L'Atelier d'AngelMJ


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All You Need Is Kill : Crédits illimités

Alors que mon style graphique en témoigne largement et que je me suis toujours revendiqué comme un lecteur de BD assidu, je viens de m’apercevoir que je n’avais rédigé sur ce blog aucune chronique sur un manga. C’est fou non? Je me suis dit qu’il fallait remédier à cela. J’ai donc choisi aujourd’hui de vous parler de ma petite découverte d’il y a quelques mois : All You Need Is Kill, série en 2 tomes sortis chez Kaze Manga.
Il s’agit de l’adaptation d’un roman de SF japonais qui a également eu droit à une adaptation au cinéma cette année, sous le titre d’Edge of Tomorrow, avec Tom CRUISE et Emily BLUNT. En sachant que j’ai vu ce film et que je l’ai fortement apprécié, j’avais hâte de découvrir cette version manga, surtout que les deux productions sont relativement différentes dans leur traitement de l’histoire et des personnages, et du coup, se complètent plus qu’ils ne s’assimilent.

Dans un futur proche, une race extraterrestre hostile du nom de Mimic envahit la terre et compte bien décimer toute la population humaine (normal quoi). Dans ce contexte post-apocalyptique, nous allons suivre le personnage de Keiji, jeune soldat qui, pour de mystérieuses raisons, recommence inlassablement la même journée chaque fois qu’il meure au combat face aux Mimics.
Grâce à son speech simple et son nombre de personnages restreints, nous rentrons rapidement dans le vif du sujet. Très vite, nous allons apprendre avec Keiji les différentes règles des boucles temporelles, ce qui les provoque et comment cela pourrait éventuellement l’aider à gagner la guerre et, accessoirement, y survivre. Il sera rejoint à mi-parcours par Rita, une jeune femme soldat qui semble en savoir beaucoup sur ce qui lui arrive.

En terme de scénario, on peut dire que c’est un quasi sans faute. L’univers et ses règles sont cohérents, la psychologie des personnages est bien travaillée et on se prend vraiment au jeu pour savoir comment nos héros vont s’en sortir. Le choix de ne se focaliser que sur deux personnages (Keiji dans le premier tome et Rita dans le deuxième) permet de nous y attacher rapidement et de nous sentir concerner par leur combat.
De plus, la fin est très différente de celle proposée par le film (qui d’ailleurs raconte une histoire ayant peu de similarité hormis le concept de base) et reste dans le ton de l’ensemble du manga. Ainsi on apprécie que le récit se termine proprement, même si personnellement, j’aurai bien passé un tome de plus en compagnie de Keiji et Rita.

Quant à l’aspect graphique, on peut dire que l’on est bien gâtés. On retrouve au dessin l’auteur de Death Note et Bakuman, donc forcément ça pète la classe. Il est d’ailleurs sympa de voir son trait dans un contexte plus action, avec des passages visuellement savoureux. Attention toutefois, c’est parfois très violent graphiquement, même si cela aide fortement à l’immersion.

Bref, en 2 tomes, nous découvrons une histoire très plaisante à lire, cohérente jusqu’au bout et disposant d’un univers bien construit et sans réels défauts apparents. Si vous avez l’occasion de lire cette courte série, vous pouvez y aller sans hésitation, vous ne regretterez pas le voyage. Et mattez le film aussi, il est bien cool et bien badass!!

AYNIK

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Another : Destination Finale au collège?

Another est une série que j’ai découvert un peu par hasard en allant sur la chaîne Dailymotion de Dybex (alors que cela faisait un moment que je n’y avais pas mis les pieds… C’est d’ailleurs là que j’ai pu voir également Black Rock Shooter). Cette dernière étant finie et ne faisant que 12 épisodes, je me suis dit que c’était une bonne occasion de découvrir une nouveauté.
Comme je ne connaissais absolument rien sur cette série, j’y suis allé un peu à l’aveugle. Et pour être honnête, ce n’est pas du tout le genre de série que je regarde habituellement ^^ »

Another raconte l’histoire d’une classe de 3e qui est sous l’emprise d’une malédiction nommé « Le Désastre ». Selon certaines conditions, les élèves et leurs proches commencent à mourir les uns derrière les autres dans des circonstances surprenantes et parfois farfelues. La série prend rapidement la direction d’une sorte de Destination Finale, où les différents protagonistes finissent inéluctablement sur le carreau, de la manière la plus improbable possible!

A ce stade, je me dis : soit, pourquoi pas? J’adhère pas trop au trip (fallait me voir devant Destination Finale 5, le seul film que j’ai vu au cinéma les yeux à moitié fermés ^^ ») mais mine de rien, l’histoire tient la route et essaie de présenter autre chose qu’une simple succession de morts spectaculaires. Certains thèmes plutôt intéressants sont soulevés, comme la difficulté de faire le deuil d’une personne chère, ou encore la mise à l’écart d’individus pour l’intérêt de la communauté.

Seulement voilà… Comme dit plus haut, la série ne fait que 12 épisodes, et après 10 épisodes correctes (exception faite de l’épisode bikini, sans doute là pour respecter le cahier des charges… <_<« ), on a l’impression que les scénaristes se sont dits : « Zut! Ils nous reste que 2 épisodes pour conclure! Vite vite! ». Du coup sur la fin, c’est un peu du grand n’importe quoi, avec une accélération des morts, des explications qui arrivent un peu dans tous les sens, et une conclusion qui, certes, tient la route mais aurait méritée un peu plus de soin (genre 2-3 épisodes supplémentaires!).

Au final, le peu d’intérêt que la série pouvait représenter pour moi en terme de thématique et d’ambiance est saccagé par un dénouement clairement expédié. Dommage!

Pour plus de détails, je vous invite à lire ma critique complète sur Anime-Kun disponible ici.

Pour illustrer cette article, j’ai choisi un personnage secondaire de la série : Izumi Akazawa. Elle n’est pas beaucoup développée au cours de l’histoire, mais j’ai bien aimé son implication générale dans la trame, ainsi que son design. Vu qu’elle est toujours en uniforme, j’ai voulu changer un peu en la revêtant d’une robe de bal.
J’ai pas mal galéré sur cette image (j’ai bien dû passer trois soirs dessus…), mais je suis assez content du résultat. En terme d’éclairage, c’est à peu près ce que j’avais en tête et c’est l’un de mes dessins les plus « fouillés ». J’espère que j’arriverai à réitérer l’exercice ^^’


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Ma vérité sur les chats

S’il y a bien quelque chose dont je me dois de parler sur ce blog, c’est bien des chats. Il faut savoir une chose : j’aime les chats. Mais vraiment beaucoup! Seulement j’ai un petit problème : non seulement eux ne m’aiment pas, mais surtout, j’y suis incroyablement allergique!

Peu importe la taille, la race, l’âge du chat… Plus d’une heure d’exposition en compagnie d’une de ses adorables créatures me fait gonfler le nez, les yeux, la gorge… Bref, respirer devient un exercice des plus relevé.
Mais moi j’aime les chats! J’aime les caresser entre les oreilles, les entendre ronronner, les sentir se frotter autour de mes jambes… Bref, la génétique est parfois cruelle >_<

Il m’est arrivé pas mal de situations cocasses avec les minets mignons, dû au fait que j’y sois allergique ou qu’eux ne m’apprécient guère… J’espère pouvoir partager ça avec vous très prochainement!

PS : Le petit chat qui m’a servi de modèle pour ce dessin s’appelle Chi et est le héros d’un manga édité par Glénat qui se nomme Chi – Une vie de chat. La série compte actuellement 8 tomes. C’est très (très (très)) mignon mais tout de même réservé à un public très (très (très)) jeune (j’adore la bouille de ce chat mais j’ai pas tenu un tome tellement que c’est cheesy…).