L'Atelier d'AngelMJ


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La Fille du Mois : Tomoyo Daidōji (Card Captor Sakura)

La Fille du Mois, 4e édition. Et oui ! Cela fait déjà 4 ans que j’alimente cette rubrique, et ce toujours avec autant de plaisir. Pouvoir partager avec vous autour de mes personnages féminins favoris est quelque chose dont je ne me lasse pas. Et aux vues de votre participation pour élire la Fille du Mois 2017 (qui fût Esmeralda), j’en déduis que cette rubrique vous plait tout autant.
Du coup, je rempile pour une année supplémentaire durant laquelle j’espère continuer à mettre à avant des personnages qui me sont chères. Et pour démarrer 2018, j’ai choisi de vous parler d’une jeune fille qui déborde de candeur : Tomoyo Daidōji.

Tomoyo est apparue pour la première fois dans le manga Card Captor Sakura, sans doute un des plus gros succès du collectif CLAMP (dont j’avais déjà peu parlé ici). Amie de l’héroïne, elle épaule la jeune magicienne dans sa quête des cartes de Clow, filmant ses affrontements et confectionnant des tenues en tout genre pour rendre le tout plus… attractif (on va dire ça, en vrai c’est surtout un prétexte pour dessiner de beaux vêtements j’ai l’impression !).

Si j’ai choisi Tomoyo ce mois-ci, c’est parce qu’elle illustre quelque chose que j’apprécie énormément en termes d’écriture. Durant la totalité de l’histoire, elle ne va pas se priver pour dire haut et fort ses sentiments pour Sakura. Cela a donné lieu à de nombreux débats sur la nature de ces derniers, le tout étant subtil et sujet à interprétation.
Chaque personne ayant lu le manga (ou vu l’anime, bien que j’ai cru comprendre qu’il prenait pas mal de liberté niveau adaptation) a son propre avis sur le sujet. Le but n’est donc pas d’établir une vérité absolue, mais plutôt de souligner la subtilité avec laquelle le personnage est retranscrit.

Chacun peut ainsi définir les sentiments de Tomoyo en fonction de son propre ressenti. Cela pourra être vu comme une amitié forte, de l’amour ou encore de l’admiration (voir même une forme de fascination). Me concernant, j’aime voir en la jeune fille l’expression d’un amour pure et sincère. Cette forme d’amour désintéressé qui caractérise la simplicité des sentiments de l’enfance.
Elle n’attend rien de Sakura et souhaite uniquement son bonheur. La voir réussir étant que magicienne ou même en amour (elle la pousse ouvertement vers Yuki et Shaolan) semble plus l’importer qu’une quelconque réciprocité affective. C’est ce que j’aime chez Tomoyo : elle n’a pas d’arrière pensée et se contente d’être sincère et bienveillante.

Je souhaitais donc la mettre à l’honneur dans cette rubrique, ayant toujours eu un faible pour les personnages candides. Et qui sait, avec la suite de la série qui vient tout juste de démarrer, nous en apprendrons peut-être un peu plus sur cette petite brune.


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Le Fille du Mois : Luna Cortizone (Spirou)

Dans ma prime jeunesse, j’étais un véritable cœur d’artichaut et j’avais tendance à avoir des « amoureuses » dans presque toutes les fictions que je regardais ou lisais. J’avais inauguré la rubrique des Filles du Mois avec Sailor Mercury, qui a longtemps été la Waifu de mon enfance. Mais un autre personnage vint lui voler la vedette au début de mon adolescence. Et là, il n’était plus question d’un petit béguin mais d’une preuve manifeste que mes hormones commençaient à sérieusement me travailler. La responsable : Luna Cortizone de la série Spirou et Fantasio.

Si vous avez pu mettre la main sur mon livret d’illustrations Primary, vous savez que la bande dessinée Spirou représente beaucoup pour moi car elle a été le déclencheur de mon amour pour le dessin. J’ai longtemps considéré le groom rouge comme mon héros préféré et je suivais ardemment ses aventures au travers des différents albums et auteurs qui l’ont illustré. C’est alors que sorti le Tome 45 nommé Luna Fatale.
Sous la plume du duo Tome & Janry (qui reste sans conteste mes auteurs préférés de la série canonique), ce tome avait pour objectif de développer un point peu abordé dans la série : la sexualité de ses héros. J’allais sur mes 12 ans lorsque j’ai lu cette BD, donc autant vous dire que le sujet m’a grandement interpellé. Spirou était mon héros et mon modèle de l’époque, et je me suis beaucoup projeté dans cette aventure un peu particulière.

Dans cette nouvelle histoire, Spirou fait face aux triades chinoises de New York pour sauver Fantasio, pris en otage par leur ennemi de toujours : le mafieux Vito Cortizone. Et on y découvre que ce dernier à une fille : la plantureuse Luna qui compte bien épauler le reporter dans sa mission. Rapidement une tension amoureuse va se faire sentir entre les deux personnages, et pour l’adolescent que j’étais cet épisode eu un impact fort.

J’ignore si Luna correspondait à mes canons de beauté de l’époque, ou si le fait qu’elle puisse devenir la compagne de mon héros préféré la rendait spéciale à mes yeux. Toujours est-il qu’elle m’a profondément marqué. J’ai ainsi lu Luna Fatale un nombre incalculable de fois (et cela se voit à l’état de la BD par rapport au reste de ma collection) et ai dessiné la belle italienne à de nombreuses reprises (j’avais même fait une BD où elle vivait avec Spirou). En parallèle, il faut croire que c’est elle qui a confirmé mon attirance pour les brunes aux jolies jambes…

Bref, si je trouve parfois des arguments rationnels pour aimer un personnage de fiction, Luna demeure une exception. Elle représente une part importante de mon adolescence, un personnage sorti de nulle part qui a chamboulé pas mal de choses en moi. Et rien que pour cela, elle méritait d’apparaître dans cette rubrique.


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La Fille du Mois : Reol (Utaite)

Si à la base Les Filles du Mois sont là pour m’exercer à dessiner différents personnages féminins, c’est aussi devenu un prétexte pour vous parler d’univers un peu moins connu (comme j’ai pu le faire avec Alex par exemple). Et à l’occasion du mois de Mars, j’aimerais vous présenter une chanteuse dont je suis le travail depuis maintenant 2 ans : Reol.

Rapide présentation : Reol est ce qu’on appelle une Utaite. C’est le terme utilisé pour désigner les personnes qui chantent majoritairement des covers de musique VOCALOID et qui les postent ensuite sur Nico Nico Douga, le Youtube japonais. Si elle a commencé avec des reprises, elle a été mise sur le devant de la scène grâce à ses collaborations avec le compositeur Giga-P (vous savez, le type derrière les instrus de mes fanmades du Geek et du Patron). C’est en effet elle derrière les paroles de +Boy ou Gigantic O.T.N. (oui, cette chanson a été écrite par une femme XD) et bien d’autres titres.
A l’heure actuelle, en plus de continuer ses activités d’Utaite, Reol a sorti deux albums au Japon : le premier est composé exclusivement par Giga-P, et le second qui est un album de morceaux inédits.

Maintenant que les présentations sont faites, laissez moi vous expliquer pourquoi j’adore cette chanteuse. Pour commencer, je trouve qu’elle a une voix vraiment très atypique. Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’un logiciel de synthèse vocal car chantant majoritairement sur les titres très pop/électro de Giga-P, l’autotune est de mise. De plus, son débit de paroles étant assez élevé, j’avais des doutes quant au fait qu’il s’agisse d’une vraie voix (et après je me suis rappelé que c’était une japonaise °^°).
Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai découvert que non, ce n’est pas une voix de synthèse mais bien d’une chanteuse tout ce qu’il y a de plus humaine. Cela a rendu sa voix d’autant plus charmante. Comme dit plus haut, elle est très atypique dans le fait que malgré ses 20 ans bien passés, Reol a une voix très androgyne qui donne aux morceaux qu’elle interprète une aura particulière. Mais c’est surtout sa manière d’interpréter les titres VOCALOID qui lui donne toute sa superbe : quand elle chante, on sent qu’elle y met du coeur et rend certains morceaux beaucoup plus forts et punchy. Du coup, je préfère systématiquement (à quelques exceptions près) ses covers aux versions originales, tellement elle y appose sa patte artistique.

Et enfin, j’ai été très heureux de la voir sortir un album solo complètement inédit. Car je pense qu’elle a un univers vocal assez fort et identifiable pour ne pas se limiter à de la cover. J’espère donc un jour arriver à faire l’acquisition de son album qui n’est disponible qu’au Japon pour le moment (et la case import est encore bien trop onéreuse à mon goût).

Si vous avez envie de découvrir son travail, je vous laisse le lien vers sa chaîne officielle YouTube (ça reste toujours plus simple d’accès que Nico Nico). J’espère qu’il vous plaira.

ReolMars2016


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Bilan Dessin 2015 : Petit récapitulatif

Bonjour à tous,

À compter de demain, je prends officiellement mes vacances pour aller rejoindre ma famille en Ardèche, puis je pars une semaine à Paris fêter la Nouvelle Année. Le blog va donc passer en sommeil jusqu’à la rentrée de Janvier 2016. Et histoire de ne pas partir comme un voleur, j’ai fait un peu le bilan de ce que j’ai pu vous proposer cette année.

Recap2015

On commence par les différentes contreparties Tipeee que j’ai réalisé pour les personnes qui me soutiennent financièrement, que ce soit de manière ponctuelle ou régulière. Merci encore mille fois pour votre générosité, je crois que vous ne vous imaginez pas combien vos dons m’aident à me surpasser et vous proposer des projets de qualité.

PlancheFille

On enchaîne avec Les Filles du Début du Mois. Cette rubrique a l’air de beaucoup vous plaire (la guerre fait souvent rage dans les commentaires pour savoir qui est la meilleure). Sachez que je la continuerai l’année prochaine, j’ai encore pas mal de jeunes filles en stock à vous présenter.

RecapJapon

Viennent ensuite les anecdotes sur Le voyage au Japon. Même si j’espérais sortir plus d’épisodes au cours de l’année, cette rubrique m’amuse beaucoup et j’ai l’impression que c’est également le cas pour vous. On continue bien évidemment l’année prochaine.

BilanYT

Concernant les fanmades sur les Youtubers, je n’ai pu sortir qu’une seule vidéo cette année, mais il faut dire que ça a pas mal bougé pour moi niveau professionnel et ce n’était pas facile de mener le combat sur tous les fronts. Toujours est-il que la prochaine vidéo avance bien et je prends le temps nécessaire pour vous proposer un fanmade de qualité. J’espère qu’il vous plaira, en tout cas moi, je m’amuse beaucoup ^^

Et voilà, on a fait le tour. Il y a aussi les chroniques illustrées que je vais, bien entendu, continuer de rédiger au fil des semaines à venir. De plus, vous aurez droit à mon bilan cinéma 2015 début Janvier 2016 (j’ai encore quelques films à voir avant de clôturer mon classement). Et surtout, j’espère bientôt reprendre Whisper in the Dark car ça a pas mal bougé à ce niveau en coulisses.

Sur ce, je vous souhaite à tous de passer de bonnes fêtes et je vous dis à l’année prochaine ! A bientôt !

2015SummaryofArt


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La Fille du Début du Mois : Megurine Luka (Vocaloid)

En ce mois particulier qu’est Octobre (mon mois de naissance), j’avais très à coeur de vous parler d’un personnage féminin qui m’a littéralement converti à un genre musical, à savoir Vocaloid. Bien qu’il se n’agisse pas à proprement parler de « personnages » (ce sont avant tout des mascottes), je me disais que je pouvais faire une petite exception en vous parlant de celle qui m’a permis de mieux appréhender cet étrange univers : Megurine Luka.

Lorsque j’ai voulu m’intéresser à Vocaloid, j’ai été rapidement heurté par les sons relativement métalliques et aigus des voix les plus connues, à savoir Hatsune Miku et les jumeaux Kagamine Rin & Len. Ne voulant pas baisser les bras pour autant, on m’a alors conseillé de m’intéresser à Luka qui, selon les dires, avait une voix très différente et pouvait potentiellement mieux correspondre à mes attentes. Et ce fut effectivement le cas, et pas qu’un peu.
Très rapidement, je suis tombé sur les morceaux les plus connus utilisant la 3e Vocaloid de 2e génération : Just Be Friends, BlackJack, Lie, Dancer in The Dark, Double Lariat… Et effectivement, j’ai été surpris par les multiples utilisations de la mascotte aux cheveux roses, s’illustrant autant dans le registre Pop, Rock, mais aussi Electro, Acoustique ou Jazz. Et comme indiqué par mes sources, Luka se démarquait vraiment de ses homologues avec sa voix plus grave et plus douce, voix qui m’a particulièrement charmé et à laquelle j’ai vraiment accroché.

On peut ainsi dire que c’est grâce à Megurine Luka que j’ai pu appréhender cet univers riche qu’est Vocaloid, découvrir des compositeurs de talent, mais aussi d’autres Vocaloid et même finir par apprécier ceux avec lesquels j’avais du mal au début (oui les jumeaux, je parle de vous…). Elle représente donc pour moi une étape clé dans mon cheminement et restera sans doute ma Vocaloid préférée ad vitam æternam.

Pour ce qui est du dessin, je n’avais pas spécialement envie de dessiner Luka dans sa tenue classique de mascotte (bien que son look pour la version V4X est vraiment sympathique). Du coup, j’ai un peu fait le tour des modules la concernant (c’est le terme utilisé pour désigner les différents costumes que peuvent revêtir les personnages dans les clips) et j’ai porté mon choix sur celui de la chanson BlackJack, qui est une des premières que j’ai découvert et dont j’adore le rythme à la fois rock et jazzy, ainsi que les paroles relativement… sexy. °^°

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La Fille du Début du Mois : Harmonie/Rosalina (Super Mario)

Lorsque l’on gravite dans le milieu du jeu vidéo, il est impossible de ne pas connaître Mario et son univers. La série de Nintendo fait désormais partie de la culture populaire, et ses personnages sont devenus emblématiques. J’ai personnellement grandi avec ces derniers, ayant pu découvrir les touts premiers épisodes sur Nes, et j’ai pu voir le casting de la série grossir au fur et à mesure des années. Et parmi les derniers arrivants, l’un d’eux m’a particulièrement marqué dans l’épisode Super Mario Galaxy sur Wii, à savoir Harmonie (ou Rosalina dans la version américaine et Rosetta en japonais).

Je me suis très rapidement attaché à ce personnage pour les raisons suivantes : malgré sa ressemblance physique avec la princesse Peach, il se dégage de la jeune fille quelque chose de très différent. Une espèce de présence qui la rend charismatique dès sa première apparition. De plus, et c’est un fait relativement rare chez Nintendo, elle n’est pas une princesse à sauver des griffes de Bowser, mais c’est elle qui vient finalement en aide à Mario en lui permettant d’atteindre la galaxie où se trouve le roi des Koopas.

Mais ce qui démarque le plus Harmonie de tous les autres personnages de l’univers de Mario, c’est qu’elle dispose d’un background plutôt travaillé et plein de mystères. En effet, c’est une des rares fois où Nintendo a souhaité donner une dimension plus qu’iconographique à l’une de ses créations. Ainsi, par le biais d’un conte qui se développe au cours du jeu, nous avons le privilège de découvrir ses origines. Origines qui restent, malgré tout, mystérieuses et sujettes à débat. De nombreuses théories tournent autour d’elles, et il est vraiment amusant de lire que certaines d’entres elles sont vraiment intéressantes, voir même assez audacieuses venant d’un studio comme Nintendo. J’ai personnellement ma propre interprétation et cela rend Harmonie d’autant plus attachante, du fait est qu’elle dispose de bien plus de profondeur que n’importe quel acolyte du plombier moustachu.

A ce jour, Harmonie est désormais ma petite chouchoute et dès que j’ai l’occasion de l’incarner dans un jeu (principalement sur Mario Kart 8), je ne me prive pas. C’est pour moi un des meilleurs personnages de l’univers de Mario et je jubile à l’idée de la moindre de ses apparitions.
HarmonieFDM


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La Fille du Début du Mois : Kim Pine (Scott Pilgrim VS The World)

Alors que je me suis longtemps cantonné à l’univers des mangas, cela fait maintenant 3 ans que je m’intéresse aux comics américains. J’ai démarré avec la série Batman (que je complète petit à petit), mais une autre série a vite eu l’honneur d’orner mes étagères : Scott Pilgrim VS The World. J’en avais parlé ici à l’époque, et il est temps de s’attarder un peu plus sur l’un de mes personnages féminins préférés de l’oeuvre de Bryan Lee O’MALLEY.
J’avais face à moi de nombreuses candidates, le comics ayant son lot de jeunes filles aux caractères bien trempés. La mignonne Knives (17 ans), Ramona et ses multiples looks, l’envoûtante Envy… Mais étrangement, celle qui a le plus attiré mon attention fut la batteuse du groupe des  Sex Bob-omb : Kim Pine.

J’ai aimé Kim dès sa première apparition. Pragmatique, sarcastique et vannant tout ce qui bouge (surtout cet idiot de Scott Pilgrim), la rouquine a rapidement fait partie de mes favorites. Cela aurait pu se limiter à cet aspect purement humoristique, mais Kim s’avère être, tome après tome, un protagoniste très important.
En effet, elle a beau être un personnage secondaire, son implication dans l’aventure de Scott se révèlera décisive à bien des moments. Alors que ce dernier va évoluer et grandir au fur et à mesure des chapitres, Kim représentera une sorte de repère et de valeur sûre. Toujours la tête sur les épaules, jamais avare de bons conseils entre deux piques, il s’agit du personnage le plus mature et le plus adulte de la série.

Pourtant, elle connaitra son lot de désillusions, mais restera fidèle à elle-même du début à la fin. Ainsi, j’aime Kim car il s’agit d’un personnage bien écrit, à la psychologie cohérente et travaillée, et dont j’ai apprécié les interventions, ainsi que la manière dont l’auteur a choisi de se servir d’elle au sein de son récit. J’aimerais vous en dire plus mais je risque de spoiler. Donc je vous invite vraiment à vous intéresser à cette série et qui sait, peut être que vous aussi tomberez sous le charme de la petite rouquine.

KimSP


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La Fille du Début du Mois : Riza Hawkeye (Fullmetal Alchemist)

Il y a des séries qui vous marquent plus que d’autres. Fullmetal Alchemist fait pour moi partie de celles ci. Ce shônen né de la plume de la mangaka Hiromu ARAKAWA est un des meilleurs que j’ai lu depuis que je me passionne pour le manga. Que ce soit au travers de la version papier ou de ses deux adaptations animées (que j’aime toutes les deux pour diverses raisons), cette série est une vraie pépite que je vous encourage à lire ou à voir si vous êtes passés à côté. Elle comporte bien sûr son lot de personnages, et quels personnages! Comment oublier les frères Elric, Roy Mustang, les Homonculus… Et parmi ce casting très fortement masculin, quelques personnalités féminines parviennent à se faire une place de choix dans mon coeur, et plus particulièrement Riza Hawkeye.

Bras droit du colonel Mustang, cette tireuse d’élite est introduite dès les premiers tomes et j’ai tout de suite été pris d’affection pour elle. Il se dégage de ce personnage une sorte de force sereine, un modèle d’équilibre et de discipline. Pourtant son passé, raconté un peu plus loin dans le manga, contient son lot d’atrocités et de drames, principalement autour de la fameuse guerre d’Ishbal et de son lien avec Roy Mustang.

Le personnage n’est pas développé outre mesure (ça reste un personnage secondaire), mais il l’est assez pour paraître crédible, l’auteur n’en dit pas trop dessus histoire de garder une part de mystère et d’interprétations.
Mais ce que j’aime le plus dans ce personnage, c’est sa dévotion envers le fameux colonel Mustang. Bien que ce ne soit jamais dit explicitement dans le manga, on sent un profond attachement entre les deux protagonistes qui, pour moi, n’est pas qu’une simple relation sentimentale. A dire vrai, je ne suis pas convaincu que Riza soit amoureuse de Roy. J’y ai toujours vu une relation de confiance et de respect mutuel, le tout entremêlé par des sentiments aussi multiples que l’admiration, le devoir, et sans doute un peu d’amour (je ne le nie pas, mais je pense que ce n’est pas aussi simple). Et je ne vous cacherai pas que les personnages de ce genre obtiennent souvent mon approbation. Je pense en effet que les êtres humains et leurs sentiments sont suffisamment variés et complexes pour ne pas se limiter à seulement une relation d’amitié ou amoureuse. Et le cas de Riza fait pour moi école, dans le sens où chacun est libre d’interpréter comme il le souhaite son comportement et ses choix, afin de se construire son propre avis.

Ainsi, Riza Hawkeye reste et restera un personnage féminin que j’ai aimé voir apparaître au fil des pages, et dont j’ai suivi l’évolution et le parcours avec grand intérêt. Elle demeure pour moi l’un des meilleurs personnages de la série, aux côtés de Izumi et des Homonculus (oui j’aime beaucoup les Homonculus, que ce soit dans le manga ou la première version de l’animé). Bref, rien qu’en écrivant cet article, j’ai envie d’aller me refaire l’intégrale de la série pour la revoir. Encore une excellente création d’Hiromu ARAKAWA (d’ailleurs, lisez Sliver Spoon son dernier manga, c’est drôle et intelligent).

RizaHawkeye