Je m’étais imposé une règle personnelle par rapport aux Filles du Mois : ne pas présenter des personnages d’une même série. Je ne pouvais donc pas piocher à nouveau dans la série Kingdom Hearts, vu que j’avais déjà proposé Xion en Mai 2015.
Sauf que c’était il y a 2 ans, qu’une nouvelle compilation est sortie sur PS4 tout récemment, et que j’ai vu un concert philharmonique sur la série la semaine dernière. Donc autant vous dire que je suis en pleine phase de fanboyisme aigu et que je ne pouvais pas résister à l’envie de mettre à nouveau à l’honneur un personnage de cette saga (et après tout c’est mon blog, j’y fais ce que je veux °^°). Le mois de Mars 2017 aura donc pour égérie le personnage qu’Aqua.
Apparue dans l’épisode Birth by Sleep (dont j’avais parlé ici), Aqua fait partie des 3 personnages que le joueur peut incarner. Spécialisée dans les attaques magiques, le jeu est plus difficile à parcourir avec elle. Mais une fois son arsenal développé, elle révèle toute sa puissance et son potentiel. Pour dire, rien qu’en terme de gameplay, Aqua est le personnage avec lequel j’ai préféré jouer et avec qui j’ai réussi à retourner le jeu en difficulté maximale, boss cachés inclus.
Donc manette en main, Aqua s’attire déjà mes faveurs. Mais en plus, elle se révèle très réussie au niveau de l’écriture. Étant la plus sage du trio de Birth by Sleep, elle va endosser la lourde tâche de veiller sur ses 2 amis. Partagée entre son devoir entant que Maître de la Keyblade et son amitié pour Terra et Ventus, elle devra tout au long de l’aventure faire face à ses sentiments et obligations.
Aqua est ainsi un personnage qui murit petit à petit, jusqu’à devenir une figure maternelle et protectrice. Cela rend ses derniers instants dans le jeu d’autant plus forts, vu que malgré ses efforts elle ne parviendra pas à empêcher le destin tragique de ses camarades (ni le sien d’ailleurs…).
J’ai ainsi beaucoup d’affection pour ce personnage car j’aime ce qu’il dégage. J’aime sa dévotion et son sens de la justice, son désir de rendre les autres heureux et l’optimisme dont elle fait parfois preuve malgré les situations. Pas étonnant qu’il s’agisse désormais d’une des figures emblématiques de la série Kingdom Hearts et j’ai hâte de pouvoir la retrouver à nouveau dans les prochains épisodes. Square, soit sympa, fais pas trainer l’épisode 3.
Parmi les jeux du catalogue 2015, un titre a particulièrement fait parler de lui : Life is Strange. Ce jeu d’aventure graphique, sorti en 5 épisodes tout au long de l’année, semble en effet déchaîner les passions. Certains crient au génie, d’autres à la sombre merde. Face à tant d’avis contraires (et vu que je n’aime pas construire mon opinion sur des aprioris), j’ai profité de sa sortie en version boite pour me pencher sur cette production du studio Dontnod, à qui on devait déjà le jeu Remember Me (qui visiblement n’a pas beaucoup plu, moi perso je l’avais trouvé sympa). Mon verdict donc.
Comme dit plus haut, Life is Strange est un jeu d’aventure graphique à la 3e personne. Nous incarnons Max, une jeune adolescente qui étudie la photographie. Suite à des évènements tragiques, elle va découvrir qu’elle a le pouvoir de remonter le temps sur une courte durée. Elle va donc tenter de maîtriser son pouvoir afin d’élucider les mystères de sa ville, et plus particulièrement la disparition de Rachel, une élève de son lycée.
Au fil des dialogues et des découvertes, le joueur sera amené à faire des choix qui auront une incidence plus ou moins importante sur la trame principale. Libre à vous donc d’user du pouvoir de Max pour tenter toutes les approches possibles, et d’en subir ou non les conséquences.
Maintenant que j’ai bouclé le jeu, je comprends très bien les points qui font débat. Au niveau de la direction artistique, il faut admettre qu’elle est assez particulière. Les personnages en 3D donnent l’impression d’être peints à l’acrylique et les différents éléments du décor sont souvent représentés de manière très abstraite. Difficile de savoir s’il s’agit d’un choix volontaire ou d’une manière subtile de masquer les limites techniques du titre (perso j’ai joué à la version PS4 mais pour moi c’est du niveau de la génération précédente). Toujours est-il qu’il faut y adhérer si on veut un minimum se plonger dans l’histoire.
Cette dernière est d’ailleurs facilement critiquable elle aussi. Les personnages que l’on croise sont assez caricaturaux, voir irritants (coucou Chloé). On a droit aux personnages classiques d’une intrigue se déroulant dans un lycée (la pimbêche, la victime, le geek, le gosse de riche, etc.) et l’utilisation du voyage dans le temps se révèle assez bancale par moment. Quant au scénario, il n’a pas pour ambition de renouveler le genre et si vous vous intéressez un minimum aux univers de SF usant des voyages spatio-temporelles, vous serez en terrain connu. Ajoutez à cela que le jeu fait très souvent référence à la pop-culture en citant moultes références, parfois un peu insérées à la truelle.
Là vous vous dites que vu la description que je fais du jeu, je fais donc partie du groupe qui ne comprend pas l’engouement autour de ce titre. Et bien détrompez-vous. J’ai aimé ce jeu. Je l’ai même adoré.
Car s’il est une chose de voir les défauts d’une production, il en est une autre que d’en tenir compte quant à notre ressenti final. Oui, Life is Strange possède une direction artistique particulière, mais personnellement je l’ai beaucoup aimé. J’ai aimé ce mélange réalité/art qui lui donne un cachet visuel identifiable. J’ai aimé son ambiance crépusculaire générale et cette sensation de fin du monde palpable tout au long de l’aventure. J’ai aimé sa bande-son folk qui colle à merveille à l’ambiance et qui était selon moi le meilleur des choix vu les contextes et les personnages.
Et pour ce qui est des protagonistes et du scénario, je ne nie absolument pas leurs aspects classiques et les défauts d’écriture. Mais sur ce point, j’ai littéralement joué le jeu. J’ai choisi de laisser mes sentiments prendre le dessus face aux aventures de Max et Chloé et de me laisser porter par l’histoire. Ainsi, malgré une petite baisse de rythme à mi-parcours, je me suis vraiment attaché aux héroïnes et me suis beaucoup identifié à Max dans ses attitudes et dans ses choix (qui finalement se révèlent être les miens). Et même si la trame pourra paraître niaise pour certains, elle m’a personnellement touché à cause de sa sincérité. Oui, c’est exactement ça : Life is Strange est un jeu sincère dans ses intentions et c’est ce qui fait que je l’ai aimé.
Je ne peux donc que vous recommander chaudement ce titre. S’il n’est pas irréprochable autant en termes de fond et de forme, c’est pour moi un jeu d’aventure graphique qui se laisse agréablement découvrir, dès lors que l’on parvient à être sensible à son ambiance et au message que les développeurs ont cherché à nous faire passer. Et personnellement, je suis clairement demandeur de ce genre de production. Une production qui n’est peut être pas à la hauteur de ses ambitions, mais qui malgré tout tente de proposer au joueur une expérience sincère. Et ça, j’y suis particulièrement sensible.
En fait, je pense que l’appréciation globale du jeu dépend de la manière dont vous y jouerez : avec votre tête ou avec votre cœur. Quel sera votre choix ?
Quand on aime, on ne compte pas. Je pense que ce dicton s’applique parfaitement à ma personne vis-à-vis de la série Kingdom Hearts. Bien qu’ayant torché tous les épisodes disponibles à ce jour, je n’ai pas pu m’empêcher de craquer pour la deuxième compilation sortie sur PlayStation 3, Kingdom Hearts 2.5 HD Remix (oui ce titre est à chier mais croyez moi, Square a prouvé récemment qu’il pouvait faire pire). Contenant les versions ultimes de Kingdom Hearts II, les « cinématiques » de Re:Coded (je mets des guillemets, ceux qui l’ont fait comprendront) et enfin Birth by Sleep, c’est principalement pour ce dernier opus que j’ai sorti la CB, car l’ayant beaucoup apprécié à l’époque sur PSP, il me tardait de le refaire sur ma télé dans de bonnes conditions (oui parce que le joystick de la PSP… voilà quoi). Une bonne occasion pour moi de reparler un peu de cet épisode, bourré de qualités, mais aussi de quelques défauts.
Pour commencer, rappelons qu’il s’agit de la version Final Mix, c’est-à-dire une version contenant beaucoup plus de choses que le jeu d’origine, jeu qui avait déjà eu droit à des ajouts lors de sa sortie en Europe (oui, Square Enix aime bien se compliquer la vie…). Donc même pour moi qui avais fait le tour de l’épisode PSP, j’ai quand même eu droit à quelques éléments inédits (boss cachés, objets, missions annexes), en plus des graphismes HD et d’une nouvelle collection de trophées à obtenir (j’aime bien les trophées °^°).
En parlant des graphismes d’ailleurs, je trouve le travail de refonte vraiment réussi pour un jeu venant d’une console portable. C’est joli, bien animé, ça ne rame à aucun moment malgré la débauche d’effets visuels, bref du beau travail. La bande son est toujours au top (le thème de Ventus bordel!) et les commandes de jeu sont toujours aussi bien pensées.
Transition toute faite, le gameplay justement. Birth by Sleep est pour moi, avec l’épisode sur Nintendo 3DS, un des meilleurs jeux de la franchise à ce niveau. Le système des commandes d’actions permettant de créer de nouvelles attaques, pour ainsi adapter son jeu à chaque situation, est très bien pensé et c’est un plaisir d’aller taper du méchant sous une débauche d’effets pyrotechniques afin d’obtenir les éléments pour la création desdites commandes. Les petits à-côtés sont aussi les bienvenus, avec les tirs visés qui permettent de se tirer de bon nombre de situations délicates (n’est-ce pas Aqua?), ainsi que le principe des D-liens qui permet d’obtenir un jeu de commandes lié aux personnages rencontrés au cours de l’aventure.
Bref, vous l’aurez compris, manette en main, le jeu est très bien foutu, super fun et qui pousse sans arrêt à la progression et la customisation (surtout lorsque l’on joue en Critique, mode de difficulté le plus élevé).
Au niveau de l’histoire, cet épisode à la particularité de nous proposer un préquel à la série d’origine, en nous faisant incarner 3 personnages (Terra, Ventus et Aqua) qu’il faudra jouer un par un pour comprendre toute l’histoire et ses enjeux. Si certains trouveront le processus répétitif (on fait, mine de rien, 3 fois le jeu), les protagonistes ont des styles de combat très différents qui permettent de ne pas sentir cette lassitude. Terra sera la force brute aux pouvoirs magiques très limités, Ventus composera son petit gabarit avec sa vitesse de frappe et Aqua (la meilleure selon moi, tu peux pas test) fera des merveilles avec les commandes magiques et les attaques à distance.
En clair, 3 manières très différentes d’appréhender le titre, qui en ligne droite se boucle au bout d’une trentaine d’heures. Les quêtes annexes sont cependant nombreuses et si comme moi vous visez le Platine, il va falloir retourner le jeu avec les 3 personnages pour obtenir le très convoité trophée.
Et là vous vous dites : « Ouais mais Angel, arrête de faire ton fanboy. Tu as dit que tu allais parler des défauts du jeu et tu n’en dis que du bien. Rends l’argent aux abonnés… (ha non c’est pas le bon contexte) ». J’y viens, j’y viens. Car si effectivement je prends mon pied à jouer à Birth by Sleep, il y a tout de même quelques éléments qui m’agacent et que je retrouve systématiquement dans les jeux de la licence Kingdom Hearts.
Pour commencer, il faut que Square arrête de foutre des minis-jeux à la con dans ses titres, ça devient ridicule. Sur le principe, je dis « pourquoi pas? », mais quand on voit le résultat, on se dit qu’ils auraient pu s’abstenir. Entre le jeu de courses mal torché (qui a l’idée de faire des virages en angle droit??), un jeu de ballon complètement débile et un jeu de rythme qui vous rendra fou (personne ne veut jouer sur l’air de It’s a Small World… personne!!), il n’y a finalement que le simili-jeu de plateau qui s’en tire correctement (mais on évitera les parties avec Winnie l’Ourson pour éviter toute envie de vider la bestiole de ses tripes). Vous me direz que je ne suis pas obligé de les faire ces jeux. Sauf que je vise le Platine et que je dois donc tout faire… Trois fois… Priez pour mon âme.
Et enfin il y a des soucis avec l’histoire. Enfin non… c’est plus complexe que ça. Je l’ai souvent dit : j’aime l’univers de Kingdom Hearts et ses thématiques. Et sur le papier, le déroulement du scénario, ainsi que celui de ses personnages, est relativement bien pensé. Mais à l’écran, c’est une autre paire de manches. Je ne sais pas si c’est le fait de vieillir plus vite que la série, mais je trouve ça mal mis en scène et très mal écrit. Les dialogues sont souvent très niais, les discussions interminables pour souvent ne rien dire, et la mise en scène est vraiment mollassonne. Tant est si bien qu’arrivé à mon troisième run avec Aqua, je passais systématiquement toutes les cinématiques (de toute façon, hormis au début et à la fin de chaque arc, le scénario dans les mondes Disney ne sert à rien).
Et cela m’est vraiment difficile de l’admettre vu que je tente avec passion de défendre la série contre ses détracteurs. Mais je ne peux pas faire l’impasse de la relative niaiserie du titre (l’arc de Ventus m’a donné envie d’égorger des chatons) et de son potentiel scénaristique gâché la plupart du temps (j’aime à penser que chaque personnage représente une étape de la vie : Ventus l’enfance, Terra l’adolescence et Aqua l’âge adulte). C’est d’autant plus dommageable que l’histoire essaie d’apporter de la nuance dans son propos avec des personnages moins manichéens. Donc comme dit, l’histoire se tient et il pourrait y avoir une vraie tension dramatique dans le titre, tension qui est entachée par une mise en scène en mode maison de retraite.
Mais honnêtement, si comme moi vous jouez majoritairement à la série Kingdom Hearts pour la qualité de son gameplay, il ne faut surtout pas passer à côté de cet épisode qui est pour moi un des meilleurs. Ajoutez à cela la refonte graphique qui tient la route (après c’est pas de la PlayStation 4 non plus, mais cela reste très joli) et largement de quoi vous occupez pendant un moment. Et puis, on ne peut pas faire l’impasse sur le personnage d’Aqua, qui à elle seule me motive à investir dans la future compilation qui sortira l’année prochaine (et dont je tairai le nom pour ne pas être pris d’un fou rire). Bref, encore un excellent opus pour la série.
Et pour le fun, j’ai décidé, à l’occasion de cet article, de me relooker à la mode KH. Je me suis fait une Keyblade en référence aux attributs angélique et au graphisme (qu’on appellera Envolée Graphique parce que… voilà), ainsi que des fringues à la Nomura style, mélange entre le look de Terra et de son Maître Eraqus (j’ai même respecté la règle qui veut que les chaussures soient moches, les fans ne pourront pas me contredire).
J’ai toujours du mal à parler de Kingdom Hearts sans passer pour un gros fanboy. Suivant la série depuis le début et ayant fait tous les épisodes malgré les différents supports (en fait, j’achète souvent les consoles pour cette série… ne me jugez pas), j’ai fait et apprécié chaque opus. Et parmi le palmarès, les deux moins aimés de la série semblent être les épisodes sur Nintendo DS, à savoir 358/2 Days et Re:Coded (que j’avais déjà défendu ici). Et pourtant, l’un d’eux contient mon personnage féminin préféré de la série, aux côtés de Aqua et Naminé, à savoir Xion.
Parler de Xion sans spoiler est absolument impossible, mais je vais tout de même tenter de vous expliquer pourquoi ce personnage obtient mes faveurs sans trop vous en dire. La petite brune ne partait pourtant pas gagnante. Nouveau personnage sorti de nulle part dans 358/2 Days, ne semblant être présente que pour justifier l’existence du jeu sur la portable de Nintendo et s’insérant difficilement dans la timeline de Kingdom Hearts, j’avoue ne pas m’y être intéressé au début.
Pourtant, au fur et à mesure que ma partie avançait, j’ai commencé à réellement m’attacher à ce personnage. Et pour cause, elle cristallise à elle seule les principaux éléments qui font que j’aime la licence de Square Enix.
En effet, comme je l’ai souvent partagé, je suis très attaché aux thématiques tournant autour de l’identité, de l’âme et des souvenirs. Et Kingdom Hearts étant majoritairement centrée sur ces dits thèmes, vous comprendrez pourquoi j’ai une affection toute particulière pour cette série. Et Xion en est la parfaite représentante. Sans trop entrer dans les détails, le personnage, de part ses origines, va être confronté à des choix difficiles et va devoir prendre des décisions qui, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, auront des répercussions dramatiques sur elle et son entourage. Les problématiques autour de Xion sont intéressantes et relativement bien traitées dans 358/2 Days, si bien que cette dernière vole complètement la vedette à Roxas, qui est pourtant le héros incarné par le joueur dans le jeu. C’est finalement elle le centre de l’histoire, elle qui est confrontée à la dure réalité, elle qui va devoir faire preuve de courage et prendre son destin en main.
Ainsi Xion demeure un personnage mélancolique et touchant, qui malgré la niaiserie relative à la licence, parvient à soulever des points intéressants autour de l’identité. C’est sans conteste une des protagonistes les mieux écrites de la série et celle pour laquelle j’ai aujourd’hui une véritable affection. Et pour couronner le tout, son thème musical est absolument splendide. Rien que pour elle, il faut faire 358/2 Days, même si le jeu a pas mal de défauts.
Autant jouer cartes sur table : je suis un très gros fan de Kingdom Hearts, la désormais célèbre série cross-over de Square Enix mélangeant les univers de Final Fantasy et Disney. Et alors que je viens de démarrer l’épisode sur 3DS, il m’est venu l’envie de vous parler d’un des épisodes sorti il y a quelques années sur la Nintendo DS : Kingdom Hearts Re:Coded.
Remake d’un jeu sur téléphone portable, lui même remake du 1er épisode sorti sur PlayStation 2, Re:Coded est pour beaucoup le vilain petit canard de la famille Kingdom Hearts. Les tests l’ont cassé, sa note MetaCritic est la pire de toute la série. Même les fans de la franchise lui ont réservé un accueil mitigé, lui préférant son aîné 358/2 Days ou Birth by Sleep sur PSP. Et bien figurez-vous que moi, bizarrement, j’ai beaucoup aimé ce jeu, allant jusqu’à le finir à 100%. Explications.
Le gros reproche que l’on fait à Re:Coded est surtout qu’il s’agit d’un jeu recyclant une bonne partie des niveaux du premier jeu et surtout qu’il n’apporte pas grand chose à l’histoire générale de la série. Et je suis entièrement d’accord, le jeu pèche vraiment à ce niveau. Cependant, bien plus que le scénario, je joue principalement à Kingdom Hearts car c’est, selon moi, l’un des Action-RPG les plus fun à jouer, de part son mode de customisation du personnage, ainsi que la montée en puissance de ce dernier.
La première fois que j’ai fini le jeu, je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable. Ayant fait tous les épisodes, j’ai eu un peu de mal à accrocher aux aventures du Sora virtuel généré par la numérisation du carnet de Jiminy (déjà rien que ça c’est un peu tordu…). Cependant, le jeu prend une dimension très stratégique et motivante une fois le générique de fin déroulé.
En effet, les challenges annexes sont plutôt bien faits. Ils vous incitent à bien « paramétrer » votre Sora afin de l’adapter à chaque situation, la présence de trophées est motivante pour trouver tous les différents objets du jeu. Et enfin, le système de Commandes, hérité de Birth by Sleep, s’enrichit au fur et à mesure de votre progression, donnant une bonne impression de puissance à votre personnage et rendant votre quête bien plus motivante.
En bref, je me suis éclaté sur ce jeu dès que j’ai choisi de laisser le scénario de côté. Re:Coded se révèle plutôt intelligent à jouer, parfois exigeant mais toujours amusant. A mon sens, il faut arriver à considérer ce jeu comme la quintessence de la série en terme de gameplay, à défaut d’être l’épisode le moins utile à l’histoire.
Je terminerais en ajoutant que le jeu est vraiment super beau pour un jeu de Nintendo DS. Square Enix a vraiment poussé la portable de Nintendo dans ces derniers retranchements, proposant un jeu encore plus beau que son prédécesseur. Dommage que des problèmes de caméra vienne un peu gâcher la fête, même si une fois domptée, elle arrive à se faire un peu oublier… Kingdom Hearts Re:Coded est certainement l’épisode le plus dispensable de toute la série, surtout si vous avez des attentes au niveau du scénario. Par contre, si comme moi vous jouez à Kingdom Hearts pour les sensations de jeu et le système de customisation du personnage, alors ne passez pas à côté de cet épisode qui est selon moi le plus poussé et le plus intéressant de tous.
Pour l’illustration, j’ai dessiné Sora (normal…), au prise avec les bugs qui peuplent l’univers du jeu. J’ai un peu galéré pour les cubes (j’ai choisi de ne pas utiliser toujours le même) et cette fichue Keyblade, l’épée de Sora, n’est vraiment pas facile à dessiner. Mais je suis content du résultat, le dessin correspond bien à ce que j’avais en tête.
Pour inaugurer la session jeux vidéos, j’aimerais vous parler d’un jeu que j’ai découvert à début d’année, mais qui date de 2008 : The World Ends With You (ou TWEWY).
Il s’agit d’un RPG de Square Enix, a qui ont doit la grosse majorité des JRPG (Jeux de Rôles Japonais) d’aujourd’hui et d’hier, réalisé par l’équipe en charge de la série Kingdom Hearts (série Cross Over mélangeant les univers de Final Fantasy et Disney) et sorti exclusivement sur la Nintendo DS.
J’avais complètement fait l’impasse sur ce jeu à sa sortie car il partait, pour moi, avec deux handicaps : il n’est disponible qu’en Anglais (et pour un RPG, ça peut être gênant…) et surtout sa particularité est de proposer des combats se déroulant sur les deux écrans de la console. Hors je n’ai malheureusement pas la faculté à me concentrer sur deux écrans en même temps!
Ceci dit, une fois le jeu en main, ces deux points noirs ne sont pas si handicapant que ça! Il faut dire que le système de combat est plutôt bien pensé : sur l’écran du bas, on contrôle le héros, Neku, qui peut utiliser différentes attaques prenant la forme de Pin’s. Chaque attaque s’effectue de différente manière, en tapotant l’écran, en faisant glisser le stylet d’un point à un autre, en entourant un ennemi, etc. Il faut donc se constituer une collection de Pin’s efficace afin de rosser vos adversaires.
Sur l’écran du haut, le compagnon du héros (qui varie selon un cycle de trois semaines internes au jeu) se manipule avec la croix directionnelle (ou les boutons de droite si vous êtes gauchers comme moi…) et vous devez réussir des combinaisons de touches afin de réaliser des combos.
Avec un peu de technique, on arrive facilement à réaliser les enchaînements dans un déluge de sons et d’effets visuels. La barrière de la langue n’est finalement pas un si grand obstacle à la compréhension du système de jeu et du scénario, et avec un niveau moyen en Anglais, ça passe largement.
Je n’ai pas encore eu le temps de terminer le jeu (j’en suis à la dernière semaine) mais je compte le boucler avant la sortir du prochain Kingdom Hearts, épisode dans lequel les héros de TWEWY font une apparartion.
Bref, si vous aimez les JRPG originaux en terme de gameplay et même d’univers (celui du jeu est très soigné en tout point), ne faites pas l’impasse sur celui là!