L'Atelier d'AngelMJ


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Les Gardiens de la Galaxie : Héros décomplexés

Les blockbusters s’enchaînent à vitesse folle cet été et il est parfois difficile de suivre le rythme (surtout avec une formation et un fanmade au milieu!). Après Transformers 4 et La Planète des Singes, c’est au tour de Marvel de sortir le grand jeu avec sa dernière adaptation de Comics : Les Gardiens de la Galaxie.
Commençant à particulièrement me lasser des aventures de la bande des Avengers, j’avoue que ce film nourrissait en moi certains espoirs, dont celui principalement de découvrir un peu de sang neuf et espérer voir le genre « Super Héros » proposer autre chose que les éternelles trames scénaristiques toutes faites, auxquels les précédentes productions m’ont malheureusement habituées. Et mes espoirs sont en partie comblés, mais qu’en partie…

Bien que rattaché à l’univers des Avengers, Les Gardiens de la Galaxie n’y fait que très peu référence (à quelques détails près…) et nous proposent de découvrir des personnages et un univers totalement inédits. Il va sans dire que cela est plus que salutaire, d’autant que le film dispose de nombreux atouts pour sortir du lot. La première est clairement le ton général. Il s’agit d’une histoire simple mais bien rythmée, avec des personnages décomplexés, voir assez cabotins. Le tout baigne dans une ambiance plutôt cool et même si l’histoire possède sa part de drame (surtout au début), la globalité du film se veut bon enfant.
Autre atout pour nos gardiens et dont je parlais un peu plus haut : l’univers où se déroule l »histoire. Adieu la Terre, bienvenue au fin fond de la Galaxie! Cela fait toujours plaisir de découvrir des environnements nouveaux, des planètes, des races, des véhicules… Bref quelque chose de complet et cohérent, qui change un peu des grandes villes américaines! A mi-chemin entre Star Wars et Star Strek, Les Gardiens de la Galaxie n’a pas à rougir face aux monstres de la SF, car bien que relativement plus « simpliste », les environnements se veulent riches, voir ingénieux (j’ai adoré le coup des avions qui s’assemblent pour faire un filet!).

Maintenant, quelques mots sur les personnages. Ils contribuent, par leurs caractères et attitudes, à appuyer le côté décomplexé de l’histoire. Star-Lord, notre héros quelque peu tête à claques avec sa grande gueule et sa démarche nonchalante, y est bien sûr pour beaucoup mais les autres personnages ne sont pas en reste. Si vous aurez peut être du mal à supporter Rocket Raccoon qui fait clairement office de comic relief, le reste de la troupe se veut tout aussi drôle, avec Groot l’arbre vivant, Drax tout en muscles mais pas très malin… Même Gamora la tueuse, qui se veut sérieuse, n’échappe pas à quelques blagues et situations comiques (faut dire, vu la bande qui l’entoure…). Ils sont la vraie plus-value du film, le petit bonus qui fait plaisir. On s’attache très rapidement à cette bande de bras cassés et on se prend à suivre avec intérêt leurs mésaventures.

Vraiment, ce nouveau Marvel avait toutes les cartes en main pour me donner foi en une vraie renaissance du genre. Mais cela est malheureusement avorté par la trame scénaristique, qui suit au pied de la lettre le déroulement de n’importe quel film de super héros. A ce stade, cela en devient vraiment navrant tellement on arrive à deviner l’intégralité du déroulement au fur et à mesure que les scènes s’enchaînent. Je n’irai pas jusqu’à dire que l’histoire est mauvaise car ce n’est clairement pas le cas. Mais bon sang messieurs les réalisateurs! Sortez un peu de vos carcans! Arrêtez de nous sortir les éternelles scènes de remises en question, de réconciliations, et, par pitié, arrêtez de nous prendre pour des jambons en nous faisant croire à la mort de certains personnages principaux! Plus personne n’y croit depuis belle lurette et on sait tous que vous n’avez pas le culot d’aller jusqu’au bout.
De plus, il serait peut être temps de mettre un peu plus de corps dans les antagonistes. Ronan a beau être très classe dès son apparition, son caractère est aussi caricatural que n’importe quel méchant de Comics. Nous sommes en 2014, les méchants qui veulent conquérir le monde (ou la galaxie… tant qu’à faire…), qu’importe la raison, c’est sérieusement périmé. Du coup, la menace qui plane sur nos héros n’en est pas vraiment une, vu que l’on sait très bien comment tout cela va se terminer (même si, j’avoue, il y a une scène très incongrue dans ce film lors du face-à-face final).

Alors que penser de cette dernière production Marvel? Si j’en ferai les louanges pour ce qui est des personnages et de l’univers, je ne peux être qu’attrister, voir presque fâché, de devoir supporter encore une fois un film de super héros avec une trame si convenue. Pour moi le film a bien 5 ou 6 ans de retard en terme de script, et il n’est plus tolérable de devoir se farcir pour la énième fois la quête d’un objet pouvant détruire l’univers (ils vont avoir une sacrée collection dans Avengers 3!) face à des adversaires dénués du moindre intérêt (j’en serais presque à aimer Loki pour ça!).
Pourtant, je ne vous déconseille pas le film, bien au contraire. Malgré tout ce que je peux dire sur le scénario, le reste de cette production est vraiment de qualité et je pense que chacun peut passer un excellent moment devant les aventures de Star-Lord et sa bande (car ce fut mon cas malgré tout). C’est juste qu’au bout du dixième film du projet Avengers, il serait peut être temps de changer un peu de disque. D’ailleurs en parlant de disque, vous ai-je préciser que la bande originale déchire?

 

RocketGroot


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Les victimes du Festival de la BD

Ce week-end, je suis rendu, comme tous les ans, au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. C’était le pied! Déjà, pour une fois il faisait relativement beau, les conférences étaient sympas, ainsi que les expos. Et puis il y avait le monde des bulles. Là où il y a les stands des éditeurs, là où il y a les dédicaces, là où il y a… des BD de partout… Donc forcément, des drames arrivent, et celui de cette année a été particulièrement violent…

TombaleEco

Du coup, si moi j’ai passé un bon festival, mes économies n’ont clairement pas apprécié le séjour. Tant pis, je mangeais léger ce mois-ci ^^

Et rien que pour vos yeux, voici mon butin de cette année :

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Ha et sinon, il y aura de nouvelles pages de Whisper in The Dark ce week end ^^ (je dis ça comme ça, en passant…)


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Scott Pilgrim : Shame on You!

J’ai découvert Scott Pilgrim à travers le jeu vidéo disponible sur les plates-formes de téléchargement depuis 2010. J’ai été rapidement charmé par son aspect volontairement rétro (sonorité 8 bits et gros pixels) et par ses multiples références à l’univers geek. On m’a alors appris (au cours d’une partie) que ce jeu est en fait l’adaptation d’un comics, et qu’il a également fait l’objet d’une adaptation cinématographique. Cette dernière vue (et plutôt appréciée), je me suis alors procuré l’intégrale des comics, histoire d’affiner mon impression de cet univers. La chronique qui va suivre va donc se concentrer uniquement et exclusivement sur la version d’origine, le comics donc.

Scott Pilgrim, c’est l’histoire d’un jeune canadien de 23 ans qui, pour sortir en paix avec sa petite amie répondant au nom de Ramona Flowers, va devoir affronter ses 7 ex-maléfiques et ainsi s’assurer l’exclusivité de la belle. Il sera entouré d’une bande d’amis plus ou moins farfelus, qui seront spectateurs mais aussi intervenants dans cette intrigue digne du scénario d’un Megaman.

La chose qui saute au yeux quand on commence cette série, c’est le style assez particulier de l’auteur. Les premières planches sont assez vides, le style graphique plutôt grossier et l’encrage laisse parfois à désirer. On a aussi du mal à différencier les personnages au début. Cependant, l’ensemble devient plus harmonieux au fil des tomes, pour finalement se clôturer sur un charadesign assez rondouillard et légèrement japonisé.
Cette impression que le comics mue presque en manga n’est cependant pas si surprenante, vu que l’histoire contient énormément de références aux jeux vidéos japonais des années 80-90 (et ceux jusque sur le dos des couvertures), ainsi que plus globalement à toute l’imagerie de la pop-culture de ces années-là. Si comme moi vous avez entre 25 et 30 ans, vous risquez de parfois sourire lors de l’évocation de telle ou telle référence, bien qu’il s’agisse plus souvent de fan-service.

Toutefois, tome après tome, on est surpris par la tournure que prend le scénario. Alors que l’on s’attend à de nombreux combats impliquant Scott et les 7 ex, la série se révèle être plus une série dite « tranche de vie » qu’autre chose, voir carrément une comédie romantique! Ainsi, les affrontements contre les ex de Ramona sont souvent expédiés, l’auteur préférant se focaliser sur le quotidien de son héros et de ses problèmes de coeur. Ainsi, on comprend en terminant le dernier volume le message sous jacent que l’auteur a cherché à passer, qui est celui du passage à l’âge adulte. Ma foi… Pourquoi pas? Mais il est regrettable qu’il n’est pas osé plus de folies (surtout à mi-parcours, les tomes 3 et 4 sont chiants à en crever) et surtout, selon moi, de n’avoir pas réussi à rendre son principal protagoniste attachant.

En effet, difficile d’avoir envie de suivre les péripéties d’un personnage aussi fade que Scott Pilgrim. Son comportement est cohérent avec le message véhiculé, mais cela n’empêche pas que l’on a constamment envie de lui foutre un coup de pied au cul. Et c’est d’autant plus regrettable que les autres personnages qui l’entourent sont la véritable force du comics. En plus d’être varié et plaisant, le casting de Scott Pilgrim comprend bon nombre de personnages haut en couleurs et dont on guette la moindre apparition. Wallace Well, Kim, Knives (17 ans), Ramona, Envy… Ils sont trop nombreux pour être tous cités, mais sont ceux eux le vrai moteur du série et le leitmotiv du lecteur.
Car en plus d’avoir une identité visuelle, ils ont surtout des caractères bien trempés qui se manifestent au travers de dialogues absolument succulents. L’éditeur français Milady a d’ailleurs fait un excellent travail de traduction et les conversations des personnages sont parfois drôles, parfois touchants… Il y a une vraie force à ce niveau et cela permet de faire passer la pilule vi-à-vis de la trame un peu ennuyeuse par moment.

Donc que retenir du comics de Bryan Lee O’MALLEY? Ce n’est clairement pas un sans faute, bien que bon nombre d’idées soient louables mais finalement mal utilisées. Les graphismes très moyens au début, le rythme trop lent au milieu de l’histoire avec sa fin pas très claire et surtout son héros antipathique, empêchent Scott Pilgrim de faire partie des incontournables. On saluera toutefois la qualité des dialogues et du casting général qui permettent malgré tout de passer un bon moment devant cette série en 6 tomes. Pas exceptionnel donc mais je ne regrette pas pour autant mon achat.

Et je clôture avec un fanart avec Wallace et Kim, respectivement mes personnages masculin et féminins préférés.

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The Amazing Spiderman : On se fait une toile?

Cette semaine, je crois que j’ai un peu exagéré sur les séances cinéma : j’y ai passé 3 soirs pour un total de 5 films. Et parmi ces cinq productions, j’aimerais vous parler de celle qui m’a le plus emballé : The Amazing Spiderman.

En farfouillant un peu sur le net, j’ai cru comprendre que l’existence de ce film a crée pas mal de problèmes, principalement à cause de la première trilogie de l’homme araignée. Mais entre nous soit dit, je ne vais m’étendre là dessus, pour la simple et bonne raison que je ne suis pas très fan de la trilogie réalisée par Sam RAIMI et que donc j’attendais ce film avec un certain intérêt.
Et pour le coup, je n’ai pas été déçu. Certes, le film n’a pas la carrure d’un Avengers, mais l’ensemble est plutôt le réussi et une accumulation de bons points rende la production de Marc WEBB très sympathique.

Pour commencer, on a un casting d’acteurs vraiment réussi. Andrew GARFIELD est très convaincant en Peter PARKER et Emma STONE campe une petite amie plutôt efficace et pas trop potiche. La psychologie du héros est intéressante car elle évolue de manière cohérente tout au long de l’histoire, rendant ce nouveau Spiderman plus complexe et moins manichéen qu’auparavant. Cependant, je resterais toujours perplexe quant au choix de faire jouer à des acteurs proches de la trentaine des personnages adolescents. Mais bon… Andrew GARFIELD a une tête de minot donc ça ne choque pas plus que ça…

Au niveau de l’histoire, pas de révolution mais une aventure qui tient la route et possédant un rythme équilibré. Ne vous attendez pas cependant à des tonnes de scènes d’actions, le réalisateur préférant multiplier les scènes de dialogues pour approfondir ses personnages (ce qui soit dit en passant, n’est absolument pas un défaut lorsque c’est bien fait…). Certains reprocheront sans doute un humour un peu trop présent et très basique (voir primaire…), mais il contribue à augmenter le capital sympathie de cette production.

Alors certes, cela reste une production hollywoodienne comme certains ne les aiment pas, avec ses clichés habituels sur l’adolescence, ses scènes de bravoures improbables et ses dialogues que l’on devine à la seconde près. Cependant, le film est bon, bien monté (scènes de voltiges réussies et 3D convaincante), bien écrit, avec des personnages attachants et un côté plus sombre qui rendent ce reboot plus convaincant et plus « fort » que celui de 2002. Toujours est-il que si vous aimez les films de super héros, The Amazing Spideman fait parti des très bonnes surprises de cette année qu’il serait dommage de bouder.

Pour l’illustration, j’ai choisi de faire Spiderman sans le masque car finalement il ne le porte pas si souvent dans ce nouveau film(!!). Et puis la tête d’Andrew GARFIELD m’est sympathique ^^


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Batman AC : Nightwing et Robin DLC

Ayant terminé le DLC d’Harley Quinn, j’avais envie de prolonger mon expérience sur Batman : Arkham City (et aussi parce que j’aime finir un jeu à 100%… Oui, je suis faible :p). J’ai donc remis la main à la poche et me suis procuré les DLC des personnages de Robin et de Nightwing.

Ici, on nous propose seulement de diriger les deux nouveaux personnages sur les cartes de défis de Batman (plus quelques inédites…) : les défis Combat où l’on affronte des vagues d’ennemis afin d’atteindre le meilleur score, et des défis Prédateur où il faut éliminer des ennemis dans une pièce selon différentes conditions. Les habitués de la saga Batman seront donc familiarisés avec ces fameux défis qui peuvent par moment donner du fil à retordre, surtout les défis Prédateur.

Pourtant, ayant déjà fait les défis de Batman et Catwoman par le passé, les réaliser en incarnant les 2 Robins s’est avéré plutôt fun, plus particulièrement avec Nightwing que j’ai trouvé très équilibré en combat (fort et rapide) et disposant des meilleurs gadgets pour les défis Prédateur. La tâche s’est donc révélée beaucoup moins ardue qu’avec les personnages d’origine, rendant l’obtention de toutes les médailles de l’Homme mystère moins frustrante!
Alors certes, c’est vraiment cher payé pour ce que c’est et je déconseille ces 2 DLC à tous ceux qui ont du mal avec les défis des jeux Batman. Mais pour ma part, le quota de divertissement est pleinement rempli, les deux personnages proposant des situations assez différentes pour renouveler l’intérêt. Mais ça reste du contenu purement facultatif, bien plus que le DLC d’Harley Quinn que je conseille vivement.

Comme j’ai déjà dessiné Robin la dernière fois , j’ai choisi pour le coup d’illustrer l’article avec Nightwing. Pour être honnête, je ne connais pas du tout ce personnage. Et pour être encore plus honnête, je n’aime pas du tout son design dans Arkham City! Pour preuve : j’ai uniquement joué les défis avec le skin de la version du dessin animé. Du coup, j’ai parcouru Google pour voir si le personnage disposé d’autres apparences physiques (assez récurrent dans les comics…). J’ai donc pu mettre la main sur un Nightwing plutôt fin et élancé et je m’en suis servi de modèle (parce qu’à part ça, c’était que des versions supra musclées et je suis vraiment pas fan!).
J’ai voulu retenté une colorisation sans encrage, histoire de ne pas rester sur le semi-échec d’Hawkeye. Ce n’est pas encore ça, mais il y a de l’amélioration! En tout cas, cela m’aura permis de découvrir comment faire des éclairs sous Photoshop ^^