurre pas, l’intérêt de Madoka n’est pas de proposer une énième série Magical Girl, mais plutôt de s’en servir comme toile de fond pour traiter des sujets plus graves et plus sombres. Étant particulièrement sensible à ce genre d’initiative (privilégier le fond à la forme), j’ai rapidement trouvé en Homura une préférence de choix car le personnage symbolise à lui seul les intentions de cette production.
Si chaque héroïne parviendra à s’attirer les faveurs du spectateur en fonction de ses goûts et de ses préférences, les miennes ont donné raison à la jeune brunette tant son caractère et sa dévotion m’ont plu. Même si au début je n’y ai vu que la sempiternelle « fille mystérieuse qui cache sans doute un passé tragique » (ce qui est le cas… mais c’est pas vraiment un défaut à vrai dire), son développement et les révélations autour de ses agissements rendent Homura attachante et diablement bien écrite. Tant et si bien qu’une fois le récit terminé, mon niveau d’empathie pour le personnage explosait littéralement le plafond.
Peut-être aurais-je l’occasion un jour de vous parler un peu plus de Madoka et de ses innombrables qualités. Mais en attendant, si je peux vous donner une bonne raison de vous y intéresser, ce serait pour la simple présence d’Homura et la qualité de son écriture. Donc passez outre l’aspect sucré, vous verrez que le fond se révèle bien plus sombre qu’il n’y parait.
2 décembre 2016 à 19:56
Ah contente de voir cette série, que j’ai clairement adorée ! <3
21 décembre 2016 à 21:10
Je suis justement en train de montrer la série à ma mère ! ^^ Enfin, la version des 3 films vu qu’ils sont en VF contrairement à l’animé. J’aime beaucoup ce qu’a fait Nathalie Bienaimé pour Homura, d’ailleurs.
Homura est également mon personnage préféré. J’aime bien les « brunes mystérieuses » dans les animés à la base et son histoire est tellement… je ne sais même pas comment le dire. Rien que le coup de « tout faire pour sauver quelqu’un tout en s’en éloignant et en attirant d’autant plus le danger à lui malgré soi », c’est tellement… tragique, ironique, triste, beau…
A part ça, j’estime que la bande-son est aussi l’une des grandes qualités de cet animé.
21 décembre 2016 à 21:13
C’est vrai que la bande son est très bonne (Kajiura en même temps), mais bon je me voyais mal caser cette information dans l’article vu que je me concentrais exclusivement sur le personnage :)
13 avril 2017 à 17:22
Madoka Magica, c’est vrai que c’est génial (t’as Sayaka partout sur mon blog, on fini par deviner que je suis fan). Ce dessin de Homura est super bien réussi en tout cas !