L'Atelier d'AngelMJ


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Nouveau Site Internet !

Chasse les toiles d’araignées

Hello les gens ! Et ben, ça fait un bail n’est ce pas ?

J’espère que malgré la période très particulière que nous traversons, vous êtes en pleine forme et que vous parvenez à atteindre vos objectifs. De mon côté, parmi ceux que je m’étais fixé en 2021, il y avait la création d’un nouveau site Internet. Et c’est désormais chose faite ici : www.angelmj.fr

Nouveau Site Internet pour suivre mes projets !

Ce tout nouveau site me permet enfin de disposer d’une boutique en ligne (que je gère de A à Z), d’avoir un PortFolio et de beaux formulaires si vous souhaitez passer une commande.

Quant à la partie Blog, elle renaitra sans doute directement là-bas. Ce blog-ci n’évoluera donc plus à compter de maintenant, mais je le garde quand même en ligne. Car mine de rien j’ai aimé l’alimenter pendant toutes ces années et le voir disparaître me rendrait un peu chafouin. Et puis son contenu reste pertinent donc pas de raison de lui ôter sa visibilité.

Sur ce, j’espère que certains d’entre vous verront ce message et trouveront leur chemin vers la site de mes projets.

À très bientôt !


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La Fille du Mois : Kasane (Kasane la voleuse de visages)

Ça y est, voici le dernier article pour la rubrique de La Fille du Mois. Pendant 4 ans je vous ai présenté des personnages féminins importants pour moi, le tout afin de parfaire mon trait quelque peu… masculin. Je tiens à vous remercier pour votre intérêt à l’égard cette rubrique, vos différents retours en commentaires et sur les réseaux sociaux m’ont beaucoup aidé à tenir le cap. Mais comme j’aimerais concentrer mon énergie sur des projets pro et persos plus conséquents en 2019, je préfère clôturer le tout de manière propre et volontaire :)

En guide de fermeture de bal, j’ai choisi un personnage féminin qui m’a beaucoup interpellé ces dernières années. Il est fort probable que vous ne connaissiez pas l’œuvre dont elle est la principale protagoniste, mais cet article est justement l’occasion de vous en parler un peu. Il s’agit de Kasane, du manga Kasane la voleuse de visages.

Bref résumé du pitch : Kasane est une jeune fille venue au monde avec un visage monstrueux. Elle est bien entendu la cible de brimades dès l’école primaire, d’autant que sa mère (décédée) était une célèbre comédienne de théâtre dont le talent allait de paire avec sa grande beauté. Kasane cherche également à trouver refuge sur les planches malgré sa misérable apparence.
C’est alors qu’elle découvre un mystérieux rouge à lèvres, remis par sa mère avant de mourir : toute personne qui l’applique sur ses lèvres volera temporairement le visage de la personne qu’elle embrasse. Comprenant que sa mère a également fait usage de ce dernier, Kasane décide de marcher dans ses traces afin de devenir une grande comédienne.

Seinen dans l’âme qui a tendance à tirer vers l’horreur par moment, ce manga m’a immédiatement happé dans les premiers chapitres. J’ai tout de suite accroché aux thématiques, au message que la mangaka cherche à faire passer et surtout aux personnages, Kasane en tête. Il est en effet audacieux de proposer une héroïne à l’apparence repoussante et qui va procéder à des actes quelque peu immoraux pour arriver à ses fins.
Et c’est là toute la force du personnage de Kasane : c’est un personnage extrêmement nuancé qui navigue au fil des tomes entre le gris clair et le gris foncé. Bien que l’on désapprouve ses actes, on ne peut s’empêcher d’éprouver une forme d’empathie pour cette écorchée de la vie. Car oui, Kasane est une jeune fille à laquelle on s’attache. On comprend sa souffrance tout comme l’on peut comprendre ses choix. Le manga ne cherche d’ailleurs pas à être moralisateur sur ce point et nous laisse seul juge du destin de la jeune fille.

Avec un total de 14 tomes dont le dernier sortira au cours de cette année, Kasane la voleuse de visages est un de mes mangas préférés de ces dix dernières années. Il est fascinant à lire, écrit avec beaucoup de justesse et disposant de personnages d’une grande richesse. Si vous avez le cœur accroché et que plonger dans un univers cruel ne vous effraie pas, je ne peux que vous conseillez la lecture de cette série.


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La Fille du Mois : Shirley Fenette (Code Geass)

Doucement mais sûrement, nous approchons de la fin de l’année, mais également au terme de la rubrique de La Fille du Mois. Après 4 ans de bons et loyaux services, je pense que le temps est venu de clôturer le tout. Il nous reste toutefois 2 nominées pour illustrer les mois de Novembre et Décembre donc allons-y !

Après m’être égaré parmi les personnages de jeux vidéos, je fais un dernier saut dans le domaine des animés japonais avec la série Code Geass. Diffusée entre 2006 et 2008, cette saga a énormément fait parler d’elle à l’époque (en bien comme en mal, vous savez ce que c’est quand quelque chose devient populaire). J’avais pour ma part plutôt accroché à l’ensemble, la participation au projet de CLAMP aidant grandement à franchir le cap (on est fanboy ou on ne l’est pas).
Parmi le florilège de personnages qui compose la série, j’avoue ne pas avoir d’attachement pour l’un d’eux en particulier, tout genre confondu. Pourtant, j’avais tout de même envie de mettre à l’honneur une jeune fille présente dans la série : Shirley Fenette.

Vous commencez à avoir l’habitude avec cette rubrique : je présente souvent un personnage qui m’a marqué, qui symbolise quelque chose de fort pour moi, etc. Mais ce n’est pas le cas de Shirley. En réalité, je n’ai pas d’affect particulier pour elle. C’est un personnage assez secondaire dans l’intrigue de Code Geass et elle n’est pas si développée que cela. Toutefois, j’éprouve une certaine sympathie pour Shirley, dû à un constat simple de spectateur : cette gamine n’a pas de bol.

J’ai rarement vu dans une série un personnage se faire autant carotte par le scénario ou les autres protagonistes. Pourtant pleine de bonne volonté et d’intentions louables, Shirley subit plus qu’elle n’agit et se retrouve souvent dans des situations peu enviables. Pourtant quelque part, on aimerait la voir réussir, s’affirmer ou être vraiment utile. Mais non, le sort semble s’acharnait sur elle.
Ainsi, j’ai développé une sorte d’empathie pour ce personnage à qui rien ne semble réussir. Tant et si bien que son destin final dans la deuxième saison a provoqué chez moi un profond sentiment d’injustice. Je me souviens de l’époque où, jeune et fringant, j’étais entrain de gesticuler face à mon écran en vociférant : « Bon sang les scénaristes ! Laissez cette pauvre fille tranquille à la fin ! ».

En réalité, je reviens sur mes dires, Shirley est un personnage qui m’a marqué ; d’une certaine manière. Peut être pas autant que les autres personnages que j’ai pu illustrer dans cette rubrique, mais en tout cas assez pour que, dix ans plus tard, j’éprouve toujours cette sympathie pour elle. Et rien pour ça, on peut dire que les scénariste ont finalement bien fait leur travail (bande de monstres…).


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La Fille du Mois : Ciri (The Witcher 3)

Il y a quelques jours, j’ai terminé The Witcher 3 (oui comme pour Skyrim, je fais toujours mes jeux avec 3-4 ans de retard ; le temps, le travail, toussa). Le jeu mériterait sans doute un article à lui tout seul (et ce serait un bon moyen de redonner un peu de vie à ce blog), mais pour l’heure on va se contenter d’un article dans la catégorie Fille du Mois.

S’il y a bien un truc qui me fascine dans le jeu de CD Projekt Red, c’est sa capacité à te proposer des personnages féminins ultra sexualisés mais qui pour autant ne sont ni des potiches, ni des faire-valoir. Comme quoi il est tout à fait possible de concilier les deux. J’aurais pu vous parler de Triss ou encore de Yennefer (pour qui j’ai complètement craqué, énième exemple qui me fait grandement questionner sur mes goûts en matière de femme un brin castratrice…). Mais c’est finalement mon côté papa poule qui va s’exprimer ici car mon choix s’est porté sur Ciri.
A noter avant d’aller plus loin que je n’ai fait que The Witcher 3, donc ne vous attendez pas à la moindre référence aux précédents jeux ou les romans d’origine.

Ciri est au cœur du récit de ce troisième épisode. Prise pour cible par les principaux antagonistes à cause de son sang ancien, notre but sera de la retrouver en incarnant Geralt. Notre sorceleur est en effet grandement attaché à la jeune femme qu’il considère comme sa propre fille.
Alors ne vous y trompez pas : Ciri n’est pas du tout une demoiselle en détresse. En parallèle des recherches de Geralt, nous serons d’ailleurs en mesure de la contrôler quelques instants au cours du jeu. Et aux vues de ses capacités, c’est visiblement son caractère rebelle qui lui fait défaut car elle a clairement les moyens de se débrouiller toute seule.

De ce fait, il est facile de la caser directement dans la case : je suis un personnage cheaté mais trop immature pour ne pas m’attirer des ennuis. Et en soit… Ciri c’est un peu ça. Mais vu qu’on est dans The Witcher et que l’écriture des personnages est l’une des plus grosses qualités du titre (si ce n’est la plus grosse), autant vous dire que cet aspect quelque peu cliché passe très bien ici.
D’autant que Ciri n’est pas une femme butée. Elle prend très au sérieux les conseils des ses mentors, mais pèche surtout pas son impatience et son refus d’être inactive.

Mais au delà de tout ça, mon attachement à Ciri vient surtout de sa relation avec Geralt. Je ne vous cache pas que je me suis complètement plongé dans l’univers de The Witcher 3 et que j’ai pris l’histoire très à cœur. Ainsi au fur et à mesure que ma progression, le jeu m’a fait pleinement ressentir l’attachement de Geralt vis-à-vis de Ciri et mon désir de la retrouver est devenu aussi fort que celui du sorceleur.
Vous vous doutez bien que lorsque les retrouvailles ont enfin eu lieu, il s’est passé quelque chose en moi. Déjà parce que c’est très bien mis en scène (sans doute ma scène préférée du jeu), mais surtout parce j’ai éprouvé un vrai soulagement (quelque peu exagéré mais sincère) à enfin la savoir en sécurité. Et j’aime quand un jeu parvient à m’impliquer à ce point dans son univers.

Pour tout cela, Ciri méritait bien d’être mise en avant au travers de la Fille du Mois. Sur ce, vous m’excuserez mais j’ai encore quelques quêtes du DLC à finir avant de définitivement laisser Geralt et son univers. On en reparle à l’occasion j’espère…


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La Fille du Mois : Elena Fisher (Uncharted)

Je ne crois pas l’avoir déjà dit ici, mais j’aime bien la série Uncharted. Je ne me considère pas comme un gros fan (j’aime particulièrement les 2 premiers épisodes, les suivants un peu moins) mais j’ai toujours parcouru ces jeux avec plaisir. Il faut dire qu’une des grandes forces de la licence repose dans la qualité des personnages et la manière dont sont dépeintes leurs relations. Du coup, même si le jeu peut parfois manquait d’ambition (je parle niveau gameplay, car visuellement ça ne manque clairement pas d’ambition !), le simple fait d’effectuer l’aventure en compagnie des protagonistes motive à avancer. Ainsi, il me paraît plus qu’approprié de mettre à l’honneur un des personnages féminins de la série, à savoir Elena Fisher.

Cela faisait longtemps que je souhaitais aborder le cas d’Elena sur le blog. Car je dois bien l’admettre : j’adore ce personnage. C’est difficile de l’expliquer concrètement mais j’aime la manière dont ce personnage est écrit. J’aime son caractère et surtout j’aime les interactions qu’elle a avec Nathan Drake.
Si elle est une simple coéquipière au début, sa relation avec le chasseur de trésor va évoluer au fil des épisodes. Elena ne se contente pas d’être un simple love interest. Elle est toujours là pour accompagner Drake dans le feu de l’action, le sermonne parfois mais reste malgré tout toujours à ses côté.

Cela peut paraître un peu cliché mais j’aime cette manière dont est dépeint ce couple. Ils ont beau se disputer, avoir des avis différents, ils finissent toujours par revenir l’un vers l’autre. Car ce sont pour moi des âmes-sœurs, au point que toute concurrence (coucou Chloé) semble fade et illusoire à côté.
Et cette sensation n’a jamais été aussi forte avec le quatrième épisode qui, même s’il est un peu mou, est un merveille d’écriture concernant Drake et Elena (Chapitre 4 et Epilogue, pour toujours dans mon cœur). En fait, je crois qu’au delà d’Elena elle-même, j’aime ce couple tout simplement. J’aime les voir interagir, discuter, se lancer des petites piques et avoir également quelques gestes tendres (coucou Uncharted 3).

Je m’éloigne un peu de sujet donc je vais m’arrêter là. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de découvrir cette saga, je vous encourage à le faire. Même si elle est un peu répétitive, vous en prendrez plein les yeux et profiterez également d’excellents personnages comme Elena.


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La Fille du Mois : Ciel (Megaman Zero)

Tout récemment est sortie une compilation de la série Mega Man X (au doux nom de Mega Man X Legacy Collection Vol 1+2). Étant un gros fan de la saga (NO SHIT !), j’en ai fait l’acquisition immédiatement (en vrai, j’ai eu un code donc c’est cool °^°) et ai pu redécouvrir tous les épisodes avec grand plaisir (et faire au passage les épisodes 7 et 8 que j’avais boudé à l’époque).
Du coup, je suis un peu dans une grosse période Mega Man (encore…). Et je me suis dit que c’était la bonne occasion de mettre à l’honneur un des personnages dans la rubrique La Fille du Mois. Je vais donc vous parler aujourd’hui de Ciel de Mega Man Zero (suite de Mega Man X, oui je sais, il faut suivre…).

Il faut savoir que les épisodes Zero sont clairement mes préférés de la licence. Déjà parce que c’est une excellente série manette en main, mais surtout parce qu’elle m’a fait découvrir l’illustrateur Toru Nakayama, charadesigner officiel sur cet arc et qui est sans doute un des artistes qui a le plus influencé mon style.

Mais ce n’est pas le sujet ! On est là pour parler de Ciel. Il s’agit donc d’un des personnages centraux de Mega Man Zero, pour ne pas dire un des plus importants. Introduite dès le premier épisode, elle va nous accompagner durant toute la quadrilogie afin de nous aider dans la guerre qui opposent les humains aux robots.
Ciel est un personnage très impliquée. Scientifique de son état, elle est à l’origine de bon nombre d’évènements de l’histoire. Loin des personnages « faibles » des précédentes sagas (comme Roll ou Iris), la jeune femme se veut plus combative et active. Elle la voit souvent sur le terrain ou s’affairant dans son laboratoire afin d’aider Zero du mieux qu’elle peut.

Sa présence est plus ou moins fortes selon les épisodes, mais elle se veut indispensable pour soutenir notre héros. D’ailleurs, sa relation avec Zero est une des grandes qualités de la série. En ne tombant pas dans la facilité (comprendre : pas de romance entre les deux persos…), il se crée entre le réploid et l’humaine un lien de confiance et d’équipe qui offre une certaine forme de maturité à cet arc (déjà bien plus sombre que les autres).

Je n’ai pas grand chose à dire de plus, mais vous parler de Ciel est une énième occasion de vous conseiller la série Mega Man Zero ! Si vous aimez les jeux d’action/plate-forme, vous ne pourrez pas être déçu !


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La Fille du Mois : Sailor Uranus (Sailor Moon)

Je me rends compte que c’est déjà la troisième fois que je parle de Sailor Moon sur mon blog. Peut-être serait-il temps pour moi d’admettre l’étrange attachement que j’ai pour cette série… Est ce parce qu’elle fait partie de mon enfance ? Qu’elle est parvenue à m’interpeller de sorte que j’y reviens inexorablement ? À dire vrai, cela ne regarde finalement que moi. Toujours est-il que même si j’avais déjà mis à l’honneur une des héroïnes du manga (Sailor Mercury, qui avait même inauguré la rubrique des Filles du Mois), j’avais très envie de mettre en avant une autre d’entre elles : Sailor Uranus.

Apparaissant dans le troisième Arc, cette Sailor se démarque immédiatement des autres par son caractère tranché. Formant un duo indissociable avec Sailor Neptune (avec qui elle est en couple), elle remet en question le combat de Sailor Moon et de ses coéquipières. Elle apporte indéniablement une part moins manichéenne à la troupe, ce qui va de paire avec la tournure plus oppressante que prend la série à partir de là.
Sailor Uranus est jusqu’au boutiste, déterminée et se donne les moyens d’atteindre ses objectifs. Elle s’oppose indéniablement à Sailor Moon qui souhaite tout régler pacifiquement, alors qu’Uranus pense que certains sacrifices sont nécessaires pour le bien commun. En cela, j’aime énormément l’écriture de ce personnage car il se veut plus nuancé que les premières Sailors introduites.

En parallèle, Haruka (l’identité civile d’Uranus) se révèle être d’un bon vivant. Elle aime taquiner ses consœurs, se montre aguicheuse par jeu et aime brouiller les pistes en s’habillant autant en homme qu’en femme. D’ailleurs, sans trop m’étendre sur ce point, j’ai apprécié la manière très simple dont la mangaka évoque l’aspect non binaire de cette Sailor sans pour autant se focaliser dessus (même remarque d’ailleurs sur le fait qu’elle soit en couple avec une autre femme).

Ainsi, Sailor Uranus s’avère être un personnage clé de la série car elle a permis à cette dernière de grandir et mûrir. J’ajouterai pour finir que je trouve la guerrière superbe physiquement (les jambes toussa… vous commencez à connaître la chanson) et que j’adore son thème musical (premier anime). Une des plus grosses réussites du manga selon moi.


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La Fille du Mois : Megara (Disney’s Hercules)

L’année dernière, lorsque j’écrivais un article similaire à celui-ci sur la belle Esmeralda (qui était élue Fille du Mois 2017 par ma communauté ;D), j’évoquais un autre personnage de chez Disney qui m’a particulièrement plu à l’époque (et encore maintenant) : Megara. Présente dans l’adaptation très (très (très)) libre du mythe d’Hercule, voici un protagoniste qui coche toutes les cases du personnage réussie.

« Je suis une demoiselle, je suis en détresse et je m’en sortirai seule. Alors bon vent ! ». Dès sa première apparition les bases sont là : Meg ne se laissera pas marcher sur les pieds. Armée d’un déhanché à faire chavirer les cœurs et d’un délicieux sarcasme, la jeune femme va s’attirer l’attention du spectateur à chaque apparition. En tout cas, c’est l’effet qu’elle me fait. Je crois qu’elle est l’un des éléments les plus réussis du film (avec Hadès) car elle confirme une envie de changement dans l’utilisation des personnages féminins chez Disney (le film est sorti entre Le Bossu de Notre Dame et Mulan, deux films déjà traités dans la rubrique Les Filles du Mois. Comme quoi…).

Du coup, je trouve Megara très complète : débrouillarde, intelligente, drôle et taquine, elle se révèle être un vrai moteur du film et ses interactions avec les autres personnages sont toujours très réussis (je ne me lasse jamais de ses joutes verbales avec Hadès). Sans elle, je pense que le film n’aurait pas la même aura et sans doute que mon attachement pour ce dernier ne serait pas aussi fort. Pour tout vous dire, en réalisant le portrait de Megara, je n’ai pas pu m’empêcher de retourner voir Hercule une énième fois !

Bref, encore une héroïne Disney qui reste d’actualité et que le temps ne rend que meilleure. En vérité, je pense qu’un jour je parlerai plus en détails d’Hercule car je trouve que c’est un Disney peu estimé (comme Kuzco également) alors qu’il est bourré de bonnes choses.


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La Fille du Mois : Washimi (Aggretsuko)

Aggretsuko est une série japonaise diffusée cette année sur Netflix. Fait assez rare me concernant, je l’ai visionnée immédiatement à sa sortie pour ne pas en décrocher jusqu’à la fin. Il faut dire que cette production a réussi à marquer des points de mon côté, en créant un écart plutôt maîtrisé entre ses graphismes mignons et son ton beaucoup plus sérieux (ça parle majoritairement du harcèlement au travail).
Je n’en ai pourtant pas énormément parlé. À dire vrai tout le monde autour de moi semblait convaincu de la réussite de cet anime et je ne voyais trop quoi ajouter de plus. Cependant, je saisis ici l’occasion pour le faire en mettant à l’honneur un des personnages féminins de la série (et Dieu sait qu’il y en a dans celle-ci !) : Washimi.

Washimi est un messager sagittaire (appelé aussi secrétaire) qui travaille dans la même entreprise que l’héroïne Retsuko, au poste de… ben secrétaire ! Elle représente aux yeux de cette dernière un modèle de réussite : elle est belle, gradée et évolue dans les hautes sphères de la société, au côté de sa collègue Gori (qui est une… gorille ! Bravo !).
Pourtant la secrétaire de direction va peu à peu s’attacher à la petite Panda Roux et va tenter, grâce à son influence au sein de la direction, de mettre un terme au harcèlement moral que Retsuko subit.

Washimi n’est pas un personnage à l’écriture exceptionnelle et on pourra peut-être lui reprocher d’être assez factuelle tout au long de la série. Pourtant j’aime l’image qu’elle véhicule et le message qui se cache derrière. La série Aggretsuko parle de harcèlement au travail, mais plus encore : elle parle de la place des femmes dans la société nippone.
On le sait, être carriériste n’est pas très bien vu pour une femme au Japon. Les clichés ont la vie dure et on conseille plus souvent à la gente féminine de se trouver un bon parti, plutôt que de tenter difficilement de se faire un place dans une hiérarchie majoritairement masculine.

Avec Washimi, on sent que les auteurs cherchent à faire un pied de nez à cette vision des choses. La manière dont est écrite la secrétaire va en tout cas dans ce sens. Elle sait la place qu’elle occupe et sait de quelle manière elle peut faire bouger les choses. Et bien que consciente de l’image qu’elle doit véhiculer aux yeux de tous, elle s’avère être un personnage fort et bienveillant, plutôt qu’une énième carriériste prête à tout pour arriver à ses fins.
Et pour une série qui cherche à critiquer ouvertement le système hiérarchique japonais, je trouve Washimi plutôt réussie (en plus d’être sacrément classe !).

En tout cas, je vous encourage à visionner Aggretsuko. Non seulement c’est bien écrit, mais ça a le mérite d’être aussi particulièrement drôle ! Un petit coup de cœur que j’ai savouré avec plaisir et qui selon moi ne se refuse pas (surtout que la série est courte).


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La Fille du Mois : C18 (Dragon Ball)

J’ai un rapport très particulier avec la série Dragon Ball. N’ayant pas pu trop suivre l’adaptation TV à l’époque du Club Dorothée (je le répète à chaque fois mais je n’y avais pas droit), je ne me suis vraiment intéressé à cette œuvre massive qu’à la fin de mon adolescence, lorsque je lisais énormément de mangas et que l’occasion s’est présentée de la découvrir dans son format d’origine.

Ainsi je ne lui voue pas un admiration aveugle et ai énormément de recul à son sujet. C’est une série que j’apprécie dans sa globalité mais qui possède des défauts évidents que son statut culte ne m’empêche pas de voir et d’évoquer (enfin… de vive voix avec des amis, sur Internet je risquerai une lapidation).
Dans son ensemble, j’ai énormément de sympathie pour le premier arc, ainsi qu’une poignée de personnages auxquels je suis particulièrement attaché. Et dans ce registre, malgré son casting féminin restreint, je suis comme beaucoup tombé sous le charme de la cyborg C18.

Il faut dire que la jolie blonde possède énormément d’atouts (autre que sa plastique hein !). Elle apporte une touche de féminité forte dans une série qui, avec le temps, a eu tendance à limiter les rôles féminins à de simples love-interest. Combative et tenace, C18 brille parmi le trio qu’elle forme avec C16 (que j’aime beaucoup) et C17 (que j’aime… un peu moins).
C’est un personnage plutôt bien exploité tout au long du manga (à noter que je parle uniquement de la série de base, n’ayant rien lu ou vu de Dragon Ball Super). Même si elle brillera surtout durant l’Arc Cell (elle y est centrale en même temps), il sera toujours appréciable de la croiser au détour d’un tournoi ou d’un combat. Et puis, j’avoue que son côté légèrement sarcastique lui donne encore plus de charme…

Alors certes je ne suis peut être pas très original sur le coup car C18 semble avoir charmé une bonne partie des fans de la série. Mais j’avais tout de même envie d’en parler et de la dessiner. Et puis elle m’a quand même permis de suivre l’Arc Cell avec intérêt, alors que je sortais un peu exténué de celui de Freezer (inconvénient de lire une série aussi épaisse d’une traite). Rien que pour ça, merci madame !