L'Atelier d'AngelMJ


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Django Unchained : Dis au revoir à la dame…

Diantre! Cela faisait un moment que je n’avais pas écrit de chronique Cinéma! Pas que je n’y sois pas allé ces dernières semaines, mais soyons honnêtes, 2013 ne démarre pas très fort en terme de films… Il y avait toutefois le nouveau film de Quentin TARANTINO, Django Unchained, à se mettre sous la dent. Donc allons y gaiement pour la dernière production du réalisateur.
Je ne suis pas un fan hardcore de TARANTINO, mais j’apprécie la plupart de ses productions, avec une très grosse préférence pour les 2 Kill Bill. Concernant Django, le réalisateur plonge en plein dans le genre qui influence une bonne partie de ces oeuvres : le western spaghetti. Donc forcément, on s’attend à passer un bon moment, en partant du principe pour vous n’êtes pas contre quelques effusions de sang!

Django est un film de TARANTINO,  ça se voit : bande son bien choisie, personnages bavards et séances de dialogues incongrus, de l’hémoglobine, des protagonistes ni trop bons ni trop méchants… On est vraiment en terrain connu. Le film s’inscrit-il cependant parmi le panthéon des productions du réalisateur? Selon moi non. Certes c’est un bon film, mais pas mal de défauts sont venus gâcher mon plaisir, dont le principal est le rythme.
Le film est assez long, presque trois heures. Et le problème c’est que l’histoire de Django est bien trop mince pour tenir sur une si longue durée. Du coup, le rythme du film m’a paru assez déstructuré, avec un démarrage sur les chapeaux de roues, puis un gros passage à vide pas vraiment passionnant, un gros coup de théâtre, puis de nouveau le calme, puis un autre coup de théâtre… Bref, la structure narrative m’a laissé très dubitatif.

C’est dommage car les acteurs se débrouillent plutôt bien et on suit le film malgré tout avec intérêt grâce à eux. Christoph WALTZ et Samuel J. JACKSON tirent largement leur épingle du jeu avec des personnages bien construits, bien écrits et relativement drôles. Léonardo Di CAPRIO s’en sort pas trop mal, bien que je l’ai vu proposé de meilleure prestation. Mais le plus gros soucis vient du personnage principal qui manque un peu de profondeur. Certes, Jamie FOXX joue plutôt bien, mais son rôle se révèle trop flou, trop basique… J’ai personnellement eu du mal à m’y attacher et à cerner son personnage. Ainsi, sa quête pour retrouver sa femme (qui est quand même l’histoire principale!) ne m’a pas beaucoup intéressée. Ce qui explique sans doute le gros passage à vide en milieu de film, le passage où il cherche justement à la récupérer!

Que faut-il donc retenir de ce film selon moi? Et bien, qu’il se révèle être un bon divertissement, un film qui s’illustre bien dans sa catégorie et qui propose tout de même des passages très cocasses et savoureux en terme de mise en scène et d’écriture. De plus, comme toujours avec TARANTINO, la bande originale a du caractère et accompagne les différentes scènes avec beaucoup de panache. Toutefois, le rythme très irrégulier et le manque d’intérêt que suscite le personnage principal ne permet pas d’apprécier le film sur la longueur, le rendant parfois ennuyeux. Il se laisse regarder, mais vu le thème du film, j’étais en droit d’en attendre un peu mieux de cette production. Dommage…

Django

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Another : Destination Finale au collège?

Another est une série que j’ai découvert un peu par hasard en allant sur la chaîne Dailymotion de Dybex (alors que cela faisait un moment que je n’y avais pas mis les pieds… C’est d’ailleurs là que j’ai pu voir également Black Rock Shooter). Cette dernière étant finie et ne faisant que 12 épisodes, je me suis dit que c’était une bonne occasion de découvrir une nouveauté.
Comme je ne connaissais absolument rien sur cette série, j’y suis allé un peu à l’aveugle. Et pour être honnête, ce n’est pas du tout le genre de série que je regarde habituellement ^^ »

Another raconte l’histoire d’une classe de 3e qui est sous l’emprise d’une malédiction nommé « Le Désastre ». Selon certaines conditions, les élèves et leurs proches commencent à mourir les uns derrière les autres dans des circonstances surprenantes et parfois farfelues. La série prend rapidement la direction d’une sorte de Destination Finale, où les différents protagonistes finissent inéluctablement sur le carreau, de la manière la plus improbable possible!

A ce stade, je me dis : soit, pourquoi pas? J’adhère pas trop au trip (fallait me voir devant Destination Finale 5, le seul film que j’ai vu au cinéma les yeux à moitié fermés ^^ ») mais mine de rien, l’histoire tient la route et essaie de présenter autre chose qu’une simple succession de morts spectaculaires. Certains thèmes plutôt intéressants sont soulevés, comme la difficulté de faire le deuil d’une personne chère, ou encore la mise à l’écart d’individus pour l’intérêt de la communauté.

Seulement voilà… Comme dit plus haut, la série ne fait que 12 épisodes, et après 10 épisodes correctes (exception faite de l’épisode bikini, sans doute là pour respecter le cahier des charges… <_<« ), on a l’impression que les scénaristes se sont dits : « Zut! Ils nous reste que 2 épisodes pour conclure! Vite vite! ». Du coup sur la fin, c’est un peu du grand n’importe quoi, avec une accélération des morts, des explications qui arrivent un peu dans tous les sens, et une conclusion qui, certes, tient la route mais aurait méritée un peu plus de soin (genre 2-3 épisodes supplémentaires!).

Au final, le peu d’intérêt que la série pouvait représenter pour moi en terme de thématique et d’ambiance est saccagé par un dénouement clairement expédié. Dommage!

Pour plus de détails, je vous invite à lire ma critique complète sur Anime-Kun disponible ici.

Pour illustrer cette article, j’ai choisi un personnage secondaire de la série : Izumi Akazawa. Elle n’est pas beaucoup développée au cours de l’histoire, mais j’ai bien aimé son implication générale dans la trame, ainsi que son design. Vu qu’elle est toujours en uniforme, j’ai voulu changer un peu en la revêtant d’une robe de bal.
J’ai pas mal galéré sur cette image (j’ai bien dû passer trois soirs dessus…), mais je suis assez content du résultat. En terme d’éclairage, c’est à peu près ce que j’avais en tête et c’est l’un de mes dessins les plus « fouillés ». J’espère que j’arriverai à réitérer l’exercice ^^’


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Shank 2 : Trancher dans le vif

Shank 2 est un jeu que j’ai pu découvrir ce mois-ci grâce au PlayStation+. C’est typiquement le jeu qui te fait mettre ton cerveau sur off. Et de temps en temps… ben ça fait du bien!

Ici, on ne fait pas dans la finesse : Shank, notre héros tout musclé et tout énervé, va devoir traverser 8 niveaux bourrés de sous-fifres prêts à se faire trancher/déchiqueter/hacher/écraser/exploser (choix multiples possible) afin de… heu… de… pourquoi on fait tout ça déjà? Je crois que c’est pour sauver quelqu’un… ou peut être parce Shank est un espèce de fou furieux qui tranche tout ce qui se dresse sur son passage. Bref! On s’en fout clairement des motifs, le but ici étant de faire le meilleur score en réussissant un maximum de combos!

Le jeu est vraiment super fun et on prend facilement les commandes du personnage pour rentrer directement dans le vif du sujet. Disposant de 3 armes principales et avec la possibilité de récupérer celles des ennemis, on parcourt les niveaux non sans plaisir car le jeu est fluide et tout se passe de manière super naturelle. Attention tout le même, le jeu est assez corsé, surtout si on tente l’aventure en difficile et que l’on ose s’aventurer dans le mode Survie (qui porte bien son nom!). Là, il vaut mieux avoir un compagnon d’armes car les fameux sous-fifres, si faciles à dézinguer au début, vont ici se venger de tout ce que vous leur avait fait subir!

Au niveau visuel, c’est un vrai coup de coeur. C’est de la 2D traditionnel, qui donne vraiment l’impression de jouer à un dessin animé tellement les animations sont détaillées! Par contre, il ne faut pas être allergique à l’hémoglobine parce que ça gicle dans tous les sens à chaque coup de machette! On sent une grande influence des films de Tarantino, que ce soit au niveau des musiques, des personnages, du style, etc. D’ailleurs, un des personnages du mode Survie ressemble à s’y méprendre à Uma Thurman dans Kill Bill! Donc pas besoin d’être suspicieux, les références sont clairement assumées et revendiquées!!

En gros, un jeu bien bourrin et bien fun, parfait pour décompresser un peu après une dure journée! Et pour illustrer cet article bien viril, un dessin fait au crayon de couleur pour changer un peu. Comme Shank est toujours énervé, j’ai choisi de le dessiner avec un air un peu plus reposé, histoire de donner au personnage un côté plus… amical :p