L'Atelier d'AngelMJ


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La Fille du Mois : The Bride (Kill Bill)

C’est avec pas mal de retard que débarque enfin la Fille du Début du Mois de Février 2016. Et ce coup ci, j’avais envie de vous parler de la protagoniste principale d’un film de Quentin TARANTINO : The Bride de Kill Bill.
Cette envie ne sort bien sûr pas de nulle part. Il y a quelques semaines une soirée Kill Bill a eu lieu dans mon cinéma à l’occasion de la sortie du dernier film du réalisateur, Les 8 Salopards. Je n’ai, bien sûr, pas hésité à me déplacer pour revoir les deux films. Et ce revisionnage m’a permis de me rappeler à quel point j’aime cette production, et tout particulièrement son personnage principal.

En termes d’écriture, il s’agit pour moi d’un des meilleurs protagonistes écrits par le réalisateur. Il faut dire qu’en deux films, il a largement eu le temps de développer son background, son caractère, sa psychologie et son évolution. De ce fait le personnage de La Mariée, en plus d’être interprétée par une Uma THURMAN absolument sublime, est très complet et très profond. Alors qu’on la pense simplement motivée par une soif de vengeance primaire, l’histoire nous montrera que ses intentions sont bien plus complexes qu’il n’y paraît.
Du coup j’aime le personnage pour ce qu’il représente au sein du film et la manière donc le réalisateur a choisi de la dépeindre grâce aux différents flashbacks. Les intentions derrière ses agissements prennent ainsi une toute autre dimension et rendent le personnage moins unilatéral qu’on pourrait le croire. J’essaie vraiment de ne pas trop vous en dire afin de ne pas vous gâcher le plaisir si vous n’avez pas vu le film (si c’est le cas, il serait temps de faire le nécessaire pour…) car c’est pour moi la principale force de cette production.

Ainsi, The Bride est une femme forte et complexe, à la fois dure et sensible, qui mène son propre combat afin d’atteindre des objectifs pas aussi « bêtes » que la simple vengeance ou la tuerie. Une personnalité qui évolue dans un monde de violence pour atteindre une paix intérieure salvatrice, ce qui la rend fascinante à mes yeux.

BrideFevrier2016

 

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Django Unchained : Dis au revoir à la dame…

Diantre! Cela faisait un moment que je n’avais pas écrit de chronique Cinéma! Pas que je n’y sois pas allé ces dernières semaines, mais soyons honnêtes, 2013 ne démarre pas très fort en terme de films… Il y avait toutefois le nouveau film de Quentin TARANTINO, Django Unchained, à se mettre sous la dent. Donc allons y gaiement pour la dernière production du réalisateur.
Je ne suis pas un fan hardcore de TARANTINO, mais j’apprécie la plupart de ses productions, avec une très grosse préférence pour les 2 Kill Bill. Concernant Django, le réalisateur plonge en plein dans le genre qui influence une bonne partie de ces oeuvres : le western spaghetti. Donc forcément, on s’attend à passer un bon moment, en partant du principe pour vous n’êtes pas contre quelques effusions de sang!

Django est un film de TARANTINO,  ça se voit : bande son bien choisie, personnages bavards et séances de dialogues incongrus, de l’hémoglobine, des protagonistes ni trop bons ni trop méchants… On est vraiment en terrain connu. Le film s’inscrit-il cependant parmi le panthéon des productions du réalisateur? Selon moi non. Certes c’est un bon film, mais pas mal de défauts sont venus gâcher mon plaisir, dont le principal est le rythme.
Le film est assez long, presque trois heures. Et le problème c’est que l’histoire de Django est bien trop mince pour tenir sur une si longue durée. Du coup, le rythme du film m’a paru assez déstructuré, avec un démarrage sur les chapeaux de roues, puis un gros passage à vide pas vraiment passionnant, un gros coup de théâtre, puis de nouveau le calme, puis un autre coup de théâtre… Bref, la structure narrative m’a laissé très dubitatif.

C’est dommage car les acteurs se débrouillent plutôt bien et on suit le film malgré tout avec intérêt grâce à eux. Christoph WALTZ et Samuel J. JACKSON tirent largement leur épingle du jeu avec des personnages bien construits, bien écrits et relativement drôles. Léonardo Di CAPRIO s’en sort pas trop mal, bien que je l’ai vu proposé de meilleure prestation. Mais le plus gros soucis vient du personnage principal qui manque un peu de profondeur. Certes, Jamie FOXX joue plutôt bien, mais son rôle se révèle trop flou, trop basique… J’ai personnellement eu du mal à m’y attacher et à cerner son personnage. Ainsi, sa quête pour retrouver sa femme (qui est quand même l’histoire principale!) ne m’a pas beaucoup intéressée. Ce qui explique sans doute le gros passage à vide en milieu de film, le passage où il cherche justement à la récupérer!

Que faut-il donc retenir de ce film selon moi? Et bien, qu’il se révèle être un bon divertissement, un film qui s’illustre bien dans sa catégorie et qui propose tout de même des passages très cocasses et savoureux en terme de mise en scène et d’écriture. De plus, comme toujours avec TARANTINO, la bande originale a du caractère et accompagne les différentes scènes avec beaucoup de panache. Toutefois, le rythme très irrégulier et le manque d’intérêt que suscite le personnage principal ne permet pas d’apprécier le film sur la longueur, le rendant parfois ennuyeux. Il se laisse regarder, mais vu le thème du film, j’étais en droit d’en attendre un peu mieux de cette production. Dommage…

Django