L'Atelier d'AngelMJ


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L’Atelier d’AngelMJ : Bilan Cinéma Janvier 2017

Hello les gens,

Comme j’ai été pas mal pris ces derniers temps, je n’ai pas pu me poser pour vous faire des articles détaillés sur les films que j’ai pu voir en Janvier (10 au total, je reviens à ma moyenne habituelle °^°). Du coup, voici un article récapitulatif avec un avis succinct. Si vous voulez plus de détails, n’hésitez pas à me le dire en commentaires. Bonne lecture !

Note : La liste suivante n’a pas valeur de classement, il s’agit juste de l’ordre chronologique de visionnage.

1-minuit 2-papamaman2 3-dalida 4-muraille 5-nocturna 6-tesyeux 7-livenight 8-name 9-scene 10-lalaland

 

 

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Analyses SLG – Analyse 02 : L’évolution de la série

Après le blog, il est temps pour la chaîne YouTube de faire sa rentrée à son tour. Je vais donc me remettre sur mon rythme d’une vidéo par mois, et on lance les festivités avec une nouvelle analyse SLG qui se concentre sur l’évolution de Salut Les Geeks depuis sa création.

J’avais commencé petit avec ma première analyse, en m’attaquant à un seul épisode. Mais avec cette nouvelle vidéo, le travail a été bien plus conséquent. Souhaitant vous proposer une analyse de qualité, j’ai revisionné l’intégralité des vidéos de la chaine de Mathieu SOMMET, le tout en prenant des notes et en lisant la plupart des commentaires de certaines d’entre elles (surtout des dernières saisons à dire vrai, je me voyais mal lire les commentaires de plus de 130 vidéos…).
Ajoutez à cela l’écriture du script, le tournage, la voix off et le montage, cette analyse représente facilement un mois de travail. Je ne m’attendais pas à ce que cela prenne autant de temps et d’énergie et j’avoue que j’en tirerai les leçons pour la prochaine fois (comme par exemple anticiper le temps d’encodage bien plus important que pour un clip de 4 minutes !).

Toujours est-il que la vidéo est enfin là. J’espère que vous en apprécierez le contenu car j’ai vraiment cherché à vous proposer une analyse sympa à suivre et avec un fond intéressant. Dans tous les cas, j’attends vos retours dans les commentaires. Bon visionnage !


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Analyses SLG – Analyse 01 : Que retenir de l’épisode 99 ?

C’est toujours un défi de se lancer dans un nouveau projet. Qui plus est quand ce projet vous demande du temps, de l’investissement et (il faut bien l’admettre) un peu de courage. Lors de ma FAQ de Mars 2016, j’ai fait part de mon envie de lancer un nouveau concept d’émission sur ma chaine YouTube, dont le but serait de parler plus en détails de Salut Les Geeks, le webshow de Mathieu SOMMET qui me passionne depuis maintenant 2 ans.
J’ignorais comment mon public allait accueillir cette annonce, car j’avais besoin de matériel pour me filmer et réaliser cette émission. A ma grande surprise, nombreux ont été ceux à souhaiter sa réalisation, vu que les dons sur Tipeee ont fortement augmenté après cela et que j’ai pu, grâce à vous, faire l’acquisition de matériel.

Voici donc la première analyse qui se concentre sur l’épisode 99 de SLG. Épisode un peu à part vu qu’il s’agit de la première tentative de Mathieu dans le monde de la fiction, j’ai eu à cœur de démarrer avec elle pour plusieurs raisons. Déjà, c’était pour moi une manière simple de m’essayer à la chronique face caméra. En effet, me focaliser sur une seule vidéo m’a paru un bon exercice. Ensuite, cet épisode n’a pas fait l’unanimité et je me suis dit qu’il était intéressant de savoir un peu pourquoi.

La création m’a pris facilement une semaine (je ne me rendais pas compte à quel point faire du montage était chronophage) et j’ai réalisé le tout avec un sentiment d’excitation et d’appréhension. Excitation car j’avais enfin l’occasion de parler plus en détails de SLG (chose que je ne peux pas beaucoup faire, hormis avec quelques amis qui doivent commencer à s’en lasser), mais aussi appréhension car je sais que parler du sujet ouvertement ne sera pas forcément vu d’un très bon œil par une partie du public (surtout les fans hardcore).
Car mon but avec cette vidéo, c’est de parler du sujet sans concession et avec honnêteté. Dire ce qu’il va, ce qu’il ne va pas, mais le faire de manière constructive. C’est en tout cas ce que j’ai cherché à faire et j’espère que cela se ressent.

Mais assez blablaté. Je vous laisse y jeter un œil et vous faire votre propre avis. Je suis bien sûr très ouvert à vos remarques et commentaires, que ce soit au niveau du fond ou de la forme. Bon visionnage à vous !


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Yatuu : Militer en BD

Cette année, j’ai pris quelques bonnes résolutions. La première est de me remettre à regarder des séries TV (merci NetFlix) et la seconde et de recommencer à parler un peu de BD sur le blog. Parce que mince, vu le nombre de BD que je consomme par mois, c’est quand même un comble de ne pas arriver à prendre le temps de vous parler de certains titres ou de certains auteurs. Voici donc une nouvelle chronique BD qui j’espère sera la première d’une longue série. Je souhaite commencer par une dessinatrice dont j’admire le travail depuis un bon moment : Yatuu.
J’ai découvert Yatuu en 2012, lorsque j’ai ouvert ce blog. La jeune dessinatrice a tout de suite fait partie de mes blogueuses préférées. Avec son trait cartoon aux influences manga complètement assumées, j’ai rapidement adhéré à son univers et au ton général de ses strips. Pourtant, cela aurait pu se passer autrement, vu le côté assez militant de son travail.

Je vais en effet vous confesser quelque chose, j’ai beaucoup de mal avec le militantisme, et ce quelque soit le sujet. J’aime me forger un avis et je reste très ouvert à l’idée le faire évoluer en fonction de mes rencontres et de mes découvertes. J’ai par contre beaucoup de mal lorsque l’on cherche à m’imposer une vision ou que l’on essaie de me mettre dans une petite case parce que je pense tel ou tel truc. Raison pour laquelle je ne me reconnais jamais complètement dans un mouvement.
Et pourtant avec Yatuu ça passe. Je ne sais pas si c’est dû à son humour, à sa manière d’aborder les différents sujets ou tout simplement à son trait qui me plait beaucoup. Mais toujours est-il que sur tous les thèmes qu’elle a pu aborder, elle m’a toujours semblé taper juste sans entrer dans la facilité ou la caricature grotesque. Je vous propose donc de découvrir son travail au travers de ses différents albums.

Yatuu_Albums

Pour commencer, il y a eu Moi, 20 ans, diplômée, motivée… exploitée. Dans ce premier album, Yatuu aborde le sujet des stagiaires en communication visuel et leur exploitation par les boites de com. Entre emplois fictifs, promesses de CDD/CDI jamais tenues, abus de pouvoir et autres joyeusetés, la dessinatrice expose ses débuts et déboires dans le milieu, non sans humour, même si certaines situations ont dû la faire rire jaune sur le moment. Si le dessin est encore un peu hésitant (et qu’il faut adhérer à son style très deformed), le propos n’en reste pas moins drôle et intéressant (pour avoir côtoyé un peu cet univers, je ne suis guère surpris par le contenu de cet album). Un premier coup d’essai réussi selon moi, qui demeure une bonne mise en bouche.

Est apparu ensuite Génération mal logée. Dans cet ouvrage en deux volumes (qui existe en intégral depuis), Yatuu laisse les anecdotes pour une fiction traitant de la difficulté à se loger sur Paris. Sur toute la collection, il s’agit du titre que j’aime le moins. Si l’humour est toujours au rendez-vous et que les anecdotes font sourire et/ou surprennent (loyer en nature… sérieux ?!), le passage a la fiction ne se fait pas si simplement. En effet, si le premier tome se lit relativement bien, le second qui tend plus à développer les personnages qu’à multiplier les anecdotes, m’a paru relativement poussif et se termine un peu en queue de poisson. Ainsi, même si le thème est très intéressant et que l’ensemble se lit, j’ai trouvé l’histoire un peu molle et je suis resté sur ma faim. Mais ça reste selon moi la seule ombre au tableau de la collection, car les albums à venir sont des petites pépites.

En 2014, Yatuu s’est lâchée et a sorti 2 albums : Hé! Mademoiselle! qui traite du harcèlement de rue et Sasha qui se penche sur le harcèlement au collège. Année à thème donc. Pour le premier ouvrage, j’avoue y être allé à reculons. Le harcèlement de rue, c’est un peu le sujet à débat de 2014 dont on a parlé jusqu’à l’écœurement (ce que je trouve plutôt dommageable car le sujet reste sérieux et important). J’avais donc peur de l’effet de mode (c’est un peu triste dit comme ça, mais on en est là) et que la dessinatrice tombe malgré elle dans le cliché. Mais c’est ici que réside la force de Yatuu : se servir habilement de l’humour pour traiter un sujet polémique. Et je me suis vraiment bidonné en lisant cet album. Les gags fonctionnent, tout le monde en prend pour son grade et on sent une volonté de ne pas faire de généralités, autant du côté des garçons que des filles. Il y a une vraie justesse dans le propos et on sent l’envie de dénoncer la pratique sans passer pour une donneuse de leçon.
Sasha est clairement dans la même veine, bien que le format diffère un peu. On suit donc les aventures de la jeune Sasha qui subit des brimades au collège à cause de son apparence et son caractère de garçon manqué. Malgré encore une fois un sujet sensible, Yatuu décide de l’aborder sous un autre angle : bien que Sasha soit la victime, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. L’auteure propose ainsi des situations certes rocambolesques, mais qui suffisent à donner une crédibilité au récit tout en évitant de tomber dans le pathos. Et c’est encore une fois une réussite tant l’album (qui sent quand même vachement le vécu…) est agréable à lire.

Et enfin, dernier ouvrage en date : Pas mon genre! qui traite, je vous le donne en mille, du genre masculin/féminin. Dans la catégorie sujet casse-gueule, je crois qu’on est en tête de peloton. Cet album, j’ai vraiment hésité à l’acheter. Pas que je ne fasse pas confiance à Yatuu, mais le sujet à tendance à m’agacer, tellement j’entends tout et n’importe quoi dessus. Mais en tant que fan de la dessinatrice, je ne pouvais pas faire l’impasse dessus. Et heureusement que j’ai franchi le pas : cette BD est ma préférée de toute. Oui oui.
Car Yatuu a choisi le mode de narration le plus juste selon moi : parler de sa propre expérience. Ici pas de théorie, de suppositions ou d’idées reçues. La dessinatrice nous raconte son histoire, ses mésaventures et son quotidien. Pas de leçon de morale ni rien qui s’y apparente. Juste le témoignage sincère d’une jeune femme qui a toujours eu du mal à se reconnaître dans les codes imposés par la société. Et bien que l’humour soit toujours au rendez-vous, on sent quelque chose de très sincère et intimiste dans cet album, qui rend ainsi le propos bien plus recevable et, de mon point de vue, lui donne toute son identité et sa valeur.

Bref, vous l’aurez compris, j’aime énormément le travail de Yatuu. C’est une de mes plus belles découvertes francophones et je vous encourage à vous y intéresser. Peut être que vous n’accrocherez pas à tous les sujets, ni à son style très typé manga qui pourrait en rebuter certains. Mais ce serait passer à côté du potentiel que renferment ses ouvrages, que ce soit en termes d’humour ou d’approche. Donc foncez !

Et vu que le style s’y prête, voici une version Chibi de Yatuu par votre serviteur °^°

YatuuBD


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Star Wars – Le Réveil de la Force : Nouveau tour de piste pour les Jedis

S’il y a bien une chose que j’ai comprise depuis que je fais des chroniques cinéma, c’est que j’aurais beau y mettre toutes les formes possibles et imaginables, tenter d’être le plus objectif possible et répéter inlassablement que mon avis n’engage que moi, jamais un film ne fera l’unanimité. Aussi alors que je m’apprête à rédiger mon avis concernant le nouvel opus de la licence Star Wars, je me dis que pour une fois, je vais laisser tomber les convenances et exprimer librement ce que j’ai pu ressentir en visionnant la dernière production de J.J. ABRAMS. Car de belles expériences de cinéma comme a pu l’être Le Réveil de la Force me donnent bien le droit de laisser parler ma subjectivité.
Certains ont sans doute remarqué à force de me lire, que j’ai un vrai problème avec les blockbusters américains et la hype qui se crée autour de ces productions. Si cette année 2015 nous a livré son cru habituel et qu’aucun d’entre eux n’a réussi à faire vibrer ma fibre de cinéphile, je plaçais mes restes d’espoir dans ce nouveau Star Wars. Car au delà du monument du cinéma que représente cette saga, j’ai une véritable affection pour l’univers inventé par Georges LUCAS. Aussi, je me suis bien préservé de toute information sur le film et suis allé le voir à la première séance de mon cinéma, vierge de toute donnée à son sujet. Et ce fut un vrai plaisir. Sincèrement.

Pour commencer, j’ai trouvé le film sublime. Les décors sont vraiment très beaux et je me suis surpris à émettre à plusieurs reprises des « Whoa » silencieux. Que ce soient les scènes en prise de vue réelle (je suis complètement amoureux de la première planète présentée dans le film, mais j’ai toujours eu un faible pour les paysages désertiques…) ou celles usant d’effets numériques, l’univers dépeint est à la fois très fidèle à la saga et possède en même temps sa propre identité. Il y a un savant mélange entre les éléments des anciens opus et ceux venant enrichir cette nouvelle trilogie. On tombe forcément sous le charme devant une telle maîtrise et on sent une vraie volonté de respecter la base de la série tout en apportant un peu de sang neuf.

Du sang neuf, il y en a aussi au niveau des personnages. Je ne vous cacherais pas que j’aime beaucoup le nouveau casting. Il souffle un vrai vent de fraicheur de ce côté et ce premier film donne vraiment envie d’en savoir plus sur eux. Si Rey et Finn ont déjà gagné mes faveurs, j’ai toutefois quelques réserves au sujet de l’antagoniste qui possède un vrai potentiel mais qui, selon moi, ne l’explore pas encore complètement dans ce 7e épisode. Toutefois, il ose une image neuve et moins unilatéral de ce que nous a proposé l’univers jusqu’à présent, et je suis persuadé que les 2 productions à venir sauront lui donner la superbe qui lui fait un peu défaut dans Le Réveil de la Force.
En parallèle, on retrouve avec plaisir certains personnages de la trilogie précédente. C’est comme revoir de vieux amis : les rides sont là et les cheveux ont blanchi, mais on sent que chacun est content d’être là et cela permet d’inclure ce nouvel opus très facilement dans la grande saga Star Wars.

D’ailleurs, en parlant de ça, j’ai beaucoup aimé le fait que le film parvienne à trouver un équilibre au niveau des références aux autres épisodes. Si on pouvait craindre un fan service un peu gras, force est d’admettre que l’on est face à une production qui sait très bien où elle va et qui parvient à faire subtilement des clins d’oeil au passé. Je note tout de même beaucoup de réminiscence à l’épisode 4 mais cela ne m’a pas gêné plus que ça.
Et je pense que c’est vraiment sur cet aspect que le travail de J.J. ABRAMS est vraiment intéressant : on sent qu’il s’agit d’une production faite avec de bonnes intentions, à savoir celles de continuer le plus fidèlement possible une grande saga cinématographique tout en la rendant unique et indispensable. Donc quoi qu’en diront les détracteurs, Le Réveil de la Force est pour moi un projet sincère dans ses objectifs et qui témoigne d’un vrai amour et d’un vrai intérêt pour l’univers de Star Wars.

Je terminerais ma chronique élogieuse en parlant un peu de la musique. Si les thèmes récurrents sont bien sûr présents, les nouvelles pistes proposées par le compositeur John WILLIAMS sont toujours aussi magistrales et donnent toute leur superbe aux nombreuses scènes du film.

Bref, je pense que vous l’avez compris : j’ai profondément aimé Le Réveil de la Force. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un film de cette envergure réussir à me divertir et m’émouvoir. Est ce que le film a des défauts? Bien sûr qu’il en a, mais honnêtement ils ne parviendront pas à venir entacher le plaisir que j’ai eu à visionner cette production. C’est beau, c’est bien fait, c’est rempli de bonnes intentions et cela enrichi une saga de manière habile et intelligente. J’ai vraiment hâte de découvrir ce qui se prépare pour les 2 autres opus et ainsi retrouver ces nouveaux protagonistes. Donc surtout, ne passez pas à côté de ce film et j’espère que vous passerez un aussi bon moment de cinéma que moi.

AngelMerchandising


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Project Mirai DX : Mignon jusqu’à l’overdose ?

En tant que grand amateur de jeu de rythme et inconditionnel de la licence Hatsune Miku sur console, je ne pouvais pas faire l’impasse sur le dernier opus débarqué chez nous le mois dernier sur Nintendo 3DS : Hatsune Miku : Project Mirai DX. Troisième épisode de la série mais premier à nous faire l’honneur d’une sortie sur notre territoire, je me suis empressé d’en faire l’acquisition, histoire de patienter jusqu’au prochain épisode PS4 qui ne sortira que l’année prochaine. Après donc plusieurs semaines et quelques parties dans les pattes, je pense être en mesure d’émettre un avis sur cette production SEGA. Et au risque de surprendre, j’ai du mal à me prononcer définitivement concernant ce titre.
Car depuis maintenant 3 ans, j’essaie tant bien que mal d’expliquer aux plus réfractaires que Vocaloid ne se limite pas à Hatsune Miku et à des chansons Jpop un peu niaises; que c’est un univers riche et intéressant, qui renferme bon nombre de bonnes surprises. Seulement, avec Project Mirai DX, SEGA me met un peu en porte-à-faux. Car ce jeu incarne à lui tout seul les clichés et convenances contre lesquels je me bats.

Loin de l’esthétique manga/anime des épisodes PlayStation, cet opus adopte un look enfantin et coloré, où les différents interprètes du titre sont présentés sous la forme de Nendoroid (sorte de mode Chibi très populaire au Japon, surtout dans l’univers de la figurine). Cela donne de prime abord un aspect extrêmement mignon au jeu, voir limite trop mignon. Moi qui ne rechigne pas à quelques touches de douceurs par-ci par-là (j’ai toujours un petit sourire niais quand je joue Electric Love ou Doremifa Rondo), je dois bien admettre que SEGA va loin dans le délire et ma tolérance à cette accumulation de kawaii fut souvent mise à l’épreuve.
Attention toutefois, je ne dis pas que le jeu est vilain, bien au contraire. Comme du côté des consoles Sony, Project Mirai DX a une charte graphique maîtrisée et cohérente avec lui-même. Mais pour moi, SEGA donne clairement matière aux détracteurs de Vocaloid qui pourront s’en donner à coeur joie pour critiquer le titre. Et je ne pourrais malheureusement pas leur donner tort sur ce coup…

Et ce qui est pour moi un peu gênant, c’est que cet aspect enfantin a un impact direct sur la playlist et le gameplay. Les chansons, bien que majoritairement inédites (seulement 9 titres sur les 48 présents dans la cartouche viennent de versions antérieures), sont très orientées Pop pour coller à l’ambiance globale du jeu. Et bien qu’il y ait quelques surprises avec 2 titres de Mothy (qui écrit des chansons plutôt morbides) et 3 titres d’OSTER Project (qui propose des morceaux plus jazzy), la majorité des pistes risque de faire grincer les dents des non-amoureux de mélodies sucrées.
Alors certes, moi le premier, je n’ai rien contre un peu de Pop de temps en temps. Mais la Pop, c’est comme le chocolat : si tu en manges trop, c’est vite écoeurant. De ce fait, je garde une grosse préférence pour les playlists des Project Diva F, qui ont le mérite d’offrir des morceaux plus variés et plus hétéroclites.

Et niveau gameplay, c’est un peu le même constat. Deux modes de jeux sont proposés : soit via l’écran tactile de la console, soit via les boutons. Si cela permet de varier les plaisirs, aucune des deux utilisations ne propose vraiment de challenge et même des titres nerveux comme Gaikotsu Gakudan to Lilia (qui est pour moi LA bonne surprise du jeu) ne présentent pas de difficulté particulière. Toutefois, obtenir un Perfect se révèle laborieux, la faute au fait qu’à la différence des autres jeux de la licence, les chansons ne sont pas raccourcies et durent parfois plus de 4 minutes (et je vous laisse imaginer la frustration de louper une note à 10 secondes de la fin…).
En bref, le jeu a le cul entre deux chaises : d’un côté il ne propose aucun challenge et vous ne verrez sans doute jamais l’écran Game Over, de l’autre les amoureux du Perfect comme moi seront souvent frustrés de rater la note parfaite pour un coup de stylet mal identifié.

Mais malgré tout, Project Mirai DX n’est pas un mauvais jeu de rythme en soit (loin de là!), et possède même des qualités que j’aimerais voir dans les autres titres de la licence. Comme par exemple la possibilité changer d’interprète sur certaines chansons (histoire de réduire un peu la suprématie Miku…), certains clips/PV sont plus réussis que chez le concurrent (Kokoro pour ne citer que lui) et on a même droit à quelques morceaux avec GUMI (Matryoshka putain!!).
Ainsi, quoi qu’on en dise, le titre se révèle très bien fait et très fun à jouer. Car malgré l’absence de difficulté, le système de jeu est suffisamment bien pensé pour que l’on ne crache pas sur quelques parties de temps à autre, histoire d’améliorer son score et décrocher un maximum de couronnes, ultimes symboles de votre maîtrise des différents morceaux.

Verdict : je considère Project Mirai DX comme un très bon titre, surtout sur une console comme la Nintendo 3DS qui manque cruellement de jeux de rythme. Toutefois, j’ai eu beaucoup de mal avec sa charte graphique trop rose bonbon et son aspect mignon poussé à l’extrême. De ce fait, j’aurais du mal à le conseiller à des néophytes que j’encouragerais plutôt à tenter l’expérience sur les consoles Sony, afin de découvrir des playlists moins sclérosées et plus représentatives de la richesse de l’univers Vocaloid, le tout avec un challenge plus relevé.

CompoMiraiDX

PS : Oui, je reproche au jeu d’être trop mignon et j’illustre le tout avec un dessin dans la même veine. Je suis un paradoxe à moi tout seul °^°


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Les Aventures d’AngelMJ au Japon : Episode 05 – Objectif Diva !

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Parmi les nombreux objectifs que je mettais fixé lors de mon voyage au Japon, je voulais ABSOLUMENT tester la version arcade de mon jeu de rythme préféré sur l’univers VOCALOID (j’avais parlé des versions consoles ici et ), uniquement disponible là-bas. Coup de bol, ce fut la première chose sur laquelle je suis tombé en arrivant dans le fameux quartier d’Akihabara, zone de folie pour tout geek qui se respecte (mais on en parlera plus en détails prochainement).

Encore désolé pour JD, Keni et Tom qui ont du patienter que la machine engouffre toutes les pièces de 100 Yens que je lui avais fait avaler. C’était très égoïste comme comportement mais fort heureusement, ils se doutaient que ça arriverait et n’ont rien dit. J’ai des amis compréhensibles, c’est cool.

Il y a encore pas mal d’anecdotes à raconter sur Akihabara, rendez-vous très vite pour un prochain strip !


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Pixels : PEGI 3 et moins

Les vacances approchant et la charge de travail commençant à s’alléger, je m’aventure beaucoup plus dans les salles obscures depuis quelques jours. Les sorties n’étant pas très nombreuses en cette période estivale, je peux me permettre d’aller quasiment tout voir. Et alors que je m’apprête à faire un petit marathon pour fêter le début des vacances (genre 4 films dans la journée, ça fait longtemps que je ne l’ai pas fait), j’ai commencé à alléger la liste des projections en allant voir Pixels, dernière comédie en date de Chris COLUMBUS (le mec qui a pondu Madame Doubtfire ou encore les 2 premiers Harry Potter, juste histoire de vous situer…). Car je dois bien avouer que le synopsis avait attisé ma curiosité de vieux joueur vidéoludique.

Toutefois, ne m’étant pas trop renseigné sur le film (je ne regarde plus les bandes-annonces), j’ai été un peu refroidi par la présence d’Adams SANDLER au casting, ainsi qu’à la production. Oui, j’avoue, je ne peux pas me voir cet acteur. Car à l’image de beaucoup de comédiens américains, il joue constamment le même genre de personnage jusqu’à l’overdose. Et malheureusement pour moi, le film aurait pu s’appeler Adams Sandler’s Pixels que cela ne m’aurait pas choqué. L’acteur est clairement placé au centre du film et ne rate pas une occasion pour faire son… ben son Adams SANDLER…
Mais bon, je ne suis pas non plus du genre à basher un film pour ce type de détail, donc entrons dans le vif du sujet. Pixels nous propose de suivre toute une bande de personnages (dont un espèce de geek absolument insupportable) en proie à une invasion extraterrestre. Et histoire de changer un peu, à la place des vaisseaux futuristes et autres aliens dégueulasses, ici on combat avec des figures emblématiques du jeu d’arcade des années 80. Ok… Pourquoi pas.

Seulement voilà, très rapidement on comprend que tout le scénario n’est qu’un prétexte à deux sous. Car Pixels est en fin de compte une comédie américaine tout ce qu’il y a de plus convenu. Nous avons donc une trame narrative avec ses actes classiques (dont une scène « romantique » insérée avec la finesse d’un hippopotame sous extasie), ses personnages caricaturaux (je vous ai dit qu’il y avait un geek absolument insupportable?) et son histoire cousue de fil blanc. En gros, l’emballage diffère mais on est en terrain ultra connu.
Après, c’est relativement bien fait si l’on est pas trop regardant sur les incohérences du scénario et qu’on se laisse prendre au jeu. Le film demeure très joli (j’aime beaucoup le début) et bien rythmé. On ne s’ennuie pas, quelques blagues font rire (même si c’est tellement tout public que les personnages ont des réactions très immatures) et il est toujours amusant de voir comment le réalisateur a inséré les grandes icônes de l’arcade (PacMan, Donkey Kong, Centipede, etc.) dans son scénario.

D’ailleurs, le film semble vouloir traiter la culture geek avec beaucoup de tendresse, bien que, comme dit plus haut, c’est beaucoup trop lisse et gentillet pour que le public cible se sente concerné par le message du film. D’ailleurs, quelques passages sont assez horripilants (« Bon sang, les jeux d’aujourd’hui sont bien violents »… SÉRIEUSEMENT LES MECS ?) et il est agaçant de voir le jargon du jeu vidéo utilisé à tord et à travers (le mot patern est un mot fourre-tout dans ce film, c’est complètement ridicule). Notons au passage que le personnage de la licence Q.bert se fait littéralement violer moralement parlant, vu l’utilisation qui en est faite dans le film.

On me reproche souvent de ne pas donner clairement mon avis à la fin de mes chroniques. Donc histoire qu’il n’y ait pas d’ambiguité, Pixels n’est pas pour moi un mauvais film et cela ne m’a pas du tout dérangé de le voir. C’est une comédie américaine grand public qui remplit parfaitement son cahier des charges et qui permet de passer un beau moment. Mais une question demeure : jusqu’à quand allons-nous tolérer ce genre de production? Sommes-nous devenu à ce point des consommateurs pour aller voir et revoir constamment le même type de contenu avec seulement l’emballage qui varie de temps en temps? Perso, je ne peux m’empêcher d’être las de voir encore et toujours les mêmes trames, les mêmes situations, les mêmes personnages agaçants (le geek toussa.. non mais j’ai vraiment haï ce personnage…).

Donc cher Cinéma Américain, soit cool avec moi, essaie de me surprendre de temps en temps, ça me permettra de retrouver la foi en ta capacité à proposer autre chose que du divertissement fast-food. Cordialement, bisous.

AngelQbert


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Vice-Versa : Boules d’émotions

Haaaaa. Quel plaisir de pouvoir enfin retourner au cinéma. Entre le fanmade et la préparation du stand de Japan Expo, on peut dire que mes soirées furent bien occupées ces derniers mois. J’ai donc pris un peu de temps pour moi (avec un peu de chance, j’en trouverai encore pour rallumer ma console…) et suis retourné me perdre dans les salles obscures. Et histoire de redémarrer les chroniques illustrées dans la joie et la bonne humeur, j’ai choisi de vous parler du dernier Pixar en date, à savoir Vice-Versa (Inside Out).
Ca faisait un petit moment que Pixar n’avait pas réussi à émoustiller mon fanboyisme pour leurs productions d’animation. Faut dire que capitaliser sur la licence Cars et Planes était loin d’être une bonne idée. Mais avec Vice-Versa, on est face à une véritable retour aux sources, et quel retour !

J’ai littéralement adoré ce film. Enfin Pixar revient à ses fondamentaux en proposant une histoire riche avec un univers et des thématiques intéressantes. Car oui, parlons directement de la force du film : Vice-Versa est un film intelligent. Intelligent dans le sens où il parvient, grâce à beaucoup d’imagination et d’inventivité, à nous plonger dans une histoire qui semble banale, mais qui prend une dimension presque épique. Nous allons découvrir ce qui se passe dans la tête d’une adolescente de 11 ans, Riley, alors qu’elle est confrontée à de grands changements dans sa vie. Et il s’en passe des choses dans la tête de la jeune fille.

Citer toutes les bonnes idées de Vice-Versa serait difficile et honnêtement, je préfère vous laisser la surprise de tout découvrir par vous-mêmes. La manière dont les producteurs ont représenté le fonctionnement des émotions, du cerveau et de la mémoire tient presque du génie. J’ai été émerveillé par tant de créativité et j’avais, pendant tout le film, un sourire bien niais sur le visage. C’était presque fascinant de voir autant de bonnes idées dans un seul et même film. Il y a un propos vraiment intelligent, voir même émouvant, dans la manière où chaque chose est symbolisée ou représentée. C’est cohérent, drôle et touchant, ça fonctionne à merveille et on redemande encore et encore.

D’ailleurs, c’est finalement le seul reproche que je ferai au film : avoir un univers d’une telle richesse qu’il est complètement impossible d’en faire le tour en 1h30. Je ne dirai pas que j’ai été frustré en sortant du film, mais le concept m’a tellement fasciné que j’aurais souhaité que cela dure plus longtemps. Plus l’histoire se rapprochait de son dénouement, et plus je sentais qu’il allait être difficile d’accepter l’apparition du générique de fin. Ainsi, un seul sentiment subsiste depuis mon visionnage : je veux le revoir et je veux une suite.

Donc ne passez surtout pas à côté de ce film, ce serait un crime vis-à-vis du travail qui a été réalisé pour donner vie à cet univers. Certains y trouveront peut être des défauts (comme des choix esthétiques douteux ou des personnages secondaires un peu anecdotiques), mais honnêtement, ce serait passer complètement à côté du potentiel et de l’inventivité que cache Vice-Versa. Donc foncez sans aucune hésitation, vous ne serez pas déçus !

AngelFeels

 


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La Chaîne de LinksTheSun : La Culture dans la bonne humeur

Lorsque l’on commence à s’intéresser au monde des vidéastes, il y a ceux dont on se souvient plus que d’autres car ils étaient les « premiers ». Si celui qui amorça mon intérêt pour les vidéos YouTube fut Le Joueur du Grenier, un autre YouTuber, que je suis depuis 2011 (ha oui… ça commence à faire), garde une place toute particulière dans mon coeur : il s’agit de LinksTheSun. Et s’il y a une chose que le temps permet d’apprécier, c’est de voir un créateur que l’on affectionne démarrer de presque rien, pour être désormais considéré, à mes yeux, comme l’un des fers de lance de la célèbre plate-forme de partage.

J’ai découvert le travail de Links grâce à son émission Point Culture, et plus particulièrement celle sur les Pokémon. Très vite, j’ai accroché au style et à l’humour proposés dans la vidéo, ainsi qu’à son concept. Cela ne payait pas de mine à l’époque, et malgré un montage son très hasardeux et quelques blagues pas très subtiles, il y avait vraiment un excellent contenu. J’ai alors pris le temps de voir tous les épisodes de cette émission (je ne me suis par contre pas intéressé aux vidéos plus anciennes, là ça devenait difficile…) et ai commencé à suivre la chaîne avec assiduité, sans non plus en faire une référence.
Année après année, la chaîne commençait à se remplir d’autres concepts d’émissions avec plus ou moins de succès (Le Plectroscope, La Joute Verbale Dans Ta Face, …) et une arriva à se démarquer, jusqu’à devenir aussi importante que le Point Culture : Non Mais T’as Vu ce que T’écoutes (souvent appelé NMT car avouons le, c’est un titre à rallonge). Je vais donc m’attarder sur ces deux en particulier et vous expliquer pourquoi j’admire le travail et de Links et son équipe.

Concernant le Point Culture, c’est un vrai plaisir de voir à quel point l’émission a gagné en sérieux et en crédibilité, tout en gardant un ton très accessible et un l’humour omniprésent. Les dernières vidéos sont des petits bijoux d’inventivité et les thèmes sont très variés (gros coup de coeur pour l’épisode sur les Méchants de Disney et les Animaux Improbables). Désormais l’émission n’a pas à rougir d’avoir le mot « Culture » dans son titre et Links parvient à rendre chacun de ses sujets intéressant et amusant (parce que faire un Point Culture sur les Tueurs en série… Il fallait quand même oser!). On en est vraiment au stade où l’on apprend des choses de manière divertissante et rien que ça, c’est déjà une belle preuve de talent.

Quant à NMT, je ne cacherai pas qu’il s’agit d’une émission qui me plait de plus en plus. Bref rappel du concept : à partir d’une chanson française du top 50, Links et son équipe élaborent de multiples sketchs, tout en apportant une critique sur les textes de la dite chanson. Si l’on pourrait croire qu’il s’agit de prime abord d’une manière primaire de critiquer les goûts de la majorité des français (il suffit de lire les commentaires…), l’émission se révèle beaucoup plus subtile et maligne.
En effet, le but premier n’est pas de mettre en avant les défauts d’une chanson, mais d’arriver à construire des éléments comiques autour d’elle. S’il y a souvent matière avec certaines (les chansons de Maître Gims), l’exercice se révèle parfois plus difficile lorsque la chanson n’est pas mauvaise en soi (Formidable de Stromae). D’ailleurs cette dernière montre que l’émission est parfois incomprise, vu la volée de bois vert que s’est pris l’équipe lors de sa sortie.
Pourtant, les dernières vidéos en date montrent bien que le but n’est pas de faire dans la critique facile. La vidéo sur les chansons Disney est à mourir de rire et l’argumentation fait mouche, alors que Links voue un culte non dissimulé à ses productions, preuve en est qu’il n’y a pas volonté de casser gratuitement. Mais pour moi la plus parlante est la toute dernière sur les Enfoirés. Car loin d’alimenter le bad buzz et le bashing que la chanson a suscité, Links et son équipe offrent une analyse et des sketchs vraiment drôles, tout en proposant une conclusion complètement à contre-pied et qui a le mérite d’aborder le sujet avec un angle différent.

Ainsi, avec bientôt 1 million d’abonnés, la chaîne de LinksTheSun mérite son succès. Les vidéos sont à la fois drôles et bien écrites. On sent une volonté de proposer quelque chose d’instructif et intelligent, et ce par le biais de l’humour (qui ne plaira peut être pas à tous, mais personnellement j’accroche bien). En clair, une chaîne avec un contenu de qualité et devant laquelle il ne faut surtout pas passer. Un indispensable de YouTube pour moi, sans hésitation.

Un petit mot sur le dessin d’accompagnement. J’ai vraiment eu à coeur de dessiner toute l’équipe, et pas seulement Links. Car chacun apporte, selon moi, un vrai plus aux émissions et je serai triste de ne pas voir la bouille de Jérémy, David et Chachou au cours des analyses. D’autant plus que ces derniers m’ont provoqué de beaux fous-rires (David en Pocahontas, juste collector) et qu’ils forment tous les 4 une belle équipe qu’il est toujours plaisant de revoir à chaque sortie. Encore merci à eux !

MontageNMT